PUS
PU
T
roicru
lc.s
mCmcs ccremonics ; ce
qui
s'appelloit
Lit
Conform1tt'.
PURPURINE.
f.
f. Bronze moulu qui s"opplique
i
l'hu1le
&.
au vermLs.
PURUTU.
f.
m. Sorte de lcgumc du Pcrou ,
f:iic
commc une feve , mais plus pcm. Les Habitans en
fom lcur nounimrc ordinairc.
PUS
~us.
r.
m.
MAtiere corrompxe
'}Hi
fe
forme
J11n1fes
-
pArties
or)
11JA injlammatum, cont11jion, pl.iJU,
a_b-
-cis,
&c.AcAo. f:R.
Lcfangcxrravafé&croup~-
íant
da.nsla partic fermente bicntór.
JI
s'éch3utfe,
fe g
onRe, fe corrompt en pus ,
&
on
app~llc
ce–
la
S
11ppHrer
;
ce qui arrivc
~e c~t~c
maniere :m
~~:~ ~~~~~~ ~~~:pl:~t~nÍ:!i;~;u~~~~es
c'e
f~~i
r:cíl:c s'ép::aiffit
r=u
:i
pcu ,
&.
fe prcnden
gnu~1caux
;i
mcfurc qn'i fe C?lTOrnpt.
_Il
coi:itta8:c
~ne
a1grcur
ou une acidité pumde,
qu1
excuc cnfwtc une cf–
fcrvcfccnccacrc avcc les fcls
volacils
&
huileux du
íang
m~mc.
Ceuc effervefcence s'augmemanr, non
Íeulemem caufe
un
fentimem de chaleur plusgrand
que de coU.mmedans la parcie affligée , mais en la
gonRanc au mi\ieu de
fa
~irc?nferencc,
clic
1:\
grof–
fic
&
l'enAamme extr3ordm:urement ,
&
la ccnfion
des pardcs produir une doulcurdillcnÍtve accom–
pagnée de pulfañon
i
caufc·desaneres done le
mo1~vcmcm eft emburarfé. En6n le fang fe converm
en
pus par l';icidc qui prcnd prefque
to~jours
le
ddfos aux autres príncipes¡,
&
c'cft ce
qm
lui don–
nc
la
coulcur blanche. car les acides mClés avec
)es huilcux
&
les fulphureo-falés onr accoümmé
de paroícrc blancs.
PUT
l'UTCHAMIN.
f.
m. Nom que le.s Souvage.s de la
~~r;:~~i!~º~~f:~~~l~°:~c?c~bf;~~~1r~;:e;r:e~~
~~~~Ji~~~e~¿~~n~; ;~~~i~e~ J:~n~~r~ bo~ ~~~~~
tems-U , mais avant qu'1l alt auemt fa ma1umé,
il ell:
&m
5.pre,
&
allreinc la bouche avec dou–
lcur.
J>UTE.
f.
f. Vicnx mor. Femme débauchée • Cuivant
ces vers qui fe trouvent dans le Roman de la Rofc.
T•1ttt1, tflu,firt:r-,oufuflu,
De fAit ()U de volontt'putts.
Ce mor amrefois vouloir dire Filie, venanr de
P11-
ta,
Pccire filie, de mCmeque
PutuJ
fe difoitpOllt
Pecic
gar~on.
ll
y en
a
qui précendent
que
ce foic
une fincope du mot de
PHAnte.
On a
die
auffi
Puta–
ge
,
pouc dirc ,
D~bauche
avcc des femmes.
Et tout
efl leur
intmtiom
,
Et lt áefir de leHr corAge,
En
ltclurie &mput11ge.
P11ttrit,
a éré dicdans le mCme fens.
D'rurogntrit
,
dt pHttrie
ScAndalt &br111t.
On dir cncore
Put11ffer
,
pour , Frequenter
les
fem–
mcs t\ébauchée.s;
.Alltr
en
puttfJ,
pourdire, Al–
lec en pcrdition;
&:
Puttfo7,
pour, Mauvai(e
foi.
TAntcruel& áepHttfo7.
PUTOIS.
f. m. Eípece de Bclene ou chat fauvage
qui ::i. le poil brun.
On
l'a appellé ainfi du L::i.tin
PHt1á11s,
~¡
pur, icaufc
de
fa
pu2nrcur.
On
ne
PY C P Y R
29s
lailfc
p~.s
de faicc des fourrures de
f.t
pcau.
PUTRE.t-lER. v.
a.
Termcde \ hymie. Rcíoudrelcs
corps par ponrriture nacurelle ; ce
qui
fe faic par le
moyen de
l'humid1ré
prédominanrc fur Je (ce.
P.arconfet}UCntputrcfaébon
&
puanreur ne
fonr
pas
íy–nonymcs , corrunc le fom c:nrcndce les Furcuerilles.
PY
e
PYCNOCOMUM.
f.
m. Pbntedondes feuillesfonr
femblablcs
2.
la Roquecce ,
mai~
plus épa1fics, plus
aprcs
~
plus mordantes. Sa ngc clt quarréc ,
&:
porte
fa
,A.cut ainfi que leha.filie. Sagrame
en
ícm–
blable :i ccllcdu marrube ,
&
fa
racint! cft noire
ou pile ,
&
ronde comme une perite pomme,
ayanc une
ode~r
de cerre. Le Pycnocomum , done
~~;sº; c~~~u~~~u~
0
,
Gcrr:ir'
d~~il:sd~:~~;~l.c~i)~~~=
~¡:~d;r?t~i ~~ ~:~~~:~ce::rc;i~i~~nd!u~~ J~a:~~:ª:
d~ul~egdr%r~~nfce:1!:~h:tt: ;e%l~u·:~~~:se:~~:r:v~
enRürcs
>
&
anire auffi couccs épines
&
tron~ons
qui fonc demeurés dans le corps. Mauhiole avoue
que cette plante lui cíl: encieremem inconnue.
PYCNOSTYLE.
f.
m. Ediliceou lescolomne.s font
(j
prdR:cs, que les emrecolomncrncns n'onr qu'un
diamem:
&
dcmi de
la
colomne. Ce mot vicm du
Grec
:irv•••r,
Epais • oll
il
y a beaucoupd'une chofe,
&
de
~""
• Colomne.
PYCNOTIQUES.
f.
m. Medicamens qui fonr d"une
natucc ::t.queufe,
&
rdferrem foiblemenr , c'dl-:i–
dire, qu'ils peuvenr bien condenfer les pctits pa–
res, mais non pas rourc une parcie. L'eau froidc
/1
le pfyllium, Le pourpier,
la
lcnrille du marais,
&
le
fimptr vivum
fonr de ce nombre. <..e mor cft
Grcc, n•11tT1ur.
&
veuc dice, Qui a Ja vercu de
condenfcr.
PYL
PYLORE.
f.
m. Terme de Med<cine. Orifice infe–
rieur du venüiculc • par oU les cxcremcns paífenc
dans les
inrdlin~.
En
Gr~c
n>.111•r
•
qui fignific
propremcm Pomer , de
~~.
Pone ,
&
de
,;,
1
,¡,,
Gacder.
PYR
PYRACHANTA.
f.
f. Efpeced"épine toüjours verre.
Sa
fcuillc rdfcmble
i
cclle du Phillyrca.
11
pouífe
quancité de bouquers de flcurs blanchc:s
&
de grai–
nes d'un beau rouge, dom l'Cclar l'a fa1t nomtncc
Bu1ffen
1tráo1t,
Les Medcs en
fom fon
friands.
PYRA~IIDE.
f.
f. Terme <le Geomerrie. Co'J's foli–
de qui finir en un feal poim
&
qui eft temuné par
~~:é~.r
de furfaces criangulaircs que
fa
bafe
a
de
On appelle Pyramide
tri11ng1tlAire
,
'IHadrAngH–
l111re,
&c.
celle done
la
bafe,
a
rroi.s, quatrc cO–
tés, &c. Le poim ol\ ab&ucit la Pyramide s'appelle
fa
Pointe
ou fon
fommu.
Toute P)•ratnide c:ll
la
troifiémc patrie d'un
Prifme
de mCme baíc ,
&
de
Ícc~cen!
1
:
0
;~~~ :O~Íu~~~::eR~:;;~id~
>
f¡
/a~~~~I~
ri~ic:r
fo
baícpar
la
rroifiéane parue de
Ía.
hJu1cur.
Les Pyramides
fimblables
Com clone
:1.uffi commc les
prifmcs
&
lesparallclepipedcs fcmblablcs en raifon
criplée de letus cCnés homologues. Ce mot ellGrcc,
k~~~~ :~¡~~ ~!'~~ feªf~~.L:~;fut1u~
3
e~~~ ~~:
numens del'Anciquité fonclcs Pyramides d'Egypre.