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QUE QUI
Cdl
un muid
Be
demi , pui(quc le muid cftde
cren–
te-fix íepticrs. On
dn~e11t
de ChampA ne,
&
.f<!.!.uu
d
Orleam
,
parce qu·on s
y
fert
de ccuc mc-
fure.
11
y
a auffi des
De
mi-qutHes.
.
.
~~~~·dtT·av:.:
0
;1:
°J.uf:~cªq~~g~~
6
nés l;~~i~~~
du Roi
>
oU il
y
a q
uarrcM111tru .!l.!!,tHX
,
qlll
ne font que de ÍtmplesOfficicrs fous les .t.cuyers .de
la bouchc. Lcur fonl\:ion parrlculiere clt de
fo1re
les raooUcs , les entrécs
&
les cmrcmcts. Ce moc
viene du latin
CoqHus
,
Cuifinicr. 1l
y
en
:a
qui le
dC:rivcnt de
Ji<.!:,ens
,
qui aurrcfois fignifioic Cornee,
i
cauíe que c'étoirun Office
a
vie trCs-.conlidcra–
blc qu'on cc::noir
a
foi
&
hommagc du Ro1. On crou–
ve daos Rabelais ,
Les Mt1itres
Jf(!;!,/HX
htrdent
Jouvent perárix.
11
y
avoic auncfo1s un
Gnmá
ke11x de
frlVfet.
C'écoic un Officier de la Cou–
conne , qui commandoic
a
tous les Ofliciers de cui-
~~~~~ªeb~~~~ed~"p~~i: S~~rc~~u~:fa~~~~ ,v~~~fc
Grand Qpcux de france fous Charles V
11
l.
On
fopprima. ceueCharge aprch fa mort.
Ce cerme f'ignifie auíli
Pierre
A
a;g11ifor
&
vienr
de Cos.
Les
Payfans difcnc une Coue ou
~ouCfe,
d'oiivicncle mot
Co7er
ou
~07er.
Q!!EX.
On .trouvc dans le Vieux langage,
.!!l!!/X
a,
pour dice,
~ilesa.
Et le frAnc Conefl1tbleqsux
A
-CJ11flicier.
Q_UI
Qg!BEI. f. m. Herbe fort nuifible qui fe rrouve dan•
rllle
de faint Jean Porro-Rico. Elle a fes fcudlcs
piquamcs ,
&
fa
Bcur imite les violcncs • quoi–
qu'un pcu fclus longuc. Cene hcrbe faic mourir in-
cW~~~n~~~ tr.b~i:u~~vº~~QJ::1~: ~~~f:~c.
SMs toHte.s précfrnfi.s pien-e.s
>
T refl111.s
rtfll.J
..f
q11Atre911ierre.s.
QYIETISTES.
f.
m. Nom qui a été donné aux Seél:a–
teLus de Michcl Molinos , PrC:cre , naufd'Arragon,
du mot Latin
~ie1,
Repos ,
a
canfe que le prin–
cipalde fes dogmes étoic , qu'il falloit s':meanrir
pour s'unir
a
Dicu,
&
dcmcurcr en
fu
ice dans une
cocierecranquillité, fans fe mcme en peine de ce
Jé!!nºa~~~id~~~:~~ ~:~:~~t~;l~~ucvri~;sf~~se;~~~
infames
&
Ce fouiller de coutes forces d'ordurcs ,
puifque ceux qui la fuivoicnc, avoienc pour prin–
cipe , que l'ame
&
fes puifl3nces demeuranc anean–
ciespar cene union
a
Dicu, elle ne prenoit aucune
pan aux plaifirs du corps ,
&
qu'ainÍl auCun aél:e
pofüif n'écoir ni meritoire ni criminel. Molinos
!LYªnt éré pris en 16S7. fes Propofüions , apres un
examen forc cxaét: qui en fue faic dans laCongrega–
tion gencrale de l'Inquilirion ,
tenue en prcfence
du Pape
&
des €ardinaux inquilí.teurs, furenc dé-
~~:~é~~e~~~J~~;af~:~i~~~f~su~eb~:i~l~e';t~~~!~
&
perperuclle , oU il mouruc pc1.1 d'années aprCs.
QYIEX. Pronom adjcél:1f. Vicux mot. °-!!el. On adit
auffi
Lu¡uiex.
pour , Lcquel.
Dema"4e
11
qsúex
efl
lt
Rol1.
QY!GNET. f. m. V1c11x mor. Coin.
Cflmmepovrechofeen quignet.
QY!LBOQYET.
f.
m. Sone dºinllrnment dom les
Mcnu1ficrs fe fervent.
Q11ILLE. f.
f.
Morceau de bois tourné , plus grospar
Je bas
qu~par
le ham, donr oo fe Íerc ponr jouer.
Les Furenenflcs eulTCnc bien faic de ne pas dire ,
qu\m bcau joncur de
quillc~
efl celui qui en abu
9·
tout d'un coup , pateequ'ils reveillom une idée
Q
DI
obfcene d'un canee de
1
a FontainC'. Le Ganticrs
appelknc aurii
~i/le,
Un morcrau d
bo
1
s
en
forme de quillc.
a
JOUCf
>
dont i!s fe
(
;¡vent pour
i·cdreCfer les do1gcs de:; gands ,
&
po11: metne
tes
gans ca couleur.
1f!.::)fle,
.
fe dit aurii
d~une
longuc piece de chu..
pentene qu1 regne depms la proue Jufqu';l lapoupc
d"un VaiflCau ,
&
qm Íerc de f1.mdemem
&
deblli:
:l
cour le bitimenr , couces les aucres picccs de boi.J
éram pofées for cecee premicrc ,
qm
cft un
alfCIU..
blage de pluficurs pieces mifes bouc
a
bouc daos
I¡
p:ucic
la
plus bafü: du mC:me VaiílC:au. C'efl: ce
qui
décermine la longucur du fond decale. M. Mena.
ge derive ce moc de:
1ui.ur,Creux •
i
caufe
qu'on
die
¡rn>J,
'"'-' ,
pour figmfier
le Venere , la
parne
concave d'un Navire.
On a dit autrcfois
SeqHi//e'r,
pourdire, Scplan–
ccr, fe tenirdeboutcomme unequille.
Q!!ILLON.
f.
m. Termc de Fou1b1ílC:ur. Serte
de
branchc qui tiene au
cor~s
de
l<t
garde d'une
ép(c.
QYIMBA.
L
m. Plante qut croiraux lndes Occidcn.
cales. Elle en de
la
hauteur d'un horume,
&
a fes
feuillcs comme la bleue de Barbarie,
&
fa
femcn–
ce menuc. Cene femencc en blanche ou rouge,
Be
les Habic:ms en fom un breuvagc, ou la mangcnt
bouillie comme on
foit
le ris. L'Eclufe dit que
le
~~::~~ub~~~n~~;e~r~~ttr~~c~~~eefl~~ ;!~~ ~:~~
qu'un homme, ayanc le tuyau gros, ferme, d1vilé
en plufieurs branches inégales,
&
les feuillescom..
me la blecte vulgaire , m::us plus larges
&
plus
Ion·
f::~s'J.~~t~nacl~l~~~1u;~u~~is~~~e~~~~f~~i~~~"t:r~~;
au bouc,
&
aucunemenc crCcés ,
i
la maniere de la
créte du paíl"e-vclours crété, de coulcur d'un rouge
pile,
&
qui étant múrs , comienncnc pluúeurs
pe:·
tics grains blancs
&
ronds.
QYINCONCE.
í.
m. Plant d'arbres q11i a é1é difpo·
fé dans fon origine en quatre arbrcs qui avec
un
cinquiéme arbre au
m~lic:u
f:üfoient un qua.eré co
forte que ceno difpoímon repc:rée formoir un
bois
qu'on voyoit planeé de fymmetrie. Aujourd
hui
~!nconc~cn
la figure d'un plancd'arbres pofés en
pluhcurs rangs parallelcs , tanr pour la longueur
que pour la largcnr. le premier du fecond
ra.ngdoic commencer au centre du quarré qui fe
fonncpar les deux premiers arbresdu premicr rnng
&
les
~~~:!~~l~i~~~~~~j~~~~~1~::c~~. ~~ed1~'!:ffiJ.u;;:
conge.
Ce mot vienedu l acin
.f2..!!,incHn.t:
,
qui vcuc
dirc ,
01!i
a cinq onces ou cin_q p:mies.
QYJNDEC!MVIRS.
f.
m. Mag1ftms Romains appd·
pellés ainú de
..f<!!,indecim
,
~inze
,
&
de
Yir,
Homme ,
3.
caufe qu'ils
étoicnt aunombre de
qum·
ze, Sylla qui les Ctabfü
penda.nele rcms de
fa
Die·
cacure, ayanc ajofüé ci
nq Magiílracs aux Deccm·
vics. Lcur foin principal éroit de garder les Jivrc_s
des Sibylles
&
d'exccuter
tol1t
ce qui s'y trouvou
preferir. lis coníulroiem ces Oracles quand le
Se:·
n3:c avoitjugé
:i
propos de
l'o:~onner ~
.&.ils me..
Jo1enc lcurs avis :iu rappon qu 1ls en f:ufo1enc.
lis
avoicnc auffi Je íoin de faire cclcbrcr les Je1u: fc–
culaires. Ces fonD:ions regardoient aupar.ivandcs
Decemvirs
lSc
les Duumvirs.
QYlNOLA.
f.
m. Mot qui vicnt de l'Efpagnol,
&
done on fe Íercdans le jeu de Reverfis pour tign1-
ñer le Va.lec decamr. C'en la principale carteen ce
jeu-l:i)
&
cclle qui prend la paule qui en l':ugenc
<lujen.
QY!N~ENN!UM.
Certificar que les
Univcrfit~s
accordcnt aux Gradués d'une écude de S· ansapres
avoir examiné les atcenaüons: des Profdfeurs.
L'e~