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B O R
BO
R N
E.
f.
f. Pierre qui [en
de limite
a
un herira–
gc.
Les Arpenn:urs qui pl anrem les, bornes aux en–
c;oig1iures des cem:s , fonr o_bliges de met~re des
rémoins <lelfoli~,ou
a
·cerc:une d1íl:ance. Ces cemoms
font des cuileaux ou amres nurques,
&
ces ~ornes
&
cémoins des herirages qui leur font conngus ,
empechent que par [uccdfion de _rems les pamcu-
liers n'ancicipent for les vo1es publiques.
.
On appelle
Borne de bdtime~t,
U ne ma?1ere _d~
cone r,onqué de pierre dure a haureur d appm a
l'encoionure ou au-devarir d'un mur de face , pour
empecl~er qu e les carroíles
&
les charrois ne l'en–
dommaoenc. ~and une place qui eíl: au-devant
d'un ba°timenc [ur une voi_e publique , eft renfer-
.-mée par ces bornes , elles f<;>nt connoitre que ce'.t~
plaoe appartient au paruculi:er par qm elles ont etc
plantées.
.
,
.
.
B orne d~ cirque,
Eto1t ches les A_nc1ens une pier–
n!
en mame re de cone. Elle [ervo1t ele but ches les
Grecs, pour cerminer la longueur de la frade ; &
·chés les Romains elle regloic la cour(c des chcvaux
dans les hippodromes
&
dans le_s c_irques.
_
Bornes de v itres,
chés les V1cners , Sont des pie–
ces de verre hexacrones barlongues, qu'ils font en–
ner dans les com;,rrimcns de vitres. Il y en a de
couchées, d'autres accouplées
&
d'autres qm font
debout.
13 O R NO Y E R. v. a. Juger d'un coup d'a:il íi une
ligne eíl: droire , ,Pºur ériger un mur _d r~it, ou g lan–
ter des arbres d al1gnemenr. On die d un Tauleur
de pierre , q u'
ll b~rn~y~ un,Pa".lement_de
pie,-re,
Pº\Lr
dire , qu'll juge a l
a:il
s 11 eíl: dro1c
&
bien de–
gauchi.
.
J30RRELISTES.
f.
m. Herer1ques
d~
Hollandc , qui
onc p1i s leur nom de Borreel, Chef de lcur Seél:e,
homme m::s-Ccavanc, [ur-tour dans les langues He–
b ra'ique, Gr~cgue
&
Larine. 11 é\oir frere_de M.
Borred,Ambaíladeur des Erats aupres clu Ro1. Leur
maniere de vivre dl: cres-Cevcre;
&
comn'le leur
plus grand foin efl: de s'acquiucr de mus les devoirs
des vrais Chrétiens, ils emplo1ent la me1llew·<'l par–
tic de leurs biens
a
faire l'aumone. Ils n'admec–
tent ni l'u[aoe des Sacremens , ni les prieres pu–
bliques , ni tucune des aucres fonél:Íons exrerieures
du Service divin , & précendent que de couces les
Eglifes qui fom ou qui onc écé érablies dans le mon–
de depnis la_more ~es Apórres , _ou de lems pre–
miers Succelfeurs, 11 n'y, en a pomc qw ayent ga r–
dé la pure doél:rine q L1'ils om prechée. La raifon
qu'ils en donnent, c'efl: qn'ils ~mt foufferc q~1e des
Doél:eurs, qui ne fonc pas mfaillibles ,
&
qm veu–
lcnt faire paífer leurs confellions , lenrs catech1f–
mes , leurs limrgies
&
leurs [ermons pour la pure
parole de Dieu , quoique ce ne foienc que des ou–
vraoes des hommes, ayenc expliqué ,
&
par con–
feq~enr corrompn cecre Parole de Dieu infaillible ,
qui e!l: concenue
da.nsl'Ancien
&
le Nouveau T e[–
t:imenc. Airiíi ils
di Cenc qu'en la lifant, il n'y faut
a joíher aucune explicacion des hommes;
&
fur ce
príncipe ' s'il [e cro nvoit quelqne alfemblée qui
,.Jmit la íeule leél:ure de la parole de D1eu , 11s
foCuiennent' qu'on devroic recevoir dans
fa
com–
munion mus ceux qui reconnoicrnienr
la Saince
Ecricure pou.r erre cecee parole , quels qu'ils puffenc
erre d'a1Heurs.
.80RROUW.
[.
m. Arbre d'un.e grolfeur ordinaire,
& qui n'd l: épai_s que ~·une bra ífe.
JI,
cro1c au
Royanme de ~o;a. Les epmes dom fon ecorce eíl:
couverte, fonc croc:hues comme les griffes d'un oi–
[ean ,
&
quand on
y
fai t qne,que inciíion , il en forc
un Cuc b':rnc qui fair all er exrrememend. la [elle ,
&
done on fe [en
quand
les aurres remedes [om fam
BOS
force. Ses feuilles font fort épailfes , & étant pré(–
fées , elles rendenc le meme fue. Le bois de cet ar–
bre
e.ll:
{i
freie ' qu'il ne vauc rien
:l:
bruler.
BOS
B O S.
f.
m. Vieux mor. Bois, forec.
N 'y a nul qui de f aim ne muire
,
De ceux qui ont
en
bos été.
On a dit au/Ti
Bofch es.
130SEL.
[.
m. Groffe moulCue ronde qui efl:
a
la bafe
des colomnes, en forme d'anneau ou de bourrelec.
BO .) PHORE.
f.
m. Termede Geographie. Longueur
de mer em_re deux cerres, par laque!le deux conci–
nencs fohc léparés,
&
par ou un golphe
&
une mer,
oli bien deux rners , penvenc avoir communication,
comme le Boíphore de Thrace , qui eíl: appellé au–
jourd'hui
D étroit
de
Conftantinople,
ou
Canal
de la
mer flft1ire;
ce qui faic voir que
D étroit
&
Bofphore
fonc la rneme cho[e, quoiqu'on [e [erve plus ordi–
na1remenc du mor de
.Détrott
ou de
Canal.
BO~QVILINE.
f.
f. Vieux moc. T erre pleine de bois
&
d'eanx.
BOSSAGE.
[.
m. T erme d'Archiceél:me. Pierre.qui
a _quelque faillie ,
&,
qu'on pofo en place fans la
tad ler en éle vanc que ique édifice, pour y railler en–
fwce .quelque ouvrage. On appelle au/Ti
Bof[ages,
cercames pierres avancées qu'on laiífe au-deffous
~es couílinecs d'un are ou d'une vouce, afin qu'elles
nennem lic:u de corbeaux pour poner les cincres;
ce qm exernpce de faire des trci>us de bonlin.
Bo.ffag,•
eíl: encore le nom que l'on donne a cercaines boíles
q~'on laiíle aux rambours dei colomn es de pluíieurs
p1eces, On con[erve par la les aretes de leurs joinrs
de he, qui fans cela pGurroienr erre émouffées par
les brayers
&
amres cordages. On appelle
Bojfagu,
ou a~ltremenr
Pi
erres de refmd;
Les pierres qui pa–
roiJTent exceder le nud du mur, a cauCe qu'il y·a des
enfoncemens ou canaux quarrés qui en marquen eles
joincs de
lic.
Il y a differences forces de Boífages. Le
~1t/Ji9ue vermiculé,
eíl: celui qui efl: pointil!é en tor•
tilhs,
&
le
Bof[age rufhque
celui qui eíl: arrondi,
&
done les paremens paroilfenc brucs, ou font poimil..:
lés éga emenc.
'
Le
'E
ojfáge
done les aretes fom arondies, s':ippel_.
le
B o./fage arrondi,
& ce ui qui !otCqu'il efl: cham–
frainé
&
joint
a
un amre de meme maniere , forme
un angle droic, s'appelle
Bof[age
11
angla,
Le
Bof[age
d
chamfrain,
eíl: ce!ui done ]'arete eíl:
rabacue,
&
qui au lieu
clt::
[e
foindre avec unamre,
laiíie un perir <.:anal d'une cercaine longueur :
&
on
appelle
Bof[age quarderonné,wec liftel ,
celui qui eíl:
faic comme un panneau en faillie , bordé d'un quart
de rond,
&
renfermé dans un liíl:el.
On appelle
Bof[age ravalé,
Celu,j qu'up aucre
bofiage [épare p:u un canal quarré,
&
qui a une ra–
bie bordée d'un lifl:el,
&
fouillée
en
dedamde cer–
raine profondeur;
Bojfage continu
,
Celui qui e!t
continué dans l'érendue d'un mur ele face, fans erre
incerrompu par aucre cho[e que par des chambra~–
les , ou corps
m\
il va cerminer;
Boffege
a
cavet,
Ce lui done un cavet entre del!x filecs termine la
faillie;
Boffege en poi11te de diamaHt,
CelllÍ qlli a
qnacre glacis dans fon parernenc,
&
ces glacis cer–
minenc
a
un point quancl il eíl: quarré ,
&
a
uno
arere quand il eíl: barlong ;
BojfxJ_e
a
dor-:cine,
Ce–
luí qui a fon arete rabarue
&
mou!ée d'une doucine;.
B ojfage en liaifon
,
Celui que féparenr des joints
montans, auíli lar<1es
&
aullí renfoncés que ceux de
lit,
&
qui repre[e~1te les carreaux
& ,
les boutiffes.
Les Boffe( es melés
,
fonc ceux qui erane de deux
hau~ew·s cl.ifferemes, fom melés alcernacivemenc ,