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124

B O R

BO

R N

E.

f.

f. Pierre qui [en

de limite

a

un herira–

gc.

Les Arpenn:urs qui pl anrem les, bornes aux en–

c;oig1iures des cem:s , fonr o_bliges de met~re des

rémoins <lelfoli~,ou

a

·cerc:une d1íl:ance. Ces cemoms

font des cuileaux ou amres nurques,

&

ces ~ornes

&

cémoins des herirages qui leur font conngus ,

empechent que par [uccdfion de _rems les pamcu-

liers n'ancicipent for les vo1es publiques.

.

On appelle

Borne de bdtime~t,

U ne ma?1ere _d~

cone r,onqué de pierre dure a haureur d appm a

l'encoionure ou au-devarir d'un mur de face , pour

empecl~er qu e les carroíles

&

les charrois ne l'en–

dommaoenc. ~and une place qui eíl: au-devant

d'un ba°timenc [ur une voi_e publique , eft renfer-

.-mée par ces bornes , elles f<;>nt connoitre que ce'.t~

plaoe appartient au paruculi:er par qm elles ont etc

plantées.

.

,

.

.

B orne d~ cirque,

Eto1t ches les A_nc1ens une pier–

n!

en mame re de cone. Elle [ervo1t ele but ches les

Grecs, pour cerminer la longueur de la frade ; &

·chés les Romains elle regloic la cour(c des chcvaux

dans les hippodromes

&

dans le_s c_irques.

_

Bornes de v itres,

chés les V1cners , Sont des pie–

ces de verre hexacrones barlongues, qu'ils font en–

ner dans les com;,rrimcns de vitres. Il y en a de

couchées, d'autres accouplées

&

d'autres qm font

debout.

13 O R NO Y E R. v. a. Juger d'un coup d'a:il íi une

ligne eíl: droire , ,Pºur ériger un mur _d r~it, ou g lan–

ter des arbres d al1gnemenr. On die d un Tauleur

de pierre , q u'

ll b~rn~y~ un,Pa".lement_de

pie,-re,

Pº\Lr

dire , qu'll juge a l

a:il

s 11 eíl: dro1c

&

bien de–

gauchi.

.

J30RRELISTES.

f.

m. Herer1ques

d~

Hollandc , qui

onc p1i s leur nom de Borreel, Chef de lcur Seél:e,

homme m::s-Ccavanc, [ur-tour dans les langues He–

b ra'ique, Gr~cgue

&

Larine. 11 é\oir frere_de M.

Borred,Ambaíladeur des Erats aupres clu Ro1. Leur

maniere de vivre dl: cres-Cevcre;

&

comn'le leur

plus grand foin efl: de s'acquiucr de mus les devoirs

des vrais Chrétiens, ils emplo1ent la me1llew·<'l par–

tic de leurs biens

a

faire l'aumone. Ils n'admec–

tent ni l'u[aoe des Sacremens , ni les prieres pu–

bliques , ni tucune des aucres fonél:Íons exrerieures

du Service divin , & précendent que de couces les

Eglifes qui fom ou qui onc écé érablies dans le mon–

de depnis la_more ~es Apórres , _ou de lems pre–

miers Succelfeurs, 11 n'y, en a pomc qw ayent ga r–

dé la pure doél:rine q L1'ils om prechée. La raifon

qu'ils en donnent, c'efl: qn'ils ~mt foufferc q~1e des

Doél:eurs, qui ne fonc pas mfaillibles ,

&

qm veu–

lcnt faire paífer leurs confellions , lenrs catech1f–

mes , leurs limrgies

&

leurs [ermons pour la pure

parole de Dieu , quoique ce ne foienc que des ou–

vraoes des hommes, ayenc expliqué ,

&

par con–

feq~enr corrompn cecre Parole de Dieu infaillible ,

qui e!l: concenue

da.ns

l'Ancien

&

le Nouveau T e[–

t:imenc. Airiíi ils

di Cen

c qu'en la lifant, il n'y faut

a joíher aucune explicacion des hommes;

&

fur ce

príncipe ' s'il [e cro nvoit quelqne alfemblée qui

,.Jmit la íeule leél:ure de la parole de D1eu , 11s

foCuiennent' qu'on devroic recevoir dans

fa

com–

munion mus ceux qui reconnoicrnienr

la Saince

Ecricure pou.r erre cecee parole , quels qu'ils puffenc

erre d'a1Heurs.

.80RROUW.

[.

m. Arbre d'un.e grolfeur ordinaire,

& qui n'd l: épai_s que ~·une bra ífe.

JI,

cro1c au

Royanme de ~o;a. Les epmes dom fon ecorce eíl:

couverte, fonc croc:hues comme les griffes d'un oi–

[ean ,

&

quand on

y

fai t qne,que inciíion , il en forc

un Cuc b':rnc qui fair all er exrrememend. la [elle ,

&

done on fe [en

quand

les aurres remedes [om fam

BOS

force. Ses feuilles font fort épailfes , & étant pré(–

fées , elles rendenc le meme fue. Le bois de cet ar–

bre

e.ll

:

{i

freie ' qu'il ne vauc rien

:l:

bruler.

BOS

B O S.

f.

m. Vieux mor. Bois, forec.

N 'y a nul qui de f aim ne muire

,

De ceux qui ont

en

bos été.

On a dit au/Ti

Bofch es.

130SEL.

[.

m. Groffe moulCue ronde qui efl:

a

la bafe

des colomnes, en forme d'anneau ou de bourrelec.

BO .) PHORE.

f.

m. Termede Geographie. Longueur

de mer em_re deux cerres, par laque!le deux conci–

nencs fohc léparés,

&

par ou un golphe

&

une mer,

oli bien deux rners , penvenc avoir communication,

comme le Boíphore de Thrace , qui eíl: appellé au–

jourd'hui

D étroit

de

Conftantinople,

ou

Canal

de la

mer flft1ire;

ce qui faic voir que

D étroit

&

Bofphore

fonc la rneme cho[e, quoiqu'on [e [erve plus ordi–

na1remenc du mor de

.Détrott

ou de

Canal.

BO~QVILINE.

f.

f. Vieux moc. T erre pleine de bois

&

d'eanx.

BOSSAGE.

[.

m. T erme d'Archiceél:me. Pierre.qui

a _quelque faillie ,

&,

qu'on pofo en place fans la

tad ler en éle vanc que ique édifice, pour y railler en–

fwce .quelque ouvrage. On appelle au/Ti

Bof[ages,

cercames pierres avancées qu'on laiífe au-deffous

~es couílinecs d'un are ou d'une vouce, afin qu'elles

nennem lic:u de corbeaux pour poner les cincres;

ce qm exernpce de faire des trci>us de bonlin.

Bo.ffag,•

eíl: encore le nom que l'on donne a cercaines boíles

q~'on laiíle aux rambours dei colomn es de pluíieurs

p1eces, On con[erve par la les aretes de leurs joinrs

de he, qui fans cela pGurroienr erre émouffées par

les brayers

&

amres cordages. On appelle

Bojfagu,

ou a~ltremenr

Pi

erres de refmd;

Les pierres qui pa–

roiJTent exceder le nud du mur, a cauCe qu'il y·a des

enfoncemens ou canaux quarrés qui en marquen eles

joincs de

lic.

Il y a differences forces de Boífages. Le

~1t/Ji9ue vermiculé,

eíl: celui qui efl: pointil!é en tor•

tilhs,

&

le

Bof[age rufhque

celui qui eíl: arrondi,

&

done les paremens paroilfenc brucs, ou font poimil..:

lés éga emenc.

'

Le

'E

ojfáge

done les aretes fom arondies, s':ippel_.

le

B o./fage arrondi,

& ce ui qui !otCqu'il efl: cham–

frainé

&

joint

a

un amre de meme maniere , forme

un angle droic, s'appelle

Bof[age

11

angla,

Le

Bof[age

d

chamfrain,

eíl: ce!ui done ]'arete eíl:

rabacue,

&

qui au lieu

clt::

[e

foindre avec unamre,

laiíie un perir <.:anal d'une cercaine longueur :

&

on

appelle

Bof[age quarderonné,wec liftel ,

celui qui eíl:

faic comme un panneau en faillie , bordé d'un quart

de rond,

&

renfermé dans un liíl:el.

On appelle

Bof[age ravalé,

Celu,j qu'up aucre

bofiage [épare p:u un canal quarré,

&

qui a une ra–

bie bordée d'un lifl:el,

&

fouillée

en

dedamde cer–

raine profondeur;

Bojfage continu

,

Celui qui e!t

continué dans l'érendue d'un mur ele face, fans erre

incerrompu par aucre cho[e que par des chambra~–

les , ou corps

m\

il va cerminer;

Boffege

a

cavet,

Ce lui done un cavet entre del!x filecs termine la

faillie;

Boffege en poi11te de diamaHt,

CelllÍ qlli a

qnacre glacis dans fon parernenc,

&

ces glacis cer–

minenc

a

un point quancl il eíl: quarré ,

&

a

uno

arere quand il eíl: barlong ;

BojfxJ_e

a

dor-:cine,

Ce–

luí qui a fon arete rabarue

&

mou!ée d'une doucine;.

B ojfage en liaifon

,

Celui que féparenr des joints

montans, auíli lar<1es

&

aullí renfoncés que ceux de

lit,

&

qui repre[e~1te les carreaux

& ,

les boutiffes.

Les Boffe( es melés

,

fonc ceux qui erane de deux

hau~ew·s cl.ifferemes, fom melés alcernacivemenc ,