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(
499
)
nbs
affaites .
d;arg~n~ ~ont b·o~leversées;
c'est
p.ar'eüx que
nos
_changes_, depuis'
que
je
V01,.lS
én
.<Ji
p~édit
la
.contim~elle
dégi-adati'on, .
s'al-–
teient .
chaqtte
jour
a
un <legré .'
qu~
púsonne
rt'eut
osé prévoi:r
!
Et cependant
l'on
ne
doute
pis
ma.i:rl.tena11t
que nous ne voulions acquitter
ñ.otre
clette.·
Non,
ne parrez pas ele
ce$
services;
i1s
so~t
autant
.de
pieg.estiencfos au ministre.
de~
finances ;
qui , de
son aveu ,
se
voit -
en.;,.
trainé
hors
de
S€S
propres princi
1
pes
>~
• .
..,, .C'e-st par
eux
en~ore
q_ue
l'on
cheréhe
a
séduire les
hommes
inattentifs. Écoutei les
partisans ) de
Ja
caisse . d'escompte ;,
OR'
lui
doit l'assemblée .nationale ; on luí doit
1
Ses
tr~vaux
.;
on
lui
d_oit la
réunion
'des
ordres
!J '
1
la
déroute de l'aristocratie, les biens du
dergé,;
~
en
un
mot , tout
ce
dont
l'
esprit
de
liberté
se_-.
glorifie. Les insensés
!
N
ous
sommes libres ,
pare~
qu'on n'a pas su
saerifier
quelques mil–
Iio~1s
quand
ils
étoient nécessaires
pour
éviter
la
honte
des
arrets
de .
s.urséanc~
!
(E~
combien
ne,
coúte
pas cette i1,nprudente
parcirnónie
! ).
Nous sommes libres , parce· qu'on a
preté
au
gouvernement des billets
qu'o~n
ne payoit pas
!
, N
ous
~omines
libres,
parce
que
les
actionnaire~
ele la caisse d'escompte ont craint d'altérer
leu.t~ ·
Ii
2
'
.