1
I
( 496 )
ou pour que la nation n·e garantisse pa$
sans
caution
240
millions de billets
H?
>>
On nous dit que ces anticipations
seront
·4
f
avenir peu
coúteu~es
en comparaison du passé.
Soit; mais _ce n'est pas uniquement parce q1:1e
·les
anticipations sont cofiteuses, que l'homme
d'état
doit les . proscrire ; c'dt parce qu'elles
fournissent d'incalcu1ables moyens de dissiper
c:t
d'abuser ''·
·
1
·»
Si
notre dette envers la banque nationale
-n'es.t pas éternelle /' nous deviendrons alors
-caution ' sans aucune sureté ' ' et toujours
oblig6s
a.
garantir neuf millions d-e
re~te
aux
.
.
'- ·
actionna1res ''·
>>
D'ailleurs , connoit - on quelqué bantjue
"dont le nombre de billets soit .limité , ou
·n1iait ·pas franchi ses limites
?
Et si l'on veut
. ·que·
~a
banque nationale répande les siens
clans tout le royaunie
~ ·-si
J'on vent que par-
, ··tout elle
se présente pour animer -nos ressour–
,ces
productive~
''la
tiendra-t-on limitée
a
240
·1nilli0ns de
1
billets
·?
Cette disposition est-elle ,
compatibl~
av_ec
les
fonctions
~u'on
lui assi-
gne
?
ou .bien
fa.udra-t-il
qu'ell.~
ait
des
bil–
·lets politiques .et c'ommerciaux'
qu'ellefabri–
,<JU~
du,papier forcé
et
du papier
de
confiance,
.qu'elle