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QUA

Cclui qui a le tcrrain de chacunc de Ícs ailes, égal

en éccnduc au cerrain de Ja tCcc

>

ou

d.

cclui de la

queue.

On die en cennes de Mancge ,

Tr1tv1tiller

"'

IJNArré,

pour dire , Conduirc un cheval fur la

)ongucur de chacunc des quacrc ligncs que

l'~n

a

imaginécs , cornme étant

droices ,

égalcs

,

d1fpo–

fécs enqu

arré,

&.

éloignés égalemem du centre ,

tourn.mt

la main

a

chacun eles coins que l'on íup–

r~~~r~~

Ccrc formés ,

&

paJICr ainfi d'une lig:ne

fui::

On appclte

Bonntt

q11ttrré,

Une efpccc de ci–

trouillc ronde

&

plaue.

les F

urcrierifh:s 3ppellcnt

Bonnet t¡11Arrl',

Un

bonR.et

de PrCcrc, d'Avocars,

&

d'aurres hommes

de Rob

be. II falloicdire, que

c'cíl:

un

ornemcnr

de Doll:eurou Licencié,que les Eccleliaíliques gra–

dués ponoicm fculs aurrcfois , que les aucres

ont

uíurpé peu

i

peu , commc onc fair au

Pa.lais

les

EIUs

&

les Procurcurs.

QUARREAU.

(.

m. PaYé de tcrrc cuitc.

~arrcau

de Vieres. Voyez CARREAU.

~arreaHX

d'or

ou

d'11rgent.

On s'clt fcrvi de ce

termc du rcms qu'on fobriquoit les cfpcccs avcc le

marrea.u. On alliofr les matiercs d'or ou d'argcnt

~

&

on les fondoir, les jcttanr en lames pouren faire

des ctfais ', 2prCs quoi on

fuifoit

rccuire les lames

'Ju'on étcndoit

fue

l'enclume.

~and

elles éroient

crcndu<:s enviran de l'épaiffeur des efpcccs

:i

fabri–

quer , le PrevOt ou le Lieurenant des Ouvricrs s'cn

~~~~ge~º!~~~er::!~:i~uo~~ ;~:s ~~:r~err:nJeºuurr

J::

cfpeces,

&

cela s'appe)loit

Couper qH11rreaHx.

En–

futte on faiíoir recuire les O!!arreaux ,

&

aprCs qu'–

on les avoit érendus avec un Flaroir , on en cou–

poir les poiotes avec des cifoirs, ce qui s'appelloit

A iuf/er t¡HarreaHx.

On les pefoit avec les dcnc–

raux

a

mcfurc que l'on en coupoir, afin de les rcn–

dre du poids jufie qu'ilsdevoienc Crrc. C'émit

e.A"p-

1rocher qs11irrettHx

,

aprc!s quoi on rab:moir les

poimes dc:s Q.t!arreaux pour les arrondir, ce qui

éroir'

Rech11uffer 9uarreaux.

Q..U

ARREL.

f.

m. Vieux mor. Pierre.

Er cla11-fl erout de h1tHf mur

Dont li

quarrel

bo1t11t dur.

Q!!

ARRER. v. a. Vieux mor. Rcduire en quarré. On

,

a

d~.~~ffi~~:~!;';{.~rir~~~rri~~~e

&

~'.~J;~b:~:

.f!<:!,arrer

un nombre , c'eíl le muluplierp..r lui-mC:–

me.

,fl..:!.'crrtr les termes d'11ne Eq1111ttow.

Q._UAllT.

(.

m. La qua.rriémc panie d"un (Out. On

'

appelle

~art

de roná,

en termes d'Architctlurc

~

~~ck~~:;:i~:~;:;;i,td~~~ªu~"::~~1;1~feªJ:!~~~~

piecc de bois en forme d'arc,

~ui

cíl: dans la fatnte

~:;~ee

Ju

~o~:e!~i~~~~,;~ r¡~¿~e~ir.raqucr

lié

a

la

~arr,

en rermes de Marine , elt l'efpace du

tempsqu'unc paniedes rcensde l'équi,Page du Vaif-

~~r~.v~~l~~;~;t~a~~~;, ~~~~e Í·~~~r~~ J~cl~enr;i~~

&

il c:ft fait d'ordinairepar les Officiers fubalrc:rnes

en pié. le

faco11d qmirt

fe foir

a

minuit,

&

pref–

que col1jours par les Officiers fubahc:rnes qm

font

en fecond ,

&

on

ap~clle ~art

de jour

,

Celui

qui en prisa la fin du fccond Qi?arr,

&

qui amenc

~J~~~d?~~F~~~~:1:;~

1

fe~r~,~~f;·n;u~rffi~;rfu~:

al cines du Vailfean ,

:i

ladiffcrence du

~Artde

bA 1

bo>-d.

qui eíl cc:lui que font les moins anciens

des

fubaltcrnc~.

On dir

l'rendre lt 'JHart

,

pour di–

rc, correrde gardc avcc: la

moicié

de l'équ1pagc>&:

QU A

FAin

!t~n

qHArtJur

/,.

hune

,

pour dire , Fairc bon.

ne femm.elle , afin de fe:

par~r

des Corfaircs

&

des

bancs. C

e~

une

f~nébon

qm apparrient au Gabier.

Chaquc fois que l on comn1cn'e le Quarrou qu'oo

le l_eve.

la~Jo,hc

fonne fi"ºr en averrirceux del'é-

J~:!l~fn~~a~ºh~~Jo~;:: ~~i ~~n~;;e:~~~!ºd~~

m1-heure.

11 di:

~ore

.f

ouven

r de huir dans les Vaif–

feaux de Sa MaJefic.

Da.ns

les aucres ,

il dl: ra:uOr

de

fi~

&

de fept,

&

rant&r

de huir. En Angleier–

~Ín>

.11 cíl: de quarre heures,

&.

en Turquic

de

~~rt

Je 11e11t

ou

quart Je rum6.

Air

de veoc

e~ pom~e

de compas co_mprife entre un venrprin–

c1pal qu1eft un rnmb enuer,& un demi-venr quifuii

ou

prc~cdc. u~

rumb. En_general, c'efl un

air

de

vcnt fepar_e d un.aurre

m

par un

are:

d'onzc de–

grés

&

qumze mtnures.

~11rt

de COll"Vtifio,,

,

fe dir en termes de guerrc

d'un mouvemcnr que l'on fait faire aux

falda~

pen~ant

l'excrcicc ,

~fin

de changcr

la

face d'un

baraillon , auquel

on

fair fa.lle un qnan de

ccr–

cle.

.fl..!!Art áe nonante.

lnflmmenr de Georncuie

appelié ainfi

:i

caufc qu'il confiíle feulcmenr

c::n

u~

quarr de cercle divifé en quaue-v1ngr dix deO"rés

&

garni de fon alhidade

&

de fes

pinnulcs~ o~

s'en (ere

a

prendre lesangles

&

les

élevarions

J

taot

fur rcrre que fur mer.

-

.fl..!!11rt-d'tcu.

Efpeced'argenrqui a cu cours

ÍOUJ

le regnc de Henri

ll.

&

des Rois fes fuccdleurs

~l(;~;·¡cce~:t C:{r~ufsc: "~i~1:"firvegi!~án~;: ·~:~

~~~~q.~.ll~e: ~~~~e~!~~ree~~~s~o~~:~ {e~~~zfu~

&

enfin vmgr, fous le regne du feu Roi. Dans!e

tem" qu'elle valoit

fe1z

e fols , on difoir qu

on

éroit payé en écus qu

:1.ns

, lorfqu'un payemem

íe

faifoir en ces <luarre

piec

es qui va!ou:m

fo

1

xame

&

quatre fols. On paye cncore les épices en

Ecus ..

quans , c'eíl-:i dire , de valeur de foixame

&

qua–

tre fols, quoiqu'il n'y ait plusde cerre efpece d'ar–

g~nr.

Le_

~arc~d'

écu Acoir du poids de fcpt de–

mers rrc1ze grams au mre d'onze deniers ,

&

du

tems de Henri

ll. il

avoir d'un

c&ré

une croil

flcurdeliféc:, avec cene legende,Henricsn

fec111.J111

Dei gratiA

Rex N

AVArrtt,

&

de l'aurre cOté des

ar..

mes&.

cene lcgcnde.

2Jeigratia

fÑ"1

tdqttod/11111;

Sous le regnc de Henri l

J J.

11 y ::1.voir d'un i:Oté

une croix Beurdelifée ::1.\l'ec cene legendc,

He11r1-

c11s tert1Ns

,

Dei gr11t1a Fr1111corum

&

P11/011i.i Rrx,

&

de l'aurre trois fleurs de lis

&

ccttc legc:ndc:,

Sit

nomen Dommi be11eá1flNm.

Oo appcUe

~art

Je11itr,

dans une veme

d'Of~

fice le quart du quarr du prix de J'Office. On le

paye aux parries cafuellcs comme érnnc un droic de

mutarion , dans lequcl le Roi eft le Seigneur.

&

cebu~a~: ~~c~;~e~ ~~~:;é~c::~:

1

;4,//er

de

'JlllTI

en q11art;

pour dire, Conduire un c:heval rroisfoii

de fuire Cur la premierc des quarrc ligncs qu'on s'i–

magine droitc:s, égale.s.' difp<:>lées en quarré , éloi·

gnées éoalcmenr du p1hcr qui reprefeme Je centre

:he~;:¡~ ~cu :~~rd~ir:e:n~~~ee~~~i~ f~¡~d~

1

Íi~~~rf:

la feconde de cesquatce lignes,

&

ainfi fur Ja

ffO¡..

ficme

&

de la quarriéme en changeanr toUjours de

main.

QUARTADECJMANI. Hemiques oinfi oppellé•,

de ce qu'ils cclebroienr

la

FCte de Pique le qua–

corziéme jour de Mars ,

a

la maniere: des Juifs.

11~

faifoicnt faint Jean Autcur de c:ettec0Urume,qu1