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290

PTY PUC

Hereriques méprifoicnt auJli l'ancicnne loi.

PTY

l'TYALISME.

f.

m. Terme de Medecine. Sympro–

mc qui fuic

la perite verolc. Quoiqu'1l

Coit

ra~

re ,

il

ne laiífe pas d'CtJC ÍOuvenr obfc:rvé par

S.r–

denham ,

qui

cnfcignc la mechodc de le

guc:r~r,

en expliquanc de quellc maniere il faur remed1cr

aux fievrcs. Ce mor ccí"Grcc

711P•>.11µ.,

,

Crache–

mcnt, ce qui fair coonoirre de qucllc nacurc cll:

ce fympromc.

PUB

PU BERE. adj. On appelle

Puberes

en Droit, les

Filies qui ont :mcinc

l'ige

de douze ans ,

&

les

p

g~<j¡°~~ f.º~~n.;;,r~~~~~~dccinc.

11 ne Ce die

que de

):a.

fecoode parcic de l'os

ifc~Uon

, ou os

barré.

PUBLJCAIN.

(.

m. On appe!loit ainfi patmi les Ro-

'

;u~~~s: ~~rn~%é:~~r ~~~r i;:1Ji~~

5

x ~h~er~c;:tr::

qui reooienr les Publicains pour des pcchcurs

&

des

gens

3.

dcrcftcr; ce (¡ui a fair dice

3.

Je.sus-CHRI!T

en parlane

a.

fes Difciples ) que

e

elui qui refH/erA

á'~coMer

les

aámonititJns

áe /'Eglife, doit itre/Hi

comm~

un

PA)ell

OH Nn

Pub/icAin.

PUC

PUCE.

(.

f.

Pecit iníeélc qui mord ,

&

va en fau–

rant ,

tic

qui s'attachc principa emcnt

3.

de cercains

animaux , commc aux Chiens , aux cha(S

&

aux

renards. Les Puccs mordent auffi les perfonnes,

&

rcndent

(0Ut

rouge l'endroicde

la

cha1r 9u'elles ont

rnordu, mais elles ne s'accachent jama1s aux per–

fonnes mones , non plus qu'i celles qui tombent

-<fu hauc mal, non pas mCmc aux maribonds,acauíc

que lcur fang dl corrompu. Elles ont íix jambe:s ,

dom chacune a crois joincures divcríement anicu–

lées. Quand la Puce veucCauccr , elle éccnd fes íix

jambes en mCme tcms ,

&

ces differcncs anides

venanc d. Íe débander eníemblc , font comme au–

ca.nede rdíons , qui par leur venu claílique, lui

fonc faire un íauc

fi

erompt qu'on

h

perd de vl1e.

On .clic qn'il n'y a pomt de Puces en Laponie, par–

ce que c'dlau fortdc )'éré qu'elles naiffent,&qu'il

n'y a preíque poinc d'écé en ce pays-l:L C'eft

h

pouíliere

&

l'urine qui les engendrenc. On les

charfe avec de

la

décoll:iond'aríenic

&

de fublimé,

ou avec de

la

chaux vive mClée dans de l'ellebore

blanc. Les Aeurs du poulioc, de la coloquincc

&

de la ruc leur fonc auíli forc concraircs auíli bien

que la femence de rave1& decumin. En latin

Pu/ex,

ou de

P11lvi1,

Pouíliere , ou de

Pulh11

,

qui veut

din:, Noir , caufc de la couleur noirc: de cet

in–

íeéte.

On appelle

LN1utte

d

puce

, Un pecicmicroíco–

pe quiaus,mencc les efpcces des objecs, éranc appli–

qué

a

l'a:tl.

hc~b: d!ne:\:sªf~¡1~:rt:n~;:at::::

1

v;lt~~~Pte~~~

hlablcs

a

l'olivier,

&

la

Aeur jaunc

&

fi frCle qu'el–

lc: s'en va en papilloees. Ce n'dl: aurrc chofe que

le pfyllium.

PUCE.LAGE..

(.

m. Les Orfevres onr appellé ainfi

amrcfois , Un agrémcnc qui pcndoic au demiceinc

d'argcnc ,

&

qui étoi( fair en maniere: de pccit

i>U'~~-L~~."1. ts:~ t";ºr~~~~~m:fi\.iir

a

peu

PUG PUI

~~~:.~~:e

1

!·~~~:.a::1~¡~2~~~ft

moins grand,

&

F~~!~~:;.~·n;~n~~eªS!:~lÍC:~~su~e~~~~e;~::~

i

grains.

PUCHIER.

v. a.

Vicux mot. Puifer.

PUC.HOT,

{.

m. Terme de Marine. TourbilJon de

vem qui fe forme dans une nue

opaq~e

• rrop ar–

demmenc échaufféc: par les rayons du Solcil.

Oa

voit forcir de cene nue commc une corne d'abon.

dance , compoíée de la maüere de la

m~me

nue

dans laquelle ce tonrbillon dl: enfermé. Cene cor:

ne defccnd en (OUrnoyam fans pounanc quiuer

Ja

nue, JUÍqu'i trempcr fon excrCmicé dansla mcr,&:

~~~e~~~;r~ f¡"~~:~ ª~~~~~~tr~:~(¡c;:~~~~

1

~~~~~

comroir un Navirc en recombanc , quelquc grand

qu'il ffit, il fcroie en grand dangcr de pe1ir.

Le&

Marelots c1·aignenc fort ce rourbillon ,

&

ú

(Or

qu'ils le découvrem , ils brouillent toutcs les voj..

J~s,

s'arrCcanc tour court jufqu'd. .ce qu'il foit palfé.

Il cftordinairemenc íuivi de grandes pluyes.

PU G

PUGILLE.

(.

m. T erme de Medecine. Meíure de

drogues ou d'herbes , qui n'cllaucrc cJ1ofc: que ce

J~~;~s. ~~v~~~; J:~~:~ep~~~;;~;~~~~~i~ ;~ci~~g.trois

PUGNER. v. n. Vieux mor. Combame , du

:acin

Pugnare.

Y eH

qu'il

1uJfait q11ane(il

bAtAille

011 pugnr.

PUi

PU I

S.

Prepofüion de cems , qui a été autrefois

employée pour

Drp11i1

,

comme en ces cxcmplcs>

p1111

que li mo111 fstt eflorez..

, pour dire , Depuis

que le monde fue créé,

&

Puis let

cie11x,

pour, De..

puis Je del.

PUISARD.

(.

m. Pules bici

a

pierre feche dans le

milieu d'unecour>

&

que couvrc une picrre trouée,

~~n~eda~esn~e~:r!~so~ª~;p:l~e P~~fu~,~tr~c' 5~;

le corps d'un mur, ou dans le no

y

au d'un cfcalicd

viz , Une maniere de puits ave

e

un ruyau de bron-

~~ul~n~.et;n~:~JtJe~Up:ija~~~xd~foucr~:b~e~~~~

p~tfa~~ ~::r;::eH:~·e~~c~~:Cif:sr;~l~;r~~~(d~

f

ourccs. lis onc lcur cornrnunication par des pierrécs

qui poncm muces leurs caux dans un reccprnclc,

d·ou ellesencrent dans un aqueduc. Les amrcs fonc

cenains rrous daos les aqueducs , qui ponenc

des conduüs de fer

&;

de plomb , pour vuidcr

l'eau qui pcut s'Cchapper des tuyaux dans le ca–

nal.

PUISSANCE.

(.

f.

Terme de Philofophie ícolafü–

quc. 11 fe die de ce qui n'cft pas aétuellemenc une

~~~e~~~ ~~Í~~;e

1

~~itnfiu~J~~:~d :~~~~j~l~C~~ ~~

pH1j{ance.

Puiífance s'oppoíe

a

Aéle.

Puiffancc:: eft auíli un rermc d'Algcbre ,

&

ligni–

fie la

muhiplic~uion

d'une grandenr par elle

mC"

me. Lagr:mdeur, non cncore mnlriphéc cíl laprc–

miere puiCfance , cctte gr:rndeur mulcipliée par elle

mCme dl h1 feconrle puiíl'ance ,ou le

tJJNarr~,

ce

prodnit multiplié par la premic:re

gr~eur

, cft

la rroiíiémc puilfance ou le

Cube

,

&

ainfi de

fui–

rc:

3.

l'infini ,

mulnp~iant

rof1jours les nouveaux pro–

duits , par

la

prenuerc

rac;11e.

P11iffen'e

cíl: la mC–

me choíc que

D'gré.

Voycz DEGRE'.