SA
NATURE.
Simplicitl.
..,.,,_
ele Dieu concoit tout,
cor~1me
:fi
elle n'étoit
qu'inf.nie
i1Hel–
]igence ;'meut
tont, cómme_
~
elle
n'éroir -~u'i n~nie
aél_i-:
vité
:
&
qu'en
portant nos
idees
&
nos
{peculat1ons dan,s
l'Ordre métaphyíique des chofes , 11ous_concevons
que c;ette
unique Perfefüon fubfiamielle de
Dieu ,_ cloit
e.rre
bienfai–
fame, comme
w
elle n'étoit que bonté ·
infinie ;
do-it etre
juíle,
comme
íi
elle
n'étoit
que
juftice infihie; doir
etre
véridique,.
comme
fi
ell:e
n''étoit
que véracité
infinie ; doit
etre fidelle
a
fes promeífes
,
COf!lITie
f¡
elle n'ét0it que
fide.
4
lité
infinie;
&
ainfi
du
reíle.
C.
Q.
F. D.
DTVERS CoROLLAiztEs.
'630.
COROLLA!~~
l.
~l :1-~Y
4
aucune diflin[[j,_on
réelle;, ~ntre,
les
dijférentos Perfeélz.ons Jwmes,
ou
entre les divers
-_Att(Lbw.s
abfolus de Dieu.
DÉMONSTRATION.
Pt\ifq\le
la
Nature divine,
a:nfi que
nous
venons de~le
démontrer,
exclur
eífenriellement
ta
ne
compofition de
parties , toute
compoíirion
cl'attributs .
il
eíl: clair que tout
ce
que nom conc'ev_ons de perfeérion
<lans Dieu,
n'efi
réellement
qu'une
tneme
&l.
U!}·ique
Per–
feélion 1
fubfiantielle;
a
laquelle nous
donnons
différens
nomS,
a
raifon <les
eífférens
rapp<>rtS
OH
des
différeHS- p0ints.
de
vue
fous le(quels
nous
l'envifageons.
11 efi
~lair
par
con–
féquent,
que-dan,,s
Dieu ,-
une
perfeB:ion n'eíl:
point réelle–
ment
difiinguée d\me
autre perfeéti0n;
&
qu'emre une
perfeél:ion,
&
une
autre perfefüon ,
0-u
entre
un-
attribut
abfol.u
&
un
a-nrre att:ribut abfolu,
OFl
n~,
<l0ir
&
on he
peut
éJ:rlmett:re·
<'Jll'tHlC
IJijlinflion de
raifcm·,
qui
ne
foppofe
aucm1e
dif)inélion
réelle,
aHcune
réel-le altérité-de
narnre,
clans les. chufes qui
en
font l'ob}et. (_
217
&
221- ) •
le.
La
Sagej/e de
D"ieu,
eíl:
done l:a
Nature
ou·
-l'Eífcnce
divine:
fta-
tant
qu-e·
connoiífa,m . r9m
& ·
arrangeant
touc-
in<léfeaiblement.
'
. .
'
Uº
L
La
Toute-piúj{ance de
Dieu,
eíl:
l'Eífonee divine:
en--·
tam
que
capable
de
produíre
ou- d' opérer tour ce qui n'a
pas en
foi
u-ne- abfolue-- r épugnan-ce, uni
imrin{eque
im–
poffibifoé-.
IIIQ.
L'Eterni-té de
Díeu-,
eft
l"Effence
divine:
entant
que–
n'ayant auc1m
cornmenc~ment'
&
ne devane
avoi·r-
aucúne–
fin d'exiíl:e-nce ;_ en
tant qu'exiíl:ant
infinimem
avam-
tOUS
l~s:
tems
intelli'gibtes,
&
de,;ant
exifier i-nfrnimem apr-es t0us les
tems
inrelligi-bles·.
IVº..
L'li12menfiré
de
Dieu,
efi
l
'Effer.cedivine:
en
t;im–
~\le
préfeme
a·
JEHJtt
1'étendue
de
lamati er~ exifüinte
t ,t
JI
k
iij
,¡