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QUE
de l'E.xalt:uion de la Sainre Croix fixéc
:tu
14. de
Septcmbre ,
&
dans la troiliéme femaine de l'A–
vcnr.
Q!TAUHCONEX.
(.
m. Moyen arbre de l'lílc de
Saint Jean Porto-rico. 11 cíl: d'unc bonnc odcul·,
&
a
le
tronc gros , d'unc matierc dure
&
folid~
,
fes
qC::n~Í~~n~1:Eí~~~~~~:~;:i~:~ºs~P,í~~;;~ti~~~
chitre ,
&
fon fruit retfemblc aux graines de lau–
rier. On coupc l'écorcc de ct:t arbrc en
panics fort
menucs ,
&
on la laiffc trcmpcr qu:ure jo\!tS dans
~=~~~~:f~~~;~~ié~l1!~ffK~:e,ª~ ~~
1
~~ ~r~
1
~~~cl~=
qucur fon fcr.:bbblc au baurQ.C,
&
qui e!\: utilc
i
beaucoup de chofcs.
1
Q_UE
Q_UELONGNE. f.
f.
Vieux mot. QJ!enouillc.
Q!TENNE.
(.f.
Vieux mot. Sone de vafe.
Dt S. Mtl.rti# hon vin d'Efpaigne
Je lui. d•1mci,plein
Hne
~enn:.
Q!TE.NOU!LLF..
(.
f.
Baton tourné
&
delié qu'on
entoure vcrs le haur , de lin
>
de chanvcc , ou de
la.ine , pour 6.lcr.
On appellc auai
..fl.!!,eno11ille
>Les pilliers des co..
lomnes d'une couche 'lui en foútienncnt le
cicl
&:
les
rideaux >
&
les batons
qui
fervent
a
poner
l'j:t~=~:;t;:J;.:::~~e.Plance
qui n'clt auue cho..
fe que le CJ.rcamum,
a~cllé
.Atr11él¡l11.
Plinc dit
J~;;:; :~se::~~~~~ o
3
:c~~g~e
1
;~u~~:~:~~~~~~
qu'elle foic
un
peu ipre. Les femmcs Íe (ervoicnt
aucrefois de leurs tiges au lieu de
~enouillc.
Leur
graine efl: b!anche , grolfc:
&
amcrc.
Q!JE.NOUILLETTE. f. f. Vcrge de fer , dont
un bout cll: de forme ronde ,
&
de
la
groííeur ne–
ceffaire pout bonchcr l'ouvcrcuredes godets par o-U
les Fondeurs fonc couler le métal dans leltrS mou..
les , lorfqu'ils jecrent quelque ouvrage en bronzc.
Q!JENS. f. m. Vieux mot, Comtc.
Sire ,
~e111,
dites-mo]
,
po11r DieH
jt
110111
en
prie.
QUER. f. m. Vicux mot. Cuir. C'écoir auffi un ver–
bc qui fignifioir Choir , rombcr.
Q!TERAT.
f.""m.
Tcrmc de Marine. La parcic du
bordage, qui cll. comprifc depuis la quille jufqu'i
la plusproche des Pcrccinces.
Q
!Tf.RE!VA.
C.
m. Sorte d'oifeau du Bre61 , qui a
coucc la poirrinc d'un fort beau rouge , des ailcs
noires,,
&
le reíle du corps bleu. Les Sauvages
l'dlimcm
forc ,
a
caufe de
b.
bcauté de Con plu–
mage.
Q..UERIR. v.
a.
Vic11x mot Chercher, d'oU efl: vcnu
~eif.·,
Je cherchaffc.
~·
ttmoMr me dit
tJ.Hemt t¡Heiffe,
Vn compAgnon
CHi
¡e deiffe
,
Mon confiil 10111 entieremenr.
QYEROLER. v. n. Vieux mot. Danfer.
Et ce.1
¡ms,
ce dit-il querolt11t
SHr le.1 ftoreUJ
9'"
bien olenr.
Q!TERRE. v. a.
Vie~x
mor. Chercher.
.Q:.!i
/11
'Voudront cht'l'cher
c!r
t¡IWrn,
Et puis troH'Vl't mettrt en terre.
QYESLlER. v. a. Vieux mor. Faiíeur de chaiíes. On
a
dit auffi
Cho/,rr,
&
C11;elier.
1
QUE
QYESTABLE. adj. Vieux mot, qui s'c(t dit de gens
~;ecfe~d~~~;n~:~:i~~o~~~~~n~
0
;~t~~ ,q~·~:~~~;~:
~herchcr
&
rcvcnd1quer quand lis étoient fonis de
leurs Seigncurics , pour aller faire lcur établifi"c.
mene en quclque autrc lieu.
Q!JESTE.
f.
f.
.Allio11 par laque/le on cherche.
AcAo
fl\.
On dir en termes de ChaCIC , qu'V,,
ch;,,,
,fl
!::u~~7í~"g~i!~~
, pour dirc ,
qu'll
cfl: bon pour
Terre.1 de quite
,
fe dir daos plufieurs coUrumcs
de ccllcsqui doivcnc_une reme qui fe
ICve
par
une
collell:e que les habuans font fur eux·mCmc:s ·
&
on appc.llc
Dro1t de quite
,
Celui que
le
Scig~cur
peut fiure dcmander , mais qu'on n'cll:
pas
obligé
O'apporrcr chés lui.
Le
Ce11.1 A
la q11tte
c:R:de la
mC..
me narure.
~lt~.
Tcrmc de M:\rine. La longucur du vai(.
fc~u.
qu1 excedecellc de
la
quille , c'efi·i-dirc,
Ja
fa1lhc
&
l'élanccmcnt, qm: l'écrave
&
l'étambord
font
aux cxrrémités de
la
quille. L'faravc a roU.
jours plus de
~Cte
que l'étambord , auqucl on
ne
donne de
~Cre
que la vingciémc paníc de
la
qnille, ou
a
pcu frCs, au lieu qu'on en donne la
~~~i·~~~!cª~:~
f
~~érrr¡c:eb?r~a:~PJ~~o~~~~;f
&
de celui de la quille , lorfqu'clle s'élcve
&
ne
touche plus
fur
le:
chanrier. La
~Cte
du chefd'un
Foncetcfl de la fepciéme partie de
Ja
longucur d11
ii~f~e~a;ci~c~;
1
~ed~aJ.~i~e
cfl: feulcmenc de la
~~t~T:o~~ ~~ j~~~~~c;;o~~~~\h';~~;c~~~cul:~
chicnscourams.
Q!JESTEUR.
f.
m. Officier de l'anclcnne Romc,
qu'on chargcoit
du foin
du rrefor public.11 faur
pro..
nonccr l'S dans ce mot, ce qui le rend different
de
~efteur,
Cclui qui foir une
~cr.c.
QPESTION.
f. f.
Torture, gtne que fon áonne
dNr
Crimine/1 po11r leur¡,ure confeffer IA veritt'.
AcAo.
FR.
Il
y
a la Qpell:ion prepar:uoire,
&
Ja
~cílion
définirive. La
.f<.!!,efli01tprt'¡Artttoire
cll: ordonnéc,
M1tnt#tibu.1 inJiciu,
en fone que
ti
la force de la
douleucne fait rien:\VOUet
2.
J'accu(é, on ne
pCUC
le condamner
:l
la.
more> quoiqu'on Jui puiíle im·
pofcr tome autre peine. La
.Y<.!!,.eftion dlftnitive
,
dl:
c~!:~r~~~:~~~¡°;~ec~~~rª~~ct~vt~r~e~r~~~fl~ic~;
donne
a
P:uis
01.1
aJiec de l'ean. ou avcc des coins,
&
quatre petits ais.
~and
on
la
donne:ll'cau
:l
un
crimincl, on le deshabille ,
lk
on lui lie les mains
!hua"mt;:
~;¡:~::~i~:r.~~Íu~t: !~ ~~~r~:::c~ec !~~
piés
a
un :i.utre anncau. qui efl:
plas
bas :au plan..
e
her,
a
dcnx ou trois piés de la muraillc.
u
ne ma·
nicre de banc que l'on mct fous lui • foU.cient
fon
corps ,
&
alors le
~cll:ionnaiLe
parordre
du
Rap•
poneur, luiouvre la bouche ,
&.
lui
faic
cmbou–
cher
une
comeoU il '(erfc pcu
i
p_euune pime d'cau.
11
luien fait ainfi avaler quacce p
mccs pour la quef–
tion ordinaire ,
&.
huir pour l'
cxrrnordin:i.irc.
La
qucll:ion qui fe donne avcc
des
ai
s&
des coins,s':\p·
pelle
/u
Br•de'f11i,,1.
Le
criminel ayam été amcné
en
la
chambcede la Cl!!_eílion ,
&
l'
ArrCr ou
la
Scn–
tcnce de mort tui ayanr éré luc , l'cxccutcnr
lui
lie
Jes mains ,
&.
luidonne une chaife oll érant affis,
le Q!!cítionnaire le déchauffe
&
lui chautfe les bro·
::~:~~ b~~~n;º~~~r~ fa~~~sª~·~i~ºpf~l:s& J~~~:
d'unpié
&
dem1, au travers
du
haut& du basdef–
quels paílenr des cordcs. On luí met dcu;x:
de
ces
ais entre les jambes,
~les
dcux autres , l'un
~;t~