PYR
coutes ces picrres Conc préparécs comme
il
faut,
on
les mCle daos les cmpl5.rrcs digcílives.
PYROBOLISTE.
f.
m. Nomque prennencles Inge–
nieurs
a
feu , qui cnfe1gncm
la
compofüion
de
rous
les
fé:Hx
d'arrifice, canc pour
la
guerre que pour le
divemfICmenr. Ce mocea Grcc , de
'liü1,
fcu ,
&
de J?áMm)Jew::,r.
·
PYROLE. f.
f.
Herbe qui a fes feuilles fembbbles
a
celles dn poirier , d'oll elle a pris Con nom , du
~a
tin
Pyr11-1.
Elles fonc pou.n;mc qudque peu mom–
drcs, fortcs
&
coUjours vcrdoyanrcs. La Pyrole a
fa
rige longue , mincc
&
ronde, d'oU
íom::m
par
inccrvallcsdes Reurs blanches qui om des rayes en
forme d'éroiles ,
&
qui jcccem de leur milieu plu–
ficurs capillacures , comme on le voit daos la rafe.
Sa racinc eft blanchitrc
&
fon
pcu profondc en
~e~·~~;e ~e~:J~j¡~~rt~c~~~i~sr~ftriiÍ~n~re~csfo~~
rompus. On en tire une
c:m
qui cíl: un remede íou–
verain .pour les ulceres des rcms
&
pour couces les
pl::aies mrerncs. On s'en (ere auffi pour les inffam–
mations ex1ernes.
PYROTECHNIE. f. f. Are qui enfeigne l'ufage du
fcu
&
le menagemenr qu'il en faut faire en diffe–
rentes operacions. La
P;rorechnie mWrain;
cíl: ccl–
le qui apprend
a
faire comes forres d'armes
a
feu ,
canons , bombes
,
carcalfcs , grenades , mines ,
&c. Elle comprcnd auffi tomes íones de feux d'ar–
tifice , fufécs , petards , pou
&
lances
3.
feu. La
Pyrotechnie.Chjmlt¡ru,
conGíl:e 3 cnfeigner l'arr de
ménager le fcu pour les cuilTons , calcinarions , dif-
~~l~~~n:!:f~r~~
0
!:~~!~~;c~~~~it~~1!~r~tr:~~~:
de la fonte, l'affinernem
&
la prepararion des me.
taux. Cemot viene du Grec•üf, Feu,
&
de
TÍ,tt11,
Arr. Ce qu'on appelle
Gr11ine PJrotechnique
parmi
les Ingenieurs
3.
feu, n'cíl: aucrc chofe que les
cail~
loux,
bal~
de plomb ou carrcaux de fer que l'on
cnvoicfur les cnncmis par le moycn de ccuaincs
P Y T P YX
pieces de canon forr coum:s qui onc , commc nos
mortiers , un
fon
grand ca.libre.
PYROTlQyES.
[.
111.
Sorte
de
medicamens
qui brU.
lcnr.
U
yen a de
m>~s
Cortes..Les uns Com trCs-doux,
comme les Veficaroires , qm par lcur ardcur fom
feulemcnr des vcílies (ur la partie oil' on les appli-
¡1~!:n~e~:l~~~d;·~~~e~l~!~:~i~~llg~i~~~
i:i
c~h~~~
vive • le vimol calciné
&
amrcs mc:dicamcns far–
cophages ;
&
les autres ne brU.lcnc pas íeuJemcoda
peau, mais ils brU.lenc auffi cellemcnr la
cl1air
de
delfous, qu'ils
foot
une
crnU.tc,comme l'arícnic
le íublimé , l'orpimcm
&
autresdone on
compof~
les cautercsappcllés
Pountú/J.
Ce moc cft Grcc
llnt(MTll'm,
Q..w
a la faculté de brUler.
>
P YT
PYTHONISSE. f.
f.
Femme Sorciere
&
Dcvincrdfe
qui par laconnoilfancc: que l'Efprü malin
!ni
don~
ne , prédit les chafes fucures. Ce mor vienr de ce
que les Grecs appclloicnt
PJfho,,1
les Efprits
qu
1
ai–
doicnt
~
prédire
l'av~nir
J
peut-~cre
a
caure qu'on
appcllott Apollon
n.9m,
&
la Precrelfe qm rcndoit
fes oracles
::....9•~.
Ce Dicu avoic
été
furnommé ainfi
:l.
caufe du íc:rpem P.ychon qu'il avoit cué. La
Pyih~
nilfc dom il cft parlé daos l'Ecrimre ,
fic
paroiuc
devane Saül l'ombre de Samucl qui lui preditlc
tems de
f.¡
mOrc.
.
P YX
PYXACANTHA. f. m. Arbre épineux qui ofes brao.
che~
longnc:s pour le moins de crois coudées. Ua
quancicé de feuillcs
J
&
les a fcmblables
a
cellcsdu
bouis , d'oU il a pris le nom de
•11té~.s.
,
de...(-.,
Bouis ,
&
de
~.9-...i
,
Epinc. $on fruit cíl fc:m'bla–
ble au poivr.e, mais il cíl:
n~ir,
h([é, a.mer
&maf~
úf.
CetacbriJfc•llCll appellc •llticme11tLJ<i•111·