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QUI

,

xaélitude de ccllc d'Angcrs fur ce point, en-. un

modele

:i

fuivrc. Voyez les ArrCts celebres d'AnJOU,

~;N~~A~

5

f.

m;

Ecorce d'u.n arbre

ra~d

a

peu

prCs comme un cenfier,

&

qui a fes Íeillllcs

~cn­

tclées

&

rondes. 11 crolt au Peroudans la Provmce

de

~iuo

prCs la Villc de Loxa,

&

porte u!lc Aeur

~onf;ec ~¡ ~nfe~:eel;n:·;~a~~t f~~~ :~:~en~~

~mande:

piare

&

blanche,

&

rcvCme d'u1le legerc

écorcc. Le

~inquina

qui croí:t au rnilicu de ces

monrngnes

cíl::

le mcilleur

de

tous.

:l

caufe qu'il n'a.

d~~;Fcº~a~~K1!~lu~~p

1

~isº~ri~ufuc~ é~~!~!

1

JíJc v

~~:~

jaune blanoh3.rrepar dehors

&

d'un

pune

p5.le

par

dedans. Le

~inquina

qui croi,t

.~ur

le

~a

ut

de la

bo~~~t~~ep~~~~~º~~~ce~¡C::,~f:~rd;~

1

reded:~~p~

15

pÍ~~

brune par dehors. Ce

fue

le Cardinal de Lugo, Je...

fuire , qui apporca

le

premier ceneéc:orce en fr:m–

ce en

1650.

&

~ar

la

vcrtu qu'elle

a

de gucrir la

fievrc, elle

y

fut vcndue d'abord au poids de l'or.

Ceíl:

:l

cau(e de cette venu mervcillcufe que les

Efpagnols ontappellé l'arbre qui

la

produit,

Palo

de

calu1tNr1u

,

Bois

eles

fievres.

Il

y

a

une :mere fone

de

~inquina

qui viene des moncagnes de Potofi.

Celui-13. eíl: plus brun , plus aromatique

&

plus

ainer que les aucres , mais

il

eft

auffi

beaucoup plus

rarc. Pour le bien choiiir, il fant prendrc garde

qu'il foic pefant , d'nne (ubll:ance compaa:e, feche

f.e~~7 ~~~~:~ ?cº~!mºpee ~º~~~~fi~;~~~~!~~~~~

d~i!ca~~;~cfe~rq:~~~i·~u~ite~

0

~~ :~~ir~r~~r~c~

fines, notcltrcs , raboteufes en maniere de chagrin,

parfemées de quelques mouff'es bl•Rchcs ou de

J~d~~l~e.s !l~~~º~~u~l~~r~r~;&~~~~b~~~gicrrtj~:

rercelui qui eíl: 6landrcux

quand on le caíl'e ,

d'llnc couleur rouffe , auffi.bicn que celui qui dt

de coulcur de cannellc au ddfos,

11

faut encare

prcndre garde qu'il ne foit poim mClangé de plu–

lieurs éclats de l'arbre ,

CJ,Ui

tiennent le plus fouvenr

a

l'écorce. Cettc écorce rncife

&

auenue l'humeur

cerrell:re_; ce qui fair quel'on s'en Cert pour la fievre

qu<"trte que cene humeur cau(e. On s'en ferc auffi

pour la fievrc ciercc

&

pour les auues ficvrcs imcr–

minemes qu'ellc gueric, ou dontaurnoinsellefuí–

pcnd les acct:s pourquinze joursoupour

croisfemai~

ncs aprCs qu'on a purgé le malade, ce qu'on doit

faire toU.jours un jouravant qu'on lni folfc prendre

cc:tte écorcc. Ce rcmc:de réltcré pluCieurs fois lorf–

que la fievre reviem. donnc en6nune guerifon

ear–

faice.

lio brUlam le

~inquina,

on en peut arer

un íel qui ell: fortapemif

&

propre pour la gueri–

~on

des fievresquarces. 1l faut le prendre dans une

hqucur_convcnable

de~uis

dix grains ju(qu'.tvingr.

O nen nre auffiun cxtr:m par le rnoycn de l'eau de

noix dill:illée

&'

du feu. C'ell: un crCs-.bon febri–

fuge , fi on le prcnd en pilules, ou délayé dans du

vin dcpuis douze grains jufqu'i crcme--fix.

On appe\le

.!<!!,i119HinA d·E1m1pe

, La racine de

Ja

Gcmim~,icaufcqu'on

s'en íercavecCuccCsdans

les fievrcs mccrmittemcs. Elle ell: fudorifique ,

&

a

une venualcxiccrc.

QY!NQ~JINELLE.

í.

f.

Vieux mot. Tetmi: de cinq

ans, pns oudonné pour

~ayer.

O!!and il étoit ex–

piré,

fi

le débitcur ne faufaifoit pas fes cre:mciers,

on l'expofoit

:i

cul nud (u[j une piene. On a dit auffi

.fl..211911erndlt.

.!E!!,in1

lmr faifoitHulrefpit,

Dela], gr11ce, ne epünqutrntl/(.

To1nt

1/.

0

U I

307

Q!!INT,

rnn.

adj-. La cinquiéme parcie d'un tour.

On appelle

f<:!,int

<!r

re9Hi11~,

en termes de Ju–

liíprudcnce fcoda\e, La cinqu1éme partie du prix

&

la cinquiéme du cinqniéme , qui eft un droir ac–

quis au Scigneurdominanr couu!s les fois

g~1e

Pon

vend un fief

fcrva.nc

. Lequint

&

requim

fau

vipg..

q11acrefr:mc

sfurcent

.

QYINT AD!NER. v. n. T erme de Faéléurd'Orgucs.

On d1t que

7J

eJ '"J''fHX tl'orgue1

9u;,1t1tdi11ent,

pout

díre , qu'lls rcfonncnc en maniere de quinte,

&

qu'ils ne parlentP:asd'une

fa~on

hacmonieu(e.

Q!JINTA!NE. f.

f.

Jacqueman, ou gtoilc piecede

boisplamée en cene ,

a

laquellc on anacho1r

aucre~

fois un bouclicr,

&

contre laquclle on jeuoic en

::eu1

1

:~~cflee~~u~:;

~tc,d~

~~~i~~.~~~:e·

ro':\:e

e;::

xercicc n'cfi plus en

ufo.ge;

la

couríe au faquin

&;

les

cCces

lui

omCucc

edé. L

e Pere Mendhier daos

fonlivre desTournois, faicvcnir ce mot d'un ccr–

tain

~imus

fon lnvenccur. Borel le dérivcdu La-

~~e~~:~i':n,d;i:e~~éd::m!i~~s(~ ~~~(~~ir:¡~~~

de cinqans encinq ans.

Q!J!NTAL.

f.

m. Poids de centlivrc.s.

JI

eíl:diffcrent

felon les licux. Sur lamer, chaquc livre de

quin·

ral n"eíl:que de quinze onces.

Les Potiersdonnenc le nom de

~intal

d.

une

groffe cruche de grCs.

QYINTAU.

(,

m.

Q!;!amité

degerbes, foÍots, &'c.

~u:o

11

m~~di;~d:~~~~~~~;1Jc'1:~h:r~e.

ois pout

Q!J!NTE.

f.

f.

lníl:rumentde Mu!ique

a

cardes

&

:l

archer. lI fcdir auffi de la partie de la viole ou d11

;~1:~~~c¿;~ ~~;~~,

1

~nb~~~fi~~:,:~lein~~v:fi~

doac les fons extrémes fom éloignés de cinq degrés.

&

qui cll: compofé de crois tons

&

demi. La

.!!<!!,mu

JiminHl'e

ou

Fa11Jie

quinte

contiene deux rons

&.

deux demi-tons majeurs, ou dcux cierces mincu-.

res,

&

la

,fl.!.!/nte fl1perftue

contiene quarre cons ou

deux fccondes majeurcs.

n'

c~~:f~~~~~:d~~~;~~-d~!icq~~ér~e1~ª;;:01:

rion du corps an point infcrieur de la prime , d"oU

elle écoirparcic,

&

ncg:uive :ivecune autre diípo–

füion du corps, du bras

&

de l'épée. Ondie,

.Agi1"

de

primt

tn

qHinu

,

pour dire , Achcver en quinte

aprCs qu'on

a

commc::ncé

~e

prime.

Ondit

La

/<!!,inte

d11 Matu,

les .f!l.!!,intes

d;.An ..

ga•s,

pour dire, La b3nlicue, l'étendue de la. Ju..

riídiétion du Juge ordina.ire ou du PrcvOt, qui en–

ferme la banlicue de ces deux Villes.

QUINTEFEU!LLE.f.

f.

Herbe qui croit aux lieux

aquatiques, prCsdes conduits d"eau. Ses rameaux

fa~~~;~~~~rd~:~~at::.º~~é~:~¡f¡~~,m~u~e~o~t~e~~

relées routamour , relICmblenc

i

cclles de memhe,

&

ii 'en fon cin<J.

i

la fois , qui tÍennent tOUtCS

i

une qufue, d'ou clic a pris le nom de

~intefeuil'

le

,

en Grec

:nn~f"M"•

Ses ffeurs tirene for le

jaune p3illet, de coulcur d'or ,

&

fa

racine cft

~~lf:~~rr:

!ir

~º~~u~e~e~::

o;

rf~fe~",:~~~n~~

mene de l'hecbe. On la doir cuei11ir avccles Áeurs)

mais

da.ns

les compofüions confiderables , defhnécs

pour la bouche, tclle qu'c(l:

b

Theriaque oU clic

cn~re,

on

~·emploie que~aro.cine, q~u

cft9effic–

cau'Je, <"tíl:nngente , cord1alc , fudonfiqne

&

ar..

~r~~~~:·1;~ª~~~ ~~c;·~~f~c~~~~~·o~cr~

1

ratt~~~~e:

feuille done Dioícoride a fait memion , il

y

en a

tcois :mues, dont la prcrnicre ne difÍere de cello

Q.q

i/