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B-Ó O .B O R
ples,. avec leurs Couvens de Bonzes qu'il
lit
difper.
fer en di.fferenres va\ées :
&
afin-que rien ne
píh
les dérourner de l'émde , il
fir
aulli baur deux Vil–
lacres au pié de la moncacrne de Frenojarna , d'ou
b
"
d. '
L
~
·
a:·
ils tiro1enc tomes leurs commo 1tes.
a cure 1011
decerreUnivediré qui. éroicforc ricbe, n'éroicdon:–
née qu ·aux fils ou aux parens for~_proches du_ Ro1.
Les Bonzes qui y faifo1ent leur Ce¡our, ¡om,il01ent
prefque d'un ri.ers du Royaui;ne de Vome,
&
eco1enc
comme les ma1cres dans ce,m de Meaco, Le cems
qui ch:111cre
&
qui dérruit
com ,
fic
enfin rédui–
re ces
T
~11ples a hui.e cens ;
&
les Bonzes abai1•
donnerent l'érude pour prehdre les armes. lis en–
trerenc dans Meaco en 1
5
3
5.
&
brCt'.erenc prefque
emierement la Vi\le. Leurs vi.olences qu'ils con–
rinuerem juíqu'en
r
55
r.
obligerenc uh Roí du
Japon
a
chercher
~
s'en venger.
~-1
anaqu,1.
leur
M0nrncrne,
fü
mounr rous ceux qu
11
pnt ,
&
ten–
vería pl us de la moitié des Temples qui leur éroient
demeurés. ~elques aurres Prerres d<:;s Iades
&
de
la Chine fom auffi a:ppellés
Bonzes.
.
BOO
BOOPE. f.
m.
Poiffon de mer du Brefil.
11
ah
fi~
gure
&
la grandeur des T ons d'E[pagne. On_
!~
coupe cornme les Turbors ,
&
on le
iale.
?ª
gra1{!e
refü:mble au lard,,
&
on en
fa1t
une cerrame hmle.
On a appeilé ces pot/Íons
Boopes,
a caufe ,que leurs
yeux font des yeux de ba:uf, dt1 Grec
¡3;;, ,
Bu:uf,
&
de~+ , Fa-:e, ai'peél:.
BOR
l3
O
R A X.
(.
m.
Sue mineral conctret ·;
ou
humeni'
qui dééoule des miües ,
&
qui fe congele de lui- •
meme. Le l3orax prend
fa
_coulem: de la mine d'011.
il fon , le jaune datiS la mine d'ox, le blanc dans
celi e d'argem, le noir dans la mine de pl0mb,
&
le verc ,fans la mine de bronze. Ce demier efr le
meilleur pourles.Apothicaires,
&
le jaune ¡-;our les
Orfévres. lis l';ippellenc
Chryfocolla,
cornrne qui
diroic
Col/e d'or,a
caufe de l'ufage qu'ils en font pour
fouder l'or. On s'en fercaulli pour fouderl'argenr
&
le cuivre. M. Feiibien die qu'on le tire d'une Moma–
,gne qui efr a cene lieues de Cambayerre, qu'il cro'ic
-aurli aux environs de Guz_arate , entre Bengala
&
Cambaya,
&
que tes Habicans l'a
ppel!lenr Tincal0u
Tincar.
Diofcoride défend de fe
íervi.r.duBorax,
qu'apres qu'on l'a broyé,
&
lav
éea
forrequ'il n'y
reíle aucune ordure. On le fait fecher enfuire,& on
le garde ainfi jufqu'au beCoi,n.
11
échauffe
&.
defü:–
che moderemenr , empeche_ les excrefcences mes
chairs,
&
les·confume en les rongeanr peu
a
peu.·
u
dt
dangereux de s'en fervir imerieurcmem
a
caufe
de fon acrimonie. Le Borax fe fai.c auffi par a_rrifice, ·
&
il y en a de qois forres. L'un
[e
fait en r
épandant
de l'e.m íur
la
mine pendanr
tont
l'b.iver ,
juf.qu'au
mois de Jt¡in, qu'on dérourne l'eau pour l
aiffer fo–
cher la mine. Ainfi ce Borsix n'efr proprernent qu'u~
ne mine pecrifiée. L'aurre eíl: fait d'alun de roche ,
de nitre,
&
aurres ingrediens,
&
c'ef\:ce~ui. que i'on
fair paíler pour le Borax de VeniCe. Le cro..fiéme
[e,
fait avec de l'urine de
peri.esenfans, rernuée long–
terns au Soleil d'écé da
ns unmonier Je bronze avec
un
pilon de meme ñ1ariere qu'a co1?íifrance 4'.on–
guem.
On appelle auffi
Bora:t:,
certaine pierre qui eíl:
clans l a tete des crapaurs. On veuc que ce Coi.e effec–
tivernenc un os de leur rete, qui fe perrifie avec le
rems; :nais beaucoup en dourenc.
BORBORITES.
[.
m. Seél:e des Gnoll:iques da~s le
BOR
fecond íiec!e. Ceux qui en étoienc, 0tme qu'ils ad.
merroienc routes
ies ordures de ces Hereriques ,
ni.mene encoi;e le Jugernent dernier. On appc::lle
Mennonite.r
enHoi1ande, ccmx que l'on appelleail–
leurs
.A
nabaptiftes,
&
ces Mennonires font di.vifés
en d1verfe~ feél:es , done !'une efrcelle des Menno–
nires de Fnfe, nommés
Borhorit-e
ou
Stercorarii,
a
caufe qu'ils admercenc dans leur communíon eseux
qui
ene
éré rejenés par les a,mes Mennonires ,
&
í01u
fi re::l.chés dans leur difcipline, que les perfon–
nes les plus impures ne leur íemblem pas
indignes
d'erre de leur'iocieré.
BORO. C
m. Ce m0r, qui- en termes de Marine
{i.
gnifie
Vai/feau, Na.vire,
s'emploie en differences
manieres ,de parler. On die
Etre
a
hord,
pour dire,
Erre au Va1fieau;
Renverfer, tournerle bord,
poUE
diue, Rev,ilier, naviger fur un amre air de vem:
Venir
a'
bord,
pour dire, Se joii;idre dans un Vaif–
feau , on joindre uh Vaifü:au:
R éndre le hord
,
pour
.dire, Vf nir mouiller dans une Radt, dans un Port:
Courir bordfur hord,
pour
di.re,Courir for diver–
fes roures pour ne s'.6loig
ner que le moins qn'on
pem; c'efr-a-dire, Lo.uvier
&
gouverner ranrot
a
íl:ribord , tanto,
a
bas bord:
Fa1r• un bord,
un6
bordéc
,
pour dire, F-aiue une mure , courre
a
lamer
jnfqu'a un cerrain líen :
C~11rir m fme bord que
!'1:n.
nemi
,
pot~r dire, Gouvcrner
a
frribord cu abas
bord, felon qu'il
y
gonverne lui-méme :
Mettrt:
J–
l'autre hord,
po~u dir · Virer:
Temr bordfurbord,
pour dire, Courir J 'nn coué
&
d'aarre au plus pFe,
dü _venc, en 'anei;i<l'alit qnelqne chofe:
De_bord
J
bord,
pour dire, Antant
ÍLlr
un coté dn Vai1Iea11,
que-íur l'aucre , ou bien, de pan
&
d'aurre de
la
droirc roure.
·
On die de deux Vaiffcrnux , qn'//s
fo1t bord
,l
bord,
pour dire , qu'I1s fonc pres l'un de l':mtre
de,
l'avam
en
arriere:
On
dit,
ánfi1,
Vn bord qui al–
longe ,
pour dire, que La boi;dé~ q~1e l'on c0nrt
•lorfq11e
Je
vem ell: concraire, fena la rome. On dit
encofc que·
l'on a fait
m,
b~n bord,
pour dire , que
L'ona gagné ou avánce·afa rouce éranr au plus pres
du venr.
·
.Qord
,,
la terre, bord au larJe,
TeFmes qn'ón em–
ploie lorfqii'on parle d'nn Vailiean qui courc
a
la
mer ,
&
recourt a rerre.
On appelle
BQrd de
b.1/f,11,
la tabletee
do
marbre
ou de pierre, ou le cordon de ga2ion ou de rocaille,
qui pofe
fur
le, peiir mur ·cirrnlaire, quarr~, ou
a
pans d'un baffin d'eau.
BORDAGE.
[.
m. Revetement de planches ele
che–
ne , -qni couvrent les membres d'un Va¡,{feau, ou
qui r.erve¡;¡ra en faire ·le de{!us. On die,
Bordaged~
tant de pouccs,
pour d.ire , qu'll a
rant
de pouces
.d'épai{!eur.
-
Bordage.
Terme de Co(hume. Droir Seigneurial
d1'1
Cur
une !ogc ou ma-ifon baillée pour faire les vils
fer,vices dn Seigneur, fans qu'el[e puilie erre ven–
duc , donnée ni en¡;agée par cenx qui doivenc ce
clroit: Ce mor vie_m de
B~rde,
qui vouloit dire au–
trefo1s, Une penre 1na1fon de carnpagne, comme
on appel!oit
Bordier,
celui qui. l_a, tenoit
a
forme.
BORDAYER. v. n. Tenue de Marine. Gonverner
tantot d'un coté' ramor d'un autre' lorfque le vent
ne permec pas de poi:rer arome.
11
fignifie auffi Fairc
des bordées. ~elqnes-uns rliíe1~t
f!ordeger.
BORDE.
[.
f. Vieux mor. Mécairie. Grange.
.
N 'es-tu plus or recors de la borde draigneufe,
Dont jadi.s te mis hors
?
.
On a dit ·auffi
Bour-de;
&
ce mot fignifioit Une
logette , une maifonnerre.
·
.Ne trouverés meshuí ne bourde ne m,ufon.
·
Boi.:el croit que c'e,íl; dela qu'eíl; venu
le
m~t
de