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" Erles nous demanderoicnt ce que nons

avons vculu favoriser, ou la dette publique,

0 1U

1'e commerce

H.

" Si c'est la dette ptJbliq:ue, elles· nous

di–

roient ,

Qu'une administration cxclusi11e de tout

'

autre

objet, et indépuidttnte des ministres

,

est

en/in devenue absolume11;t nlcessaire,

1

pour que cet

incommode fardeau tendi· inyariablement

a

di-

111/:/..l'ZNier

H.

•~

Elles

nous

diroient , que

cette

adminis~

1

1ration est la seule qui puisse mériter leur con–

:b~nce,

parce ·que

d~elle

seule peut sortir cette

suite-

indéfin.ie

de mesures utiles,

de

procédés

s.alutaires que les. circonstances fe:ront naitre

sÚccess.ivement ; parce que , rien ne la dis–

tray_ant de son

objet,

elle

y

appliqueroit

tout<?s

s:es.

fiJ<rces.'

physiques;

et

morales;

parce

que

la

·s.urveillance

1

nat io,nale

ne permettroit

pas

que

l''on

y

troubHtt un jnstant l"ordre

et

la régula–

rité ,,

sauves-gardes sam lesque lles les débiteurs

embarrassés

succombent enfin ,

quelles que

~oient

leurs richesses. A ce rorix seu!ement

~

1

1

Je$

ví1Ie~

'et les. prnvinces peuvent espérer le

r étour

de leurs sacrifices, et les supporter sans

-inquiétude et sans murmure

.1o,.

Elles nous diroient que eles billets de cré–

dit

~ ~oitis

du

s~ i'n

'd'une ca1sse nationale

mu~