Previous Page  138 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 138 / 702 Next Page
Page Background

122

B-Ó O .B O R

ples,. avec leurs Couvens de Bonzes qu'il

lit

difper.

fer en di.fferenres va\ées :

&

afin-que rien ne

píh

les dérourner de l'émde , il

fir

aulli baur deux Vil–

lacres au pié de la moncacrne de Frenojarna , d'ou

b

"

d. '

L

~

·

a:·

ils tiro1enc tomes leurs commo 1tes.

a cure 1011

decerreUnivediré qui. éroicforc ricbe, n'éroicdon:–

née qu ·aux fils ou aux parens for~_proches du_ Ro1.

Les Bonzes qui y faifo1ent leur Ce¡our, ¡om,il01ent

prefque d'un ri.ers du Royaui;ne de Vome,

&

eco1enc

comme les ma1cres dans ce,m de Meaco, Le cems

qui ch:111cre

&

qui dérruit

com ,

fic

enfin rédui–

re ces

T

~11ples a hui.e cens ;

&

les Bonzes abai1•

donnerent l'érude pour prehdre les armes. lis en–

trerenc dans Meaco en 1

5

3

5.

&

brCt'.erenc prefque

emierement la Vi\le. Leurs vi.olences qu'ils con–

rinuerem juíqu'en

r

55

r.

obligerenc uh Roí du

Japon

a

chercher

~

s'en venger.

~-1

anaqu,1.

leur

M0nrncrne,

mounr rous ceux qu

11

pnt ,

&

ten–

vería pl us de la moitié des Temples qui leur éroient

demeurés. ~elques aurres Prerres d<:;s Iades

&

de

la Chine fom auffi a:ppellés

Bonzes.

.

BOO

BOOPE. f.

m.

Poiffon de mer du Brefil.

11

ah

fi~

gure

&

la grandeur des T ons d'E[pagne. On_

!~

coupe cornme les Turbors ,

&

on le

iale.

gra1{!e

refü:mble au lard,,

&

on en

fa1t

une cerrame hmle.

On a appeilé ces pot/Íons

Boopes,

a caufe ,que leurs

yeux font des yeux de ba:uf, dt1 Grec

¡3;;, ,

Bu:uf,

&

de~+ , Fa-:e, ai'peél:.

BOR

l3

O

R A X.

(.

m.

Sue mineral conctret ·;

ou

humeni'

qui dééoule des miües ,

&

qui fe congele de lui- •

meme. Le l3orax prend

fa

_coulem: de la mine d'011.

il fon , le jaune datiS la mine d'ox, le blanc dans

celi e d'argem, le noir dans la mine de pl0mb,

&

le verc ,fans la mine de bronze. Ce demier efr le

meilleur pourles.Apothicaires,

&

le jaune ¡-;our les

Orfévres. lis l';ippellenc

Chryfocolla,

cornrne qui

diroic

Col/e d'or,a

caufe de l'ufage qu'ils en font pour

fouder l'or. On s'en fercaulli pour fouderl'argenr

&

le cuivre. M. Feiibien die qu'on le tire d'une Moma–

,gne qui efr a cene lieues de Cambayerre, qu'il cro'ic

-aurli aux environs de Guz_arate , entre Bengala

&

Cambaya,

&

que tes Habicans l'a

ppel!lenr T

incal0u

Tincar.

Diofcoride défend de fe

íervi.r.du

Borax,

qu'apres qu'on l'a broyé,

&

lav

é

ea

forreq

u'il n'y

reíle aucune ordure. On le fait fecher enfuire,& on

le garde ainfi jufqu'au beCoi,n.

11

échauffe

&.

defü:–

che moderemenr , empeche_ les excrefcences mes

chairs,

&

les·confume en les rongeanr peu

a

peu.·

u

dt

dangereux de s'en fervir imerieurcmem

a

caufe

de fon acrimonie. Le Borax fe fai.c auffi par a_rrifice, ·

&

il y en a de qois forres. L'un

[e

fait en r

épanda

nt

de l'e.m íur

la

mine pendanr

tont

l'b.iver ,

juf.qu'

au

mois de Jt¡in, qu'on dérourne l'eau pour l

aiffer f

o–

cher la mine. Ainfi ce Borsix n'efr proprernent qu'u~

ne mine pecrifiée. L'aurre eíl: fait d'alun de roche ,

de nitre,

&

aurres ingrediens,

&

c'ef\:ce~ui. que i'on

fair paíler pour le Borax de VeniCe. Le cro..fiéme

[e,

fait avec de l'urine de

peri.es

enfans, rernuée long–

terns au Soleil d'écé da

ns un

monier Je bronze avec

un

pilon de meme ñ1ariere qu'a co1?íifrance 4'.on–

guem.

On appelle auffi

Bora:t:,

certaine pierre qui eíl:

clans l a tete des crapaurs. On veuc que ce Coi.e effec–

tivernenc un os de leur rete, qui fe perrifie avec le

rems; :nais beaucoup en dourenc.

BORBORITES.

[.

m. Seél:e des Gnoll:iques da~s le

BOR

fecond íiec!e. Ceux qui en étoienc, 0tme qu'ils ad.

merroienc routes

ies ordures de ces Hereriques ,

ni.mene encoi;e le Jugernent dernier. On appc::lle

Mennonite.r

enHoi1ande, ccmx que l'on appelleail–

leurs

.A

nabaptiftes,

&

ces Mennonires font di.vifés

en d1verfe~ feél:es , done !'une efrcelle des Menno–

nires de Fnfe, nommés

Borhorit-e

ou

Stercorarii,

a

caufe qu'ils admercenc dans leur communíon eseux

qui

ene

éré rejenés par les a,mes Mennonires ,

&

í01u

fi re::l.chés dans leur difcipline, que les perfon–

nes les plus impures ne leur íemblem pas

indignes

d'erre de leur'iocieré.

BORO. C

m. Ce m0r, qui- en termes de Marine

{i.

gnifie

Vai/feau, Na.vire,

s'emploie en differences

manieres ,de parler. On die

Etre

a

hord,

pour dire,

Erre au Va1fieau;

Renverfer, tournerle bord,

poUE

diue, Rev,ilier, naviger fur un amre air de vem:

Venir

a'

bord,

pour dire, Se joii;idre dans un Vaif–

feau , on joindre uh Vaifü:au:

R éndre le hord

,

pour

.dire, Vf nir mouiller dans une Radt, dans un Port:

Courir bordfur hord,

pour

di.re,

Courir for diver–

fes roures pour ne s'.6loig

n

er que le moins qn'on

pem; c'efr-a-dire, Lo.uvier

&

gouverner ranrot

a

íl:ribord , tanto,

a

bas bord:

Fa1r• un bord,

un6

bordéc

,

pour dire, F-aiue une mure , courre

a

lamer

jnfqu'a un cerrain líen :

C~11rir m fme bord que

!'1:n.

nemi

,

pot~r dire, Gouvcrner

a

frribord cu abas

bord, felon qu'il

y

gonverne lui-méme :

Mettrt:

J–

l'autre hord,

po~u dir · Virer:

Temr bordfurbord,

pour dire, Courir J 'nn coué

&

d'aarre au plus pFe,

dü _venc, en 'anei;i<l'alit qnelqne chofe:

De_bord

J

bord,

pour dire, Antant

ÍLlr

un coté dn Vai1Iea11,

que-íur l'aucre , ou bien, de pan

&

d'aurre de

la

droirc roure.

·

On die de deux Vaiffcrnux , qn'//s

fo1t bord

,l

bord,

pour dire , qu'I1s fonc pres l'un de l':mtre

de,

l'avam

en

arriere:

On

dit,

ánfi1,

Vn bord qui al–

longe ,

pour dire, que La boi;dé~ q~1e l'on c0nrt

•lorfq11e

Je

vem ell: concraire, fena la rome. On dit

encofc que·

l'on a fait

m,

b~n bord,

pour dire , que

L'ona gagné ou avánce·afa rouce éranr au plus pres

du venr.

·

.Qord

,,

la terre, bord au larJe,

TeFmes qn'ón em–

ploie lorfqii'on parle d'nn Vailiean qui courc

a

la

mer ,

&

recourt a rerre.

On appelle

BQrd de

b.1/f,11,

la tabletee

do

marbre

ou de pierre, ou le cordon de ga2ion ou de rocaille,

qui pofe

fur

le, peiir mur ·cirrnlaire, quarr~, ou

a

pans d'un baffin d'eau.

BORDAGE.

[.

m. Revetement de planches ele

che–

ne , -qni couvrent les membres d'un Va¡,{feau, ou

qui r.erve¡;¡ra en faire ·le de{!us. On die,

Bordaged~

tant de pouccs,

pour d.ire , qu'll a

rant

de pouces

.d'épai{!eur.

-

Bordage.

Terme de Co(hume. Droir Seigneurial

d1'1

Cur

une !ogc ou ma-ifon baillée pour faire les vils

fer,vices dn Seigneur, fans qu'el[e puilie erre ven–

duc , donnée ni en¡;agée par cenx qui doivenc ce

clroit: Ce mor vie_m de

B~rde,

qui vouloit dire au–

trefo1s, Une penre 1na1fon de carnpagne, comme

on appel!oit

Bordier,

celui qui. l_a, tenoit

a

forme.

BORDAYER. v. n. Tenue de Marine. Gonverner

tantot d'un coté' ramor d'un autre' lorfque le vent

ne permec pas de poi:rer arome.

11

fignifie auffi Fairc

des bordées. ~elqnes-uns rliíe1~t

f!ordeger.

BORDE.

[.

f. Vieux mor. Mécairie. Grange.

.

N 'es-tu plus or recors de la borde draigneufe,

Dont jadi.s te mis hors

?

.

On a dit ·auffi

Bour-de;

&

ce mot fignifioit Une

logette , une maifonnerre.

·

.Ne trouverés meshuí ne bourde ne m,ufon.

·

Boi.:el croit que c'e,íl; dela qu'eíl; venu

le

m~t

de