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,\

.

.

,

(

.494

)

nous aux province·s les cris de la bourse;

ce3

agitations perpétuelles que tant de honteuses

passions entretiennent , et que nous avons

encare la folie de considérer comme le ther–

mometre. du crédit national

»

!

» ·

Quoi

!

nous diroient · nos commettans ,

vous voulez que la nation se rende solidaire

pour les engagemens <l'une

banque

assise au

centre de i'agiotag.e

?

Avez-vous done mesuré

Í'étendue

de

cette

garantie que le ministre

vo~ts

propase

de

décréter.

~>

n

réd uít

.a

deux

cent qu?-rante

'millions

.les

.bilrets

qui seroien

t

timbrés;

_et

pour vous

montrer qtJe l'Etat ne courroit aucun risque.

par cette

garantie ,

il

réunit aux

70 millions

que la caisse lui a

pretés

en

178·7 ,

t

avance

de

-

,jo millions que la banqu.e n_ationale luí feroit

e1icore

contre des assignations

des rescriptions

~ur_

les deniers publics.

(

Pag.

·17) ''·

»-

lvfais

ces

av2nces

seront éterneiles ,

ou

elles ne le seront pas

,~.

'" Le

ministre_

prétend -

il · qu'elles

soient

éter.nelles

?

Nous

de~andons

alors

~

non - seu...

Jement

s~i l

conviel)t

a

1a

natiort de contracter

de tels , engagerp.ens, ·mais encore s'.ils n' ent ra!–

nen~

pas les

co nsé qú~nces

les·

plus

effrayar:

u:·s .

~ar

enfin, la

banqu~ nation~le.auroit la_E · ~l:t é

1 ,

..i