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PTY PUC
Hereriques méprifoicnt auJli l'ancicnne loi.
PTY
l'TYALISME.
f.
m. Terme de Medecine. Sympro–
mc qui fuic
la perite verolc. Quoiqu'1l
Coit
ra~
re ,
il
ne laiífe pas d'CtJC ÍOuvenr obfc:rvé par
S.r–
denham ,
qui
cnfcignc la mechodc de le
guc:r~r,
en expliquanc de quellc maniere il faur remed1cr
aux fievrcs. Ce mor ccí"Grcc
711P•>.11µ.,
,
Crache–
mcnt, ce qui fair coonoirre de qucllc nacurc cll:
ce fympromc.
PUB
PU BERE. adj. On appelle
Puberes
en Droit, les
Filies qui ont :mcinc
l'ige
de douze ans ,
&
les
p
g~<j¡°~~ f.º~~n.;;,r~~~~~~dccinc.
11 ne Ce die
que de
):a.
fecoode parcic de l'os
ifc~Uon
, ou os
barré.
PUBLJCAIN.
(.
m. On appe!loit ainfi patmi les Ro-
'
;u~~~s: ~~rn~%é:~~r ~~~r i;:1Ji~~
5
x ~h~er~c;:tr::
qui reooienr les Publicains pour des pcchcurs
&
des
gens
3.
dcrcftcr; ce (¡ui a fair dice
3.
Je.sus-CHRI!T
en parlane
a.
fes Difciples ) que
e
elui qui refH/erA
á'~coMer
les
aámonititJns
áe /'Eglife, doit itre/Hi
comm~
un
PA)ell
OH Nn
Pub/icAin.
PUC
PUCE.
(.
f.
Pecit iníeélc qui mord ,
&
va en fau–
rant ,
tic
qui s'attachc principa emcnt
3.
de cercains
animaux , commc aux Chiens , aux cha(S
&
aux
renards. Les Puccs mordent auffi les perfonnes,
&
rcndent
(0Ut
rouge l'endroicde
la
cha1r 9u'elles ont
rnordu, mais elles ne s'accachent jama1s aux per–
fonnes mones , non plus qu'i celles qui tombent
-<fu hauc mal, non pas mCmc aux maribonds,acauíc
que lcur fang dl corrompu. Elles ont íix jambe:s ,
dom chacune a crois joincures divcríement anicu–
lées. Quand la Puce veucCauccr , elle éccnd fes íix
jambes en mCme tcms ,
&
ces differcncs anides
venanc d. Íe débander eníemblc , font comme au–
ca.nede rdíons , qui par leur venu claílique, lui
fonc faire un íauc
fi
erompt qu'on
h
perd de vl1e.
On .clic qn'il n'y a pomt de Puces en Laponie, par–
ce que c'dlau fortdc )'éré qu'elles naiffent,&qu'il
n'y a preíque poinc d'écé en ce pays-l:L C'eft
h
pouíliere
&
l'urine qui les engendrenc. On les
charfe avec de
la
décoll:iond'aríenic
&
de fublimé,
ou avec de
la
chaux vive mClée dans de l'ellebore
blanc. Les Aeurs du poulioc, de la coloquincc
&
de la ruc leur fonc auíli forc concraircs auíli bien
que la femence de rave1& decumin. En latin
Pu/ex,
ou de
P11lvi1,
Pouíliere , ou de
Pulh11
,
qui veut
din:, Noir , caufc de la couleur noirc: de cet
in–
íeéte.
On appelle
LN1utte
d
puce
, Un pecicmicroíco–
pe quiaus,mencc les efpcces des objecs, éranc appli–
qué
a
l'a:tl.
hc~b: d!ne:\:sªf~¡1~:rt:n~;:at::::
1
v;lt~~~Pte~~~
hlablcs
a
l'olivier,
&
la
Aeur jaunc
&
fi frCle qu'el–
lc: s'en va en papilloees. Ce n'dl: aurrc chofe que
le pfyllium.
PUCE.LAGE..
(.
m. Les Orfevres onr appellé ainfi
amrcfois , Un agrémcnc qui pcndoic au demiceinc
d'argcnc ,
&
qui étoi( fair en maniere: de pccit
i>U'~~-L~~."1. ts:~ t";ºr~~~~~m:fi\.iir
a
peu
PUG PUI
~~~:.~~:e
1
!·~~~:.a::1~¡~2~~~ft
moins grand,
&
F~~!~~:;.~·n;~n~~eªS!:~lÍC:~~su~e~~~~e;~::~
i
grains.
PUCHIER.
v. a.
Vicux mot. Puifer.
PUC.HOT,
{.
m. Terme de Marine. TourbilJon de
vem qui fe forme dans une nue
opaq~e
• rrop ar–
demmenc échaufféc: par les rayons du Solcil.
Oa
voit forcir de cene nue commc une corne d'abon.
dance , compoíée de la maüere de la
m~me
nue
dans laquelle ce tonrbillon dl: enfermé. Cene cor:
ne defccnd en (OUrnoyam fans pounanc quiuer
Ja
nue, JUÍqu'i trempcr fon excrCmicé dansla mcr,&:
~~~e~~~;r~ f¡"~~:~ ª~~~~~~tr~:~(¡c;:~~~~
1
~~~~~
comroir un Navirc en recombanc , quelquc grand
qu'il ffit, il fcroie en grand dangcr de pe1ir.
Le&
Marelots c1·aignenc fort ce rourbillon ,
&
ú
(Or
qu'ils le découvrem , ils brouillent toutcs les voj..
J~s,
s'arrCcanc tour court jufqu'd. .ce qu'il foit palfé.
Il cftordinairemenc íuivi de grandes pluyes.
PU G
PUGILLE.
(.
m. T erme de Medecine. Meíure de
drogues ou d'herbes , qui n'cllaucrc cJ1ofc: que ce
J~~;~s. ~~v~~~; J:~~:~ep~~~;;~;~~~~~i~ ;~ci~~g.trois
PUGNER. v. n. Vieux mor. Combame , du
:acin
Pugnare.
Y eH
qu'il
1uJfait q11ane(il
bAtAille
011 pugnr.
PUi
PU I
S.
Prepofüion de cems , qui a été autrefois
employée pour
Drp11i1
,
comme en ces cxcmplcs>
p1111
que li mo111 fstt eflorez..
, pour dire , Depuis
que le monde fue créé,
&
Puis let
cie11x,
pour, De..
puis Je del.
PUISARD.
(.
m. Pules bici
a
pierre feche dans le
milieu d'unecour>
&
que couvrc une picrre trouée,
~~n~eda~esn~e~:r!~so~ª~;p:l~e P~~fu~,~tr~c' 5~;
le corps d'un mur, ou dans le no
y
au d'un cfcalicd
viz , Une maniere de puits ave
e
un ruyau de bron-
~~ul~n~.et;n~:~JtJe~Up:ija~~~xd~foucr~:b~e~~~~
p~tfa~~ ~::r;::eH:~·e~~c~~:Cif:sr;~l~;r~~~(d~
f
ourccs. lis onc lcur cornrnunication par des pierrécs
qui poncm muces leurs caux dans un reccprnclc,
d·ou ellesencrent dans un aqueduc. Les amrcs fonc
cenains rrous daos les aqueducs , qui ponenc
des conduüs de fer
&;
de plomb , pour vuidcr
l'eau qui pcut s'Cchapper des tuyaux dans le ca–
nal.
PUISSANCE.
(.
f.
Terme de Philofophie ícolafü–
quc. 11 fe die de ce qui n'cft pas aétuellemenc une
~~~e~~~ ~~Í~~;e
1
~~itnfiu~J~~:~d :~~~~j~l~C~~ ~~
pH1j{ance.
Puiífance s'oppoíe
a
Aéle.
Puiffancc:: eft auíli un rermc d'Algcbre ,
&
ligni–
fie la
muhiplic~uion
d'une grandenr par elle
mC"
me. Lagr:mdeur, non cncore mnlriphéc cíl laprc–
miere puiCfance , cctte gr:rndeur mulcipliée par elle
mCme dl h1 feconrle puiíl'ance ,ou le
tJJNarr~,
ce
prodnit multiplié par la premic:re
gr~eur
, cft
la rroiíiémc puilfance ou le
Cube
,
&
ainfi de
fui–
rc:
3.
l'infini ,
mulnp~iant
rof1jours les nouveaux pro–
duits , par
la
prenuerc
rac;11e.
P11iffen'e
cíl: la mC–
me choíc que
D'gré.
Voycz DEGRE'.