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PYR

s'appuiccomre les murs, qui fonc <le picrrcs de raíl...

le fon pohcs

&

JOintes

cnfcmble

avec

:iucant

d'a–

drelfc: que touccs les aum:s. Les

niches vuidcs

que ron

y

voit de

crois

en rrois

p1és,

&

qui _ en

ont un de l:uge

&

dcnx de h:rnccur, donncnc hc:u

~:.'~~r;l'r\~:!I~~t1c~l~~~~a~~~ct~~~~i~e~:~p~i::,d~d:~

n'y fpurott montcr fans

beaucoup

de

peine.

On

trouveaupdcíl'us unpeu d'efpacc de plcm pié,

&

cnfuitc une chambrcqui a trcncc-deux piCs de long

&

ti:izc de largc. S:i.

hauccur

cíl: de dix-ncuf piCs,

&

au licu de

voUce

,'elle a un phncher ou lanibris

{~~: J~ª:~1i~Je;~o~~

0

1

1

!r~~d~l~~~:;.;~c;~~~a~r~

0

~:~:

&

longucs de ícizc. Les deux

:meres

qui font

i

l'un

&

i

l'autrc bout, ne p:aroiJfcnt largcs que de

dcux piés fculcmcnt. Cela

viene

dcce que

l'aucre

rnoüiC de ch:icune ell:

appurée for

b

mur:ulle. Elles

;~~:~Í~~1:~~;a~

0

e~f~~tu¡·al~~g!~ ~~p~c:~tr~;!

brc.

a

yanc ch3cuneun bom 3ppuyé Cur

b

muraille,

&

l'autre fur

la

muraillequiell:de l'autre cOté.Cec–

te chamble , dont les murs fom fon uni.s, n'a au–

cun Jour ,

&

dans le bomqni cfl oppofé i

b

pone,

il y a un tombeau vuidc, fait mue d'une piccc.

ll

c::íl:

long de fcpc piés

&

large de crois ,

&

a crois piés

qnatrc pouccs de hauteur

&

éinq pouces d'ép:iif-

~~¡~·,L~~i;r;~ ;;e:~e:~a~~:~t~;~l~l1~r~~ ~:~J

~1:~h:.r:il1f~

;n

e¡~:t bee~~ l~r~~~c~~

3

~íl~:~~

1

.ei:~~

cellementdurc.que le mane:iu a peine:i

l:i

rompre.

JI

yaune autre ch:imbre

a

cOté de celle-ci , mais

t~t~sc ~~t~~~~~~J:o~u;~i~~~ft~~c~~-d~~~~~l~~~aPJ~~

iamidc:, qui n'a pour come ouvermre que

le

p:iíla–

ge d'cn bas , :iu-dclfus duque\ efl une pierre en

ttavers qui a onz.e piés de long

&

huit de 13.rge.

V

ct·s cctteenuéc

dl

un Echo qui repete les parolcs

jufqu'i dix fois. Ce manque de jour d:ms coute

la.

Pyramide, eft caufc: qu'on y refpire un air extré–

mement étouffé.

b.

Aimc:des Aambeaux que l'on

y

porte parolc tome bleue,

&

l'on s'en fournit coii–

Joun d'un

fort

bon n:imbn: , puifque s'ils venoient

:i

s'éteindre lorfqu'on en moneé bien haut, il feroit

abfolumendmpoffiblc d'en forá[. Les deux autres

Pyramides ne fonc ni

li

hautes ni

fi

groffc:s que

la

premiere. Elles n'ont aucune ouvenu[C ,

&

bien

~~~~~ers, ~o~ea:tr:u~ebr~:~~1~rn~e3~~1~

'r;:eº/:

r.::~

tre en enduite

n'e~

pas aílés combé.

Elles

paroiffenc

d'en

b.is

tout-3.-fait poinrnes dans leu[ fommet.

On

amibue ces fupcrbc::s monumens

d.

cclui des Pha–

raons qui

fot

englouti daos la Mer Rouge. On pré–

tend que les deux moindres étoient pour la Reine

fa

femme

&

pour

la

PrincdlC

fa

filie,

&

que leurs

~~rf';,~e ª~l~:~.!~ :Cisp~u~~~~nªn!fc~~~:s ~:;r~~t6

en émir l'emrée. La grande étoic defünée pour ce

malheureux Monarque ,

&

comme il n'a pasen be–

foin de cornbeau, elle efi: toii1ours dcmeurée ou–

vene.

11

y

a

une autre Pyr:imide

d.

feize ou dix-Íept mil–

lcs

du Calre , qu'on appelle

la P]YAmide de1 M1-

mit1,

:i.

c1uíe qu'elle cCl proche du lieu oll elles

fe trouvem. Elle eCl auffi grande que les deux

moindres des trois dont il viene d'Crre parlé , mais

bien plus rompue. Elle a centquar.tnte-huic dcgrés

de grollC:s pierres pareilles

i

ccllcs de-; autres ,

&

il

~::i'l:~;t:~h~~~~[~~ r~~~';~~1%

1

i:~mdb~ecb·;~"~~

Nord.

&:

d.

trois piés

&.

demi de largeur

&

qu;me

TomeII.

PYR

dt haucenr. On defcend au dedans cncore plu1

ha<; qn'd.

la.

grande Pyramide ,

&

ti

n'y

a

rien

:l.

obferver qu'une !:i:tllc au fond , dom le

1

planchc.r

cíl d'une élev..tion extraordinaire. O!!elqucs-uns

~~:1~tv,e~rd~e-~~º.t,;~a:fc~~~~d~j'~~~~c:i::';;é;:~=

d~nt

que le Pamarchc Joíeph

batir plufieun gre–

me,rs

e~

potnce pour y amalfer le blé d'Egyp1e; ce

qm a fan mvemer les Pyramides. les autres le

dé–

nvem de ,,,, , Feu,

3.

caufc qu'cllcs s'élcvent de

mCme que le feu monte.

eu/'?c~:;t;Úsr~~~~o1~~~1!c::~~:;:

1

~~r~;s, ~";!~1Í;

~1i;~: f:;¡t~~~scÍu~f;:r:~!~f,

1

~~~~~~f~:~~~º~~n~~~

liblemenc en pointe.

Les Plomb1ers appellcnt

Pyr1tmiJe,

Un morceau

~~~~

0

~:

1

~u~º[:;ép~~¡1fJ::d~~em~i}o~es.m~te r;:~;,;;~

de plomb foOoent d'ordinaire une giroueue.

Parmi les Gantiers ,

PJram1dc

cCl

un

morceau de:

bois tourné en pommeucs , gros comme le bras ,

:ar!~a;t,t~;~~!!é&"cst~~~: ~c:a~d~.nt

pour élargir les

PYRER.

v: n.

V1eu~

mot. Suppurer.

~elques-uns

le

font vente de

:r.u,

Pus.

PYRETHRE.

f.

m.

Pl•ntc dont les fcuillcs

&

les

branches rcO"'emblent au Daucus fauvagc

&

au fe-

Íe0~~l~bfe1u~e~~[~~;~~c~~~~u;:,¡~gea~~n~:ºíar~~f_

feur d'un poucc ,

&

d'un gollt

forc

brüla~t

&

chaud. Elleen longue

&

de couleurronfre titant fur

le noir. Etanc tenue.

d.

la bouche

&

mkhéc , elle

:u–

rire qu:mtiu: d'humeurs piruiteuíes ,

&

f.1ir dilhller

beaucoup de falive; ce qui

la

fait appeller

Hcrbtt

falin11ri1.

Elle eíl

:rnffi

trCs-bonne au m:il de dents

qui vienede caufe froide,

:i

une douleurde erre in–

veterée .'

3

l':ipoplexie •

·ª

l'ép~lepfie.,

a

la paraly–

lie

>

&

a toutcs Jes malad1cs qua prov1ennem de pi–

mitc amafiC:e dtins le cerveau. Ce moc efl: Grec ,

:ti11~u,

&

vienrde

.,,,!, ,

Feu.

JI

y a un Pyrerhrc

fauvagcqui faic écernuer,

&

qui n'dl: autre chofe

que

la.

Ptannic:a. Matthiole

dit

que les SimpliílCJ

monrrenc une autrc efpccede Pyrcdue qui croic

preíque par tour ,

m~me

daos les prés

&

dans

Jcs

Jieux que l'on ne cultive poim.

11

a les feuilles fem–

blables au panaisdc:s jardins ,

&

quoique d'abord

fa racim: ne paroiffe pas brU.lante , elle ne laiCfc p:i.s

1orfqu'on l'a miché:eun peu de tems, de brüler&

d'échauffer la langue

&

la.

gorge.

PYRITES.

f.

m. Pierre qui icmble cenir beaucoup

des métaux , rnnrpar

fa

couleur, ér.inc rant&t mar...

quetée cf:ugent

~

rantót de cuivre

&

de lairon ,

que parce <JU'elle

fe

fond daos

la.

fournaife comma

cux.

Elle

nene poun:tnt bcaucoup de

la

picrrc , en

~~ ~~:1

1

!~cn:~~/sºJ~~ ~~~!~ft~~-f~~ :

11

~cc~c~J[1~

qu'elle a pris fon nom,

:ti1,

en Grec voul:im dire

Feu. Les Apothic:iires, foivanc les Acabes , appel–

lcm

Marchajfiu

la

P:ierre Pyrite ,

&:

quoique cou–

tes les Pierrcs qui fom fcu pniCf'enc Crrc appellécs

Pyrites, touccfois comme la marchanire en read

plus que toure autre pierre , on l'appclle plus par..

tict<lierement

Pierre

J

ftll.

La Marchailite fe crou–

ve prefque en tomes les mines •

&

n'efl: pas toU–

joursde mCmc coulcur.

Elle

eíl pour

la

phlparrdo–

rée ou

ar~eméc

dans fes pailles ,

&

s'c:ngendre de

9

plus grorfcs v:ipcurs des mines ; d'oU viemque l'on

en trouve mii1ours :tux cimes des montagncs

oU

1

1

y

a

des mines d'or ou d'argcnt.

La.

Pymc , ainli

que les :intres picrrcs :\ fc:u . a la verm

d'~ch:iuffer,

de detrcchcr, de diffiper

&

de digcrer. Amíi qu

<J.nd

Pp