par el!e.s-mémcs infubfi.fia11tes
,
qui, p0ur exiíler
&
pour fub–
fifier , exigent eífentiellement
d'etre inherentes
a
leur Cujet;
oµ
ne font
meme
que des
íimples
R.apports de
fo
f'ubjl.mce
mo–
diftee,
qui ne fonr aucunement des
étres
difü11gués de la fuhf.
tance modifiée. (
13
3
&
134).
Dans
Pune
&
dans
l'autre
hypotheCe ,
les
Acci'dens rno.;
oaux ne peuvent point, pas
meme
par miracle, exiíl:er
&
fobíiíler fans la fubíl:ance modifiée. Doric les
E/peces eucha–
rijlique.1,
qui
exiíl:ent
fans ,
la fubíl:ance du pair1
&
du vin, ne
font
poic_t
des
ácciclens modaux
du pain
&
du
vin,
miracu·
leufement féparés de leur
fo
jet, ou de
la
fubftance du pain
&
du
vin.
C.
Q.
F.
D ..
,31..
SENTIM:&NT
II. D;autres
Philofophes.
n'ad1~~ttent
qu'un unique Accident abfolu, auquel ils donnent le nom ·
ábfirait de
Quantité
radicale,
ou de Quantité interne~ Car,
dans,
leu.r idée,
s'ils
ont quelqu'iclée
a
cet égard, ces deme
term~s
font
comp]ettement fynonymes.
IQ. Selon cette opinion,
la
Quantité radicale eíl: comrne
tm
Etre
mitoyen
entre la fubíl:ance
&
la
modification. En 'elle
exifient
&
fubfifient les
modifications
0u
les
acciclens mo–
daux;
&
elle exifie
&
fubfüle dans la Suhfiance.
Les modifications quelconques, telles que la figure ,
la
c'Ouleur , la faveur, Je mouvement ou le repos,
&
ainft du
t efl:e , n'9nt point pour
Sujet
immé(iiat
•
la Subfiance
meme
qu'elles ,modifient. Elles ont pour fujet immédiat, la Quantiré
radicale , qui a
elle-meme
pour
fu
jet immédiat -la fubftance
mddi'fiée, de laquelle elle peut miraculeufement
etre
féparée.
11
°.
S&fon cette opinion , on rend ainfi raifon de la
per..
manence des Accidens fenfibles, dans l
'Euchari.íl:ie, apres
le
miraculeux
phénomene cle
'la
Tranífubíl:anriation. Dieu, en
détruifant la fobíbnce du pain
&
du vin, conferve la
Qwmtité
radictJle
du pa-i ri, dans l'hofiie ; du vin , clans le calice. Par-la
reíhe'nt
&
fobúíl:enc les memes
accidens
feníibles dn pain
&
du vin , dónt l'uni que Sujet immédiat étoit
&
eíl: encore
cctte
Quantité
rad.i~ale miraculeufament
confervée.
931·
AssIRTION.
L'Op'inion qui fait conffler la Quafité fen;
fzble de la
Matiere, dans
unr: certaine Quantité radieale, mira..__
culmfement
féparü
de la
fubflance
,
&
fubflen tant natureltement
les
Accidazs
modaux
de la fubjlance, efi une opin-ion anti-philofo:-_
¡hique, qui ne pwt aucunement étre admife
G>
adoptée.
DÉMONSTllATION.
11
eíl:
clair
que
catte Quantité
radica.le~
que l'on met
ici
~n avanr, pour rendre raifon .cl'un
des
grancl!P–
phénomenes de la Namre
&
de la Religioa, pour rendre raifon
-.le~ -Quilit~
fe-~~~
.}j_Mati_er~
_;n
géuéral
~
d·es
ffpe,eJ ·