R
R AA
RAB
RABAN.
(.
m. Tcrme de Mer.
Perite cordc faite de vicux
cables
&
de filcrs done on
fe fcnpour fcrler les voilcs,
~¡fcº~rA;;:sfoJ;c;o!~:s ~~c~~co~d~::ducv~~;c~:ruªfe:
c:~;~~vpettn~i;,:,,m,a:r;~;c~
u'iºf
~::;~ac;~ra~~sef; g~~~
pouc les
amarrcr
au b:iron du
~avillon
,
&
R 1bmu
defabords,
ccux qui [crvcnt
a.
les fermcr
&
a
les
ouvrir. On die
R1tb;tn1 d'
avufle
,
pouc dire , Du
corda·ge
fa.ira
Ja
main de
qu:me
ou
fü:
ñls de
e.ar-
ree.
·
RABANER.
v.
a.
On dicen rermes de mer,
Rab.tner
une voile
•
pour dirc , Y
p1ífc:r
des r;ibans ,afin de
pouvoir l'amarrcr
:i
la vcrgue.
RABAT.
f.
m.
Colee d'homme. Les Teinturicrs ar.–
pellenr
R1:bat,
Une legcre fo.son de
ceintµrc, qu'lls
donncnr aux éroffcs dé peude valcur , commc
RA·
bAt def11ie
de
chemmt'e.
C'cfi:ccllcqui fe donne aux
coulcurs bruncs.
On appelle en rermes de V:.inier,
Rab1tt
de c1tge,
Le decrus d'unc cage.
ba~n¿!,):~~ f.~~~~:sn~ft~~:~~~~~~~ ~n~==
bat ces filers
fur le
9ibier aprCs que des chicns fe–
crets, l'onr pouJlC dedans.
Rabelais s'ctl: (ervi du moc
Rab1ttJ,
pour clire,
_Des e(prirs, des lmins.
Ltt
m~mm-:r1e
do rahats
&
IHtins.
C'eíl: de-13. qu'eíl: venu le vieux mor
R"ba–
ttr
, poucdice, Fairedu bruü.
RABATTRE. v. a. Diminuer, remmcher. On dit
en tCl'mes de
Pab.is,
R11battre
un congt'
,
rabanre
11n dtf•11t
,
quand cclui comre qui
on
les a obce-
d~:;n~~uf1:t~c:ft{~~~ P;~
1
;1~fdgc~e~v~en~~~~rcfo~~
levé de
fon
íicge. On
die
en termes de M:.iltre
d'
A1mes
R1tfuttrre
laco11ps,
Pour
dice,
EmpCcher
qu'ils neporrem.
Rabattre,
Chés les Taillellr.s íignifie , Prendre
un peúr morceau del'Ctoffe, larernpher
&
lacou–
dre. Les Tnnneurs di(c:nr nuíli
R11b1tttre,
pourdi–
ce,
Jettcr
un
cu1rdaos un ple1ri.
Rabttttre ,
di:
encore un cerme de Charfe.
11
fe
clit lor(qu'un limierou un .chien rombc fur les voies
de la bCte ,
&
en donne connoiífoncc
a
cClui qui
le
mene.
On. die en termes de Tireur d'or,
Rabattrt du
~::;~Jiº~~~~~~~u;di;~a b~~~~ef~rc~ªq~~Íehf:~~p~~
le nioyen du rouec.
dir~~s~~~1~::~u:~~~~~~t,R;:;l~n~: ~a~:~~:· r;c~
qu'ellc eíl: mouillée
&
que les avoines ont levé.
RA B
On dit en termes de Manege,
qu'Vn cbt1h1l rA-–
/J41 f11enjes COHrbttUJ
,
Jorfque maniant
:i
COurbec–
tCS ,
il
pone
:i
ccrre lesdeux jambcs de derriere
i
la
fois,
&
qu'il
fuic
cous les
ceros
avec la rnCmc
juf–
celfe.
RAB6AN!TES.
(.m.
Nom qu
'onador.néaux Juifs,
qui fuivent ladoél:nne de leurs Pecesqu'on appelle
Rabb.t1nim
,
6c
qu'on diftingue par
l:i
de la feé\:e
des Cara'ices qui s'2tc.1chenc princ1palement
o.uxLi–
Vres de t2 Bible , fans rcccvoir les tradirions que le$
Rabbins avo1ent mvcmées.
Le.,
Rabbanircs , ap–
pellés auRi
RAhb101ij}es
,
&
Rabbinifles
,
fom
pro-–
premem ceux qui onc fuccedé aux anciens Phari–
licns.
RABBIN.
f. m.
Doél:eur de la loi Juda'íque, que
Ic1
Hebrc::ux appelJeoc
RAb, R11bb1
&
K 1boni
,
c'eft-
2-dire,
Maltrt,
quoique (elon ce qui a écé remar...
qué par quelqm:s-uns, Rab
t(h
un cicre d'honneur
pour ceux qui avoiem éré
rc~s
Doet:eurs dans la
Cbaldée ,
Rabbi
,
un nom propre aux IfraClites de
la Terre-Saime ,
&
Ra'1boni,
un nom paniculicr
aux Sages qui étoiem de la Maifon de DaVid.
l.esRabbins
lom de rcchercher le Doétor.n, tiennenc
qu'il
y
a une vanité homcuíc
i
faire
paroicre qu'on
voudrott écre Doékur. Auíli ne les ex:unine-t'on
~~sef;l:
1
~~~:~~~~~u~eªciéc~ditl~is 1~i
1
~~d b:u:h~
plus que tome aucre (cience , alors
la
voix commu–
ne l'appelle
R11bbm.
Ces Doét:eurs prononcenc
fue
touccs
fones
de d1ffercnds, d
~cidem
des choíes per..
mifes ou défcndues,
&
jugenrde touce madere de
Rcligion , fe melam mCm;;: du civil. lis celebrcm
les m:inages ,
&
déclarenr les divorces. I!s prCchem
&
font chefs des Académic:s. On lcur donno
les
!~~~~csr::éf~~é~fi-:~;:
1
~aª!e~~~~s
ie
~~~:v~rrº~~
les cxcommunier. Lorfqu'ils cxcommuniem que!.
qu'un, ils le maudiffcnc publiquement,
apr~~
quoi
au~un Jui~n'oíe l~i
parl.cr, ni approchcr
de
lui plus
pres
~ue
d
une to1fc
. L cntrée de
la.
Synagogue
lui
eíl: dcfendue ,
&.
l'excommunié eíl: obligé
de
(e
feoir nnds
piés
a
cerre; jufqu
'i
ce qu'un
011
p!ufü:urs
Rabbins l'ayc:nt abfous
&
beni tout
de
nouveau.
Ce
ÍOnt
les Rabbins qui examincnr ceux qui veu–
lenc
fe faire Juifs.
Ils
doivem Ctre au nombre de
rrois,
&
reprefencent au Poíl:ulanr que la Loi de
Moffc eíl: m!s.feverc,
&
qu'aujourd'hui cCux qui
l:!.
fuivent fonc forr méprifés. S'il pcríifi:e , on le cir-
~~~~~~s~:f.~~
e:
c~";;!~~~~e~~
1
~sb~~a
0
~i~
0
a~~~~s~
Cela fair,
il
eíl:cenfé Juif, comme
les
autres.
RABDOlDE..
adj.
l es
Anacomifi:cs appellcnt
SHt11-.
re r11bdo"ide,
La feconde vraic Curure du crane.
C~
rnot
dl
Grcc
;a~Jtt,/,,,r
,
&
íigoifie propremcm qui
a la
forme d'une verge.
RABDOLOG!E.
f.
f. p,,.,iede l'Arirhmerique qui en–
feigne
a
en faire facilemcnt les dcux plus difliciles
regles,
f~avoir
la
mulciplication
&
la divilion , par
lesdcux plus funples , qui
font
la
g:~nr~f
ion ll<