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THÉORTE ·oE ·L'AME HUMAINJi::

·peut exercer les d ifférentes fopétions auxquelles elle

eíl:

de r.:

tinée , fans la ·préfence

&

fans l'inf,Juence de la Snbítance

fpirimelle qui l'anime

&

la go_uverne.

11°.

Ces

<letlX

fubfiances,

l'

Ame

&

le CCJrps,

font

en

tontr

effentiellement différemes entre

elles : foit dans

leu.r

natnre ;

foit dans leurs módífications; foit dans leur deíl:inarion : l'une

· n

'e.íl

: ríen

&

ne peut ríen etre d;e l'aurre. Mais l'une peut

dépendre de l'autre, dans leur état d'union

:

quand , par un

Dé-cret efficace

&

permanent,

l'Arbitre fupreme de teutes

les

fobíl:ances , ordonneta

&

établira

une

telle dépendance.;

fa.

· quelle

deviendra

une

Loi de la N ature

,

tant que

durera

le

Compofé.

'

Dela la foibleífe de l'Ame

humaine,

dans l'enfance.

Del2 .

fa force

&

fa

vigueur , daos un

age

robuíl:e. Dela fon

affoi–

blilfement, dans la maladie, ou dans une vieilleífe <lécré–

'P 'te. L'Ame

humaine

femble foivre en tout

le

fort

du Corps

({u'elle

anime : parce que

r

Arbitre

fopreme de

1a

Narure"

a librement décerné que fes opéracions dépendiífent

rouj_ours

<lu bon ou du mauvais état des organes qui occafionnoot

fes

-perc-eptions·;

&

tel

eíl:

tóut le frivole fondement fur lequd

s 'appuie le Matérialifme , pour en faire abfurdement 1rne

fob:flan ce matérielle.

UIº:

Apres

la diífolut1on

,du

Compofé, la Subíl:ance fpiri–

tuelle , , devenoe_ indépendante dü Corps , peut avoir par

. elle-meme ,

les

fonélions d'intelligence

&

de. fentiment

gu'exige

fa

natute :

foit

qu'elle perde , foit qu'elle gagne ,

a

acquérir

~ce-.tte

indépendance des organes ·matériels , de-fquels el!€

·-n ~empt unte

~

meme dans fon état d'trnion , ni fes penfées

:,

ni,Íes

fentime ns,

(710

&

711). .

/

·

l)(~; C~mme la Subítance fpir-ituelle n'eíl: ri<m

&

ne peut

.ri-e n' éti:e de 1~ fobfiance matérielle, elle ne peur exiíl:er que

p.ar

nné

vraie

Créarion.

.

A infi ,

le Créa-teur , par _une vraie

&

proprement dite

création,

donne

l'exifie(lce

a

l'Ame humaine,

&

l'unit

au

Corps

ql}'elle doit animer: qn,md l'exige fo1;ganifation plt1s

o ú mói-ns ,perfeél:ionnée de ce Corps , dans le fei n maternel.

:Mais en quel tems précis

a

lieu c.ette créarion de

rAme

hu,.

:ínaí.n e

?

C'efr

ce qu'aucune obfervation expérimemale ne

p eu t déterm in~r.

Vº~ L'Ame lrnmai ne réíicle chns le Corps auquel elle eíl:

1rnie

&

qn'elle ·doit

go uYerncr

~

tant que fobfü1e L'~rganifa.

rion effemi€He

de ce Co-rps-.

Et

quand l'o rganifation

eífen–

tielle de ce Coros

humarn

e:íl:

clém1i te ,

1-'union de

l'Ame

&

d

u Corps cetr~ ;

&

la féparntfo n de

ces

deme

fo'b-Rarrces ,

eí1

fa

mon

dn Compofé. Mais (Juelfe eít p récifomenr

&

de-

. ' - 1'

o . r .

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.

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te rn .nen1en t

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