PUI PUL
On appclle g_r:indenrs
commtnj}mible~lenpuij¡;l~ce
,
commenfarablu m fico11dc
,
tfZ
troifién:e
puif–
fance
,
&e,
Celles qui ét:mt incommenCurables
daos leur premiere puiíl3.nce ,
font
des quarrés ou
des cubcs ,&c. commenfurabJcs. VOyez
INCOM–
MENSURADLE.
PHiffa11ce
eft encore un cermc de Mechaniquc
&
fe dlc de ce qui doit agir pour mouvoir ou. pour
fomenir un
poids.
Il
s'oppofc rnl1jours
:1
Po1d1.
Voyez POIDS. Un poids qui en c:nleve ou en
foucient un aurre deviene une
puift1ncc
:i
fon
é–
gard. Ainfi les mees de poids
&
de puirlance peu–
vcnc atfés fouvenc convenir
i
la
rnCmcchofe.
Force
cft la mCme chofe que puiífa.nce.
.
Pui./fancc d'11n verre
en cerme
d'O~uque
ell la
diR:ancc de
In.
convexité de ce verrc a fon foyer.
En maticre fcodale ,
Puif{ance de Fief
eíl: un
~:o~~~~~~º:":if!cJ~:g~
0
~¿;e~~~~~itd:liuf~~\~;~~
~&b;~h~~~x :J~'ilfoci~ ;~?:cu ii~~~~~~ d~eÍo~!º~¿:.~
dcur.
J>UlTS.
(.
m.
T rou profond, creuF áe main d'hom–
me pour avoir áe l'eau.
A e
A
o. FR.. On
faic
ce
rrou dans h terre juíqu'i-ce qu'on :Üt trouvé l'eau
&
on l'::i.ccommode enfuite de tellc force que l'on
en puiífe tirer qu:md on veuc avcc une corde ou
mure chofe. Le Puirs eíl:: rond d'ordinaire,
&
on le
fuit
ovale quand il doic Íervir
a
deux propriecaires
~~
0
Ía~cnal~~~
1
~~tfc;~;a~~~ J~f~~
1
;sn~~:~~~~~;sd;¿~
a.u deffous de la haureur de fon :ippui. On appelle
Puits commun,
Celuiqui ell: dans unerue ou d:ins
une place pour
la
conunodicé
~u pub~ic
..On lui
donne plusde largeur qu'i un PultS
parnc~ther. ~e-
~~iri~~·ro;~~Pfo~1:a~:~~ rie;~:
fo::
d~~l~~~~~eq:o~~
vam. 11 n'a pas ordinairement deux piés
d'e~u
pen
4
dant l'écé. On r.:lpporte qu'il y a une Provmcc de
la Chine oU il íc trouve des Puirs de feu , q:muue
nous en avons d'eau. On mee des Vaiífeaux íur
~eu:r.onvenurc
, pour y faire cuire rouc ce qu'on
P11it1
áe carriere,
fe ditd'une ouvermre ronde,
&
crCLtÍéc
:i
plomb ,
p.lrlaquellc on tire lespicrrcs
d\me carriere :ivec
uneroue. Elle doir avo1r dou-
~~:(cJ
1
i~}i;tés
de diamcrre,
&
l'on ydcícend par
P1JitJ
,
en termes de Guerre , íignific la profon–
deur que le mincur
foit
dans les terrcs ,
&
d'oU il
poulfe des galeries , pour preparer des fourncaux,
ou pour aller chcrcher ceux
des
Ennemis
&
les
évemer.
P1úrs.
Tcrme de Marine. Enccintc de planches
qui forment un qu:uré au fond de cale , pour
y
puiícr l'eau qui emrcroic avcc aboncfoncc. On _ap–
pelle aulli
P11ir1,
Une grande profondeur, qm fe
uouvc
a
Ja
mer dans un fond uní.
PUL
[>ULEG!UM.
f.
m.
Ce
n"e!l
outrc chofe que le Pou–
liot . quoique quelques-uns en dourenr ,
:i.
cauíe
que Diofcorif{c en p.:1rlant du Pulegium n'a dé–
crit ni l'hetbe ni fes fc:uillcs. Manhiole die que
lc:s plus doll:es Simplifies ciennem pour cerr:iin que
c'eíl:
b.
meme herbe • non íeulement
a
caufe que
le Poulioc a les mCmcs
propl'i~tés
que le Pulcgium
de Díofcorlde. mais parce qu'1l eíl: [Ollt-i-foir con–
forme:
:i la
defcription quºen fait Plinc, '1ui met
~~~: ~~~cfc!~t~~~:~r~ I~mfli~~q;~~;':. ~~u:
1
~!ª~~
T~nu
II,
PUL
Pnlegium
,
vient de
Pu/ex,
a
cauíe que les B.cun
du poulior fonr mourir les puces.
PULENT ,
ENTE.
adj. V1cux mor.
Pu~mt~
LeJdents os pleineJ de reffeir
•
Et
de pu/ente pourriffeir.
PULMONAIRE. f.
f.
Herbe qui cro1r aux fora.,,
d::ins les croncs des chCnes
&
d'amres :ubres fau–
vages. Elle
dl:
alfés
femblable
:i
l'hepatiqtte, plus
feche
&
plus large en rondeur , verce deílüs ,
&
pale du cOté de la cerre , avec plufieurs t:lches. Sa
figure approche de cello du pomnon , ce qui lui a
fait donner !e nom de
PHlmonaire,
fice n'eíl: qu'el–
lc l'aic pris de ce qn'on
la
fait fervir aux ulceres
;~ar~~~:~º¡º~~~'A::~~~~s~~rfe~
!1~ª;:~~:'tS~~~
ches que rouges, l'ordonnam auffi :
:i.uxdyfenceries.
M:urhiole diequ'cllc cíl: bonne encore aux chevaux.
boullifs
&
:l
la rnux dubcfiail. II y a une autre her-
,,;;~~~~~/:~;~~t~~~~~~~l~i-;~~~~c~n:PJ~~~:C~'~º~
~C:1:~~
1
:
1
1;[~\~~~~:~
1
l~~;r~;~
1
~~:c~e~~y;~~~~=-P~ft~
produi[
fa
rige au printems ,
&
:i
la cime de cene
tige fom des Reurs rouges femblablcs
:i
cc:lles de
L ingutt. canis.
Plufieurs
Í~avans
Modernes
la
tien–
nent finguliere aux ulceres du poumon.
PULPE. f. f. La panie des fruits bonne
:l
manger,
qui leur ricnr lieu de
~h.
:J.ir.
Elle eíl: entre la pelure
&
le noyau ou les pepm
s ,cc;ii:nme dans les ceriíes
&
les pommes. La Pulpe cll lc parenchyme de:: l'ar–
bre , qui s'éceod
&
s'enff.e par le moyc:n d'un fue,
J~~e~?~fc~d~vren~:~~g;;;,b~~1f;:~
0
~~~ ~~~oh~~
En lacio
P1llpa,
que du Laurenc
faü
venir dePif/...
pare,
Titcr. Beaucoup diíenc
PoHfpe.
PULPITRE.
f.
m. Pcm meuble de bois fait d'un ais
incliné fur un rebord qui l'arrCte par le bas,
&
done les gens de lemes fe ícrvem dans le cabinet
pour foUcenir quelques livres. Il
y
en a d'affés
~~ª7!
5
g~~~Jr~~;éu:r~~:er~~c:1.
11
ª{::'c~u~r~~~"J~~
glííc fonc de grands Pulpirres. On ne prononce
poinc
l'
L
dans ce mor. 11 vienr du
lacio
Pulpi–
fHrn.
Pulpitre,
dans l':mcicnne Architetl:ure étoit chés
les Grecs
&
les Romains·, l'endroit du chearre,oU
ron foifoir des déclamarions ,
&
oU les Aé!:c:urs ve–
noient recicer. C'éroit la mCme chofe que le
P_rof–
ceniHm.
PULSAT!LLA.
f.
f.
Sone dºherbe que Fuchfius o
mi–
fe dans fon Herbier pour l'Anemone incJrnace,
quoiqu'elle n'::i.itpoint de rapponavec l'Anemone.
Elle pouíle en forcanr de cerre une fcuille fon
ve–
lue
&
déchiquetée fon menu, qui a une grande
acrimonie en fon goíh. en fone qu'elle n'cfi; pa.s
moins u\cerarive que
Ja
Flammula.. Au commcnce..
mcm du Primems, avam que de produire fes fcuil–
les , elle jerre une Acur velue
&
rouge garancée ,.
faite en maniere d
1
éroile, au milieu de bquclle
font de pc:cirs Ac:urons jaunes , comme ccu'x t1ui
fonc au milieu des roíes, au cccur defqudles il y
a un pctit
Roe
rouge. Dans le dehors • au pié de
1.:1
fleur qui cft
:l.
la cime de la tige , il y
:a.
un au–
tre Aocvelu, íemblablc:
:i
de b foye ftne, foir pour
Ccre dclié, foit pour Crrc liílC
&
poli. Sa grainc eft
cnfcrmée dans un chapiteau velu
&
blanc, qui cll:
b~~ir;i~ ~~
1
fo~~~~~~~ ~~r;ee~º!~;n~~r;:~~~e
3
ail~:
íi
que celle du chamelc:on ,
~
doucdrre,
&
non
;~~~d~:~~o~~~fa~[~~c:~ll;~~~r
1
e"C:~~~:~n(:i~~~
Oo ij