QUE
tAcé
d'unc j:unbc,
&
l'aurre de l'autre
,
.::iprCs 9.uoi
on les ferre forremenc :wc:cdes cordes.
Sl
le Pauent
n'avouc rien au Rapponeur qui l'imerroge , 1:
~cíl:ionn:iire
,
i
·grands coups de martc:iu , lut
f.m emrer un cllin au milicu desdeux ais qu'il a en–
tre les j:tmbcs.
~and
il
lui en cnfoncc quatre,
c'dl: la
~efbon
ordmaire;
il
lui en cnfoncc huir
pour l'cxtraordinai1:e.
QUf.UE.
C.f.
La parne qui termine le corps de l'ani–
mal par le dcrrierc. Elle diffcre , felon lc:urs dívers
gcnres ,
canc
pour l'ufage que pour
la
figure. Aux
animaux
3.
qu.mCpiés, elle ell:ordinaircment
C.>U–
VCHC
de
po1l
&
garnic
d'os,
&
(en
:i
les émoucher.
Les oiícaux ondcnr qucue de plumes,
&
les poif–
fons l'ont de carcilages
~elle
lcur
fen
de gouver–
nail pour nagcr. Manluoledir que dans le bouc de
la
qucne
du ccrfon trouve un ver qui eft prefque
de
b
couleur du fiel.
ll
cauíe des doulcur<> inCup–
ponables
i
cclui qui
J'a
avalé, avec des défaillance-S
de ca::ur ,
&
les mJmes accidems que cauíe le Na–
pellus. On
y
remc-lie de Ja mCmc forre qn'aux
auu
rres poiíons. La
~eue
de Cheval eíl: l'enfeigne
ou
le
dr:ipeau fous lequel les Chinoís
&
les
T arca–
res vont i la gucrre,
&
parmi
les
Turcs , c'dt
un
úgnal de bataillc quand elle el\: fur
la
teme d'un
General.
Q_UE;UE DE CHEVAL:
[.
f.
Plante qui cro1t aux
Jieux aquariques
&
qm jcne de petircs
riges.
crcu–
fcs , nouées,
&
amaíÍécs enfemble. Elles fom rou-
J;~[l~~~~::u~~~i~f~;e~~:~:µjr:~;.
ilJ¡:
p~~rtÍ~
fort en haut , s'agraffam aux croncs des atbres ;
&
quand die y efi;
e~rorrillée,
elle fair pendre une
grande chevclure none faite en maniere de
~eue
de Chc::val.
Sa
racine efi dure comme bo1s. Cette
herbe a une venu aíl:ringenre , ce qui fair que fon
jusbll en vin
efl:
bon
:i.uxdyfemeries,
&
qu'il
écaoche
le
fang
qui coule du nez. Ses feuilles
broyées
&
apphquécs fervem
a
Couder les plaies
fraiches.
11 Y.ª
une autce eípece de
~1eue
de Che–
val , dom la ttge eíl: droice , creufe
&
hauc~
de
plus
~~e~:~o~:~e~1~:sc~~~~~:: ir~~n~,~~:~~~. r~cpf~~r
molles. Dioícoride luidonne les mCmes propngrés
J~·~~:!:~~!~~~l~~~~!ºi':s~~~usei!~;
1
1;~I~~-~~
Che.val,
&
de
•e~, ~eue,
commcnce
:i
germer,
clic¡ene un germc long
&
tendre. femblablc aux
chanons des Noyers; que les Payfans de Tofcane
:~~¡;~~: ;~i~:~m;e~J~:;t'ºC~ri~~s,
1
e1:'fuif~~:
bouillir premiercmenr , & le frica(Íanr en huilc ou
~:;ce~~:~ to:~~ l~;~~a~~~~
0
l~~rér~ff-c!;~i~~Jie~=~st
qu'ils en onr le plus fouvcnt la coliquc. OE.elques–
uns gardenr tome l'année ce gcrme de
la
premierc:
eípecede
~eue
de Chcval , & le donnent
d.
man–
ger :i ceux qui
font
cravaillés de Aux de venrre.
L'herbe eíl:fort propre
d.
netrnyer la vaiílellc::qu'on
vcut cendre daire,
&
fcrc aux Tourneurs pom:
lilfcr
&
polir ce qu'ils onr tourné.
Onappdleen termes de Manege,
Chev11{
(jHelu
de
.r11t .
u.n
Cheval qui a
la
O!icue dégarnie de
poi! , commc les raes l'onc. Plufieurs follrienncnc
que l'on peur connoicre la lixiéme
&
la íepriéme an–
née d'un Cheval en exami0t1nc le rronc de
fa
queue.
lis précendentque quand le germe de fcvt: com-
1m:nce
a
s'effaccr ,
&
le creu:x
a
fe remplir ) le
uon~o~.dc
la
~eue
s'allonge,
b.
namre n'ayant
~~~,\~~~~~ fiº~(; /o~~1ré.
0
~~ri~it~l~ffit~i;;e )~
rllt,
aurremcnc
Arrfu.
pour fignifier des calus ou
TomtII.
QUE
3°>
des durect!s qui viennc:nt le long dtt ncrf du Chcval
plus bas que le jarrer
>
a
la jambe du train de der–
riere. Ce
mal
foic comber le poi!, & s'étcnd jufqu'au.
bouJer.
On ::tppellc
~we
Je
rat
,
en cermes de roer
~
U
ne roana:uvre telle
que
l
'écouer,
qui
va en
amé~
nuifancpar le bouc.
On appelle auffi de ce nom une livre ou rape
ronde
&
menue.
~eue
de
c"cho11.
Plante dom
la
tige efi: maigrc,
grele
&
femblable
a
cdle de fenouil
J
&
qui dC:s
~~r~~~~a~Í~~d~l~rn~~i~~nc~J:fu~~~ll~cr~~;~~;
les
moncagnes
fon
ombragées. Voyez
PEUCEDA–
NUM.
On appelle en Medecine ,
.f!l..!!.eue de 11mfcle,
~; a~r~~,~~ ~~~~:irse~~:~;~~~~ie~fi~
11
nÍ~~~:~
On diren termes de Chancellcrie,
qu'Vne
Lettre
eflfcelfée
a
jimple .f<..!!,ene
>
quand le fccau eíl: acca–
ch'é
i
un coin du parchemin de la Leme que l'on a
fendu exprCs. &on
dirqu'Elfeej}fcellte
d
do11ble
.f!..!!}l't)
quand le fceau ell pendanc
a
une bandeen
do~~~e~~~;~~~~~~Jeª~éJ?:n~ªé;~:red,e~:.~e
1
~~e;
cap
&
qHeue
,
pourdire , qu'Elle
n'a
poinc encore
éié eGramée,
&
qu'clle a deux chefs par les deux
bours.
.f<..!!e11e de
DrAgon.
Terme d'Afironomie. L'une
des dcux imerfeéhons de l'Ecliptique
&
d~
cercle
de la Lune, loríqu'ellc paífe dans l'Eclipuque du
Sepcencrion au Midi. On appelle
.1?2..!!,esu
de
C•me–
te
•
Les rayons de la Comete qui s'étendcnc vers
la paniedu
Ciel.
d'oU fon mouvement propre fem–
ble
l'éloigner.
.f<..!!,eue d Trmáe.
Terme de guetre. Ouvrage
détaché dom les ailes ou córés s'Clargiífent vers la.
tCte de la Campagne ,
&
vont en s'érrecifi'anc vers
la gorge.
ll
y a des renailles limpies , dt: doublc¡
tenailles &des ouvrages:i come qui fom
(~eue
d'Yronde. On
appcllc::~euede
rr1tnch!'e>
L:i.par–
ñc de la cranchéequi eíl:
la
plus éloignée des Etme–
mis. C'eíl: le lieu oU. l'on acommencéi ouvrir la rec–
re pour faire desapprochcs,
&
qui derocure der–
riere
i
mefure qu'on pouffe
la
tCce de l'attaque vers
la
Place. On dit ,
.f[!!,eHe d'11n bA11úl/on,
pour
di..
re, le rang du ferrefile;
&
.2.!!,eue
d'armle,
pcur
dice, l'Aniere-garde.
.fi<!!./Hed'Arrmde,
Terme de Charpencerie.
11
fe
dit du plus
forc
des atfemblagcs • quand on fourre
une piece de bois dansune aurre par deffus,ou
3.
cO–
ré, en fone qu'yécant emboirée, elle n'en pui(f'e
f~f~~dr,ti~infi~:~~~:~!·i~n~é~~l~::sd~tÍ~i~cu~~~
d'une hirondelle. Cela s'appellc
Affembler en
queue
d'•ronde;
&
oucre les alfemblages de cecee nacure,
il
y
en a
A
q1u1uperdHe
&
A
911e11e percle.
de
~~isªfJ:~;e~~~:qª{fi:~~~c: ~e~~{ e~nae}i~~~
hors du moulin,
&
qui par le moyen de l'engin ferr
icirerlemoulin au venr.
.fl.!!,eue de pierre.
Torme de
Ma~onnerie.
Bouc
brur
~u
équarri d'unc pierre en bouulli!:, qui fen
a.
faire haiíon en dedans d'un mur.
tim~e~:(~;:;"¡~~~gªJ:~
1
!~r::~~i;:1s~~~~o:.rr:;:
giífant depuis le centre
j~qu';i
b.
dirconfcrence)
a
caufcque c'eíl: une maniere
d'im~rari~n
des plumes
de laqucue d'un Paon. 11
y
en ade diverfes fotmes
&grandcurs.
Q
!JE.UE.f. f. VaiCfeau qui condene cinquante-quatre
íepticrs
i
huic pintes
le
fcpciei: mefure de Paris.
Q_q