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B OI

qu'on mee le bombemene en haat. On die

Enligne't

{;011

a'1Jec une regle

pour d1re, Meme les pltlces '

fur une meme ligne. On d1t,

Mettre les p,eces de

bois

leur raifon,

quand en metrane en chancier les

pieces de bois qui doivenc fervir

un bacimenc,on

mee chaque morceau en

place. On die auíli,

Pi~

9uer les bois foi'11ant le devers qui s'y trou'1Je;

qui

fe fait avec le plomb percé e1_1triangle:

Bo1s ruflü¡ues

fone les bo1s de racmes, comme

d'ollvier, de noyer, & aurres qui onc des nc:euds.

Les Menuiliers qui eravaillenc de placage, les em–

ploienc dans les ouvrages de rapporc.

Les Charpeneiers appellenc

Bois affoiblis,

Ceux

qu·on a caillés en cinrre , & q~i fone ~oifés ex–

pres de la grandeur de leur boaage ; & 1ls appel–

lene

Boís courbes,

Les bois qu'on arendus courbes,

qui fonc to1fés de la grandeur de leur . plein

cmcre.

On dit

Bois en grume,

pour dire , Du bois qui eíl:

avec fon écorce , & done on a [eulemenc océ les

branches, fans en avoir éguarri la rige. Les pilocis

& plulieurs bois de charronnages

d'ouvrages,fom

des bois en grume.

On appelle

'B ois de

brin

áe

tigt,

Celui done

les qnacre doffes flaches one écé océes pour l'é–

q uarrir.

'B ois m éplat,

Cdui qui eíl: beaucoup plus

large qu'épais, comme les_ membranes pour

_la

Me–

mufene;

Bois

la'1Jé,

Celu1 done avec labefa1gue on

t,re tous les rraits de la fcie,;

Bois de'1Jerfé,

gau–

che,

Celui qui n'eíl: pas droit par rapport

fes an–

gles &

[es cocés;

B ois gel,f,

Celui qui a des fen–

res qui lui fonc venues par la gelée;

B ois de re–

fend,

Ceiui done on faic du merrain , des lates , des

échalas. Il eíl: appellé ainli

caufe qu'il fe refend

par éclacs.

On appelle

Bois d'échantillon

Despieces de bois

cercaines longueurs & grofü:urs ordinaires, cel–

les qu'on les trouve dans les chanciers des Mar–

chands; &

Bois apparent,

Celui qu'-on ne recouvre

poinc de placre apres qu'on l'a mis en c:euvre dans les

planchers , cloifons , &c.

On appelle parmi le bois a brftler

Bois de corh,

bois qui eíl: au-deffous de dix-fept pouces de ·

groffeur. Il

e{\;

fait ordinairemenc de branchage ou

de eaillis , & doit etre de f¡.x pouces tout au moins.

fe vend a la membrure , qui a quatr'e piés de hauc

fur quacre de large. Il doit avoir crois piés & demi de

long, en y comprenanela tai\le. On l'appelle

Bois de

corde,

a caufe qu'il n'y a pas encore long- cems que

l'on

fervoic de cordes a París pour le mefurer.

bois

cempte,

Eíl: celui qui a plus de dix-fept eou–

ces de groaeur. Pour faire une voye de 601s de

compce , il fam qu'i\ y aic foixance-deux buches, &

. ces buches doivenc ecre droices, & d 'une relle grof–

- feur , qa'elles rempliílem les trois anneaux qui com–

pofenela voye de bois par les Ordonnancesde la Vil–

le. On appelle

Bois en ch11ntier,

Le bois qui eft en

pi e & en magalin.

y a plufieurs amres efpeces de bois propres

bruler.

bois flottt,

eíl: celui qu'on lie avec des

rouecres & des perches, & que l'on amene en train

for des rivieres·.

bois perdu,

eíl: le bois qu'on jet–

dans les petires rivieres qui n'onc pas affés d'e:m

pottr poner ni trains ni baceaux,& qu'on va recueil–

Iir

meme en trains aux lieux 011 ces rivieres com–

mencem

poner. On appelle

Boiscanars,

Ceux qui

demeurem au fond de l'eau, ou qui s'arrecent an

bord des ruiíleanx 011 l'on a jetté uri Aoc de bois a

bois perdu, c'eíl:-a-dire, 011 l'on a jecré une cercaine

quancité de bois b(khe

buche pour le laiífer alle_r

au courane de l'eau. Apre-s que ces bC1ches fom at–

rivées

au licu 011 le ruiíleau eft devenu une riviere

B 01

~ ·-~

ptopte

porrer baceau , les Marchands peuveht fai..

re pecher leurs bois canars pendam quaranre jours,

fans rien payer. Les bois que le Aot amene droit ali

Port 011 l'on a foin de les recueillir, fom appellés

Bois

'1Jo!a11s,

& ceux que les inondarions porcem

dans les prés & dans les cerres , s'appellent

Boir

tchapés. Le boir ncuf,

eíl: celui qu'on apporce dans

des bareaux, fans qu'il aittrempé dans l'eau; &

/11

bois pdard

eíl: du 601s menu & rond , done on a océ

l'écorce pour faire du can. On appelle

Bois de mou–

d~ quartter_,

Du bois qui eft_mefuré, & qui

do1t avo1r d1x-hmt pouces d'épaiíleur;

Boir d,

gra'1Jier,

Un bois qui cro1t dans des endroics pier–

reux,

qui viem demi-flotté du Nivernois & de

Bourgogne.

Le B ois en étant,

appellé ainíi en termes d''eaux

& forers , eft celui qui éram debouc

fur pié

prend fon accroiaemenc fur la terre , c'eft-a-du-e,

celui qui vit & s'accro1c dans fon écar namrel. On

appelle

Bois d'entrée,

Le bois qui eíl: encre vece

fec, done les arbres ondes reces, ou quelques bran–

ches feches, & d'autres verces.

Le bois vif

eft

celui

qui pone du fruic & poufü: des branches

des feuil.

les;

bois g,fant,

Le bois qui eíl: abbacu & cou–

ché par rerre.

On dir

Bois-mort,

Mort-bois..

Le premier eft

celui qui eíl: feché fur pié

n'a plus de feve. ~ anc

au Morc-bois, il y en a neuf efpeces délignées dans

la Charre Normande que Louis X. accorda en r 3r

fc,:avoir faux, marfaux , épines, puifnes, aulnes,

fureau , genec, geniévre & ronces. Le Morc-bois,

que_quelques- uns prétendenc avoir écé appellé ainíi

au heu de

Maubois

ou de

mauvais bois,

n'e(t point

fujee au _ciers & danger.

Le bois blanc

dl: le bois

leger & pen folide , qui renanc de

namre de

Aubier ,

corrompe facilemene, comme le T rem•

hle , le Bouleau , 1e Peupher , &c.

Le bois rou–

eíl: celui qui s'échauffe & qui eíl: fujec a fe

pournr.

On appelle

oisqui

tourmente,Le

bois qui h'é–

tant pas fec quand on l'emploie , ne manque ja–

mais de fe déjetter; & on appelle

ois fain

net,

c;eJui qui n'a ni gales , ni Jillules, ni nc:euds vi–

c1eux.

Les Charpentiers appellene

cent de bols,

Cene

fois foix:mce-douze pouces de boís en longueur , ou

une piece qui a douze piés de long fur

íix

pouces de

largeur

d'épaiíleur. Ainli on compte quelque–

fois une feule poutre pour quinze ou vingt pieces

de bois.

On trouve dans les Amili es·de cerrains arbres

appellés

Bois épineux.

Il y eh a de quacre forces,

deux blancs

deux jaunes. Le premier , qui eíl: le

plus grand de cous , cioit & gro{fü

Íl

promptemene ,

que

íi

on fiche un baton gros comme le bras dahs

une'bonne cerre, il ne lui faut que trois oú quatre

ans pour furpaíle,r en hameur nos plus gcands che–

nes;

la groffetir en

e!t

celle, que de uxhommes

ne le [~auroiene embraaer.

eft forc brnnchu &

faic grande ombre , a caufe de la quanricé de fes

feuilles , qui fonc fon femblables a celles dn Ma–

nioc. Il s'en dépouille tóus les ans, & avant que

d'en poulfer aucune , il porte pour fruitune force

de perite calebarfe groffe comme utl. a:uf & lon–

,gue comme le doigc, tome remplie d'un coton gris–

brun, & doux comme de la foye. L'écorce de cec

arbre eíl: verte & épailie,

elle

efe

armée d.e cer~

eaines excrefcences larges environ d'uh pouce, &

hames de mbne , qui

cerminent en de peeiees

poimes aigues cornme des aiguilles; & c'eft pour

cela que ces arbres one le nom de

Bois lpínmx.

Ce.

lui-ci eíl: appellé par les Hab1tam

Fromage de Hol~

iij