'SON
E~ISffNCE.
Ordre
tnetaphy/l{J_uc:
5
t
S
627.
REMARQUE.
De toutes les démoníl:rations fur lef–
quelles on établit l'exifience d'un Dieu, les plus frappantcs
&
l€s plus trio1nphantes font les démoníl:rations phyfiques :
parce qu'elles
font
les plus fenfibles
&
les moins fujettes aux
vaines chicanes.
.
Il ne s'enfuit
p2s
de-la ,
qu'il
faille rejetter les autres
demonílrations, comme inutiles- : parce qu'ell~s
fe
pretent
tomes _,une · lumiere
& .
une force mutuelle;
&
que de leur
enfernble, réfulte
&
fe forme comme une Démoníl:ration
genérale
&
totale, qui; en genre de force convaincan·re
&
perfuaíive, n'eíl: en rien -inferieure aux plus rigouteufes dé–
monftrations de la Géométrie.
Comme
cette
derniere Propoíition
n'eíl:
en prife
a
aucune
objeél:ion
parti<;uliere , qui puiífe mériter une réponfe
a
pare;
&
que les différentes difficu!tés par
ou
l'on po·urroit l'atta•
quer, oü ne font que des chicanes purement fophiíl:iques, ·
ou ne
font
qu'une
vaine répétition de
quelques
<lifficulté$
deja
réfolues dans les deux
paragraph.esp_!écédens : nous
nous ahfiiendrons ici de
les
faire paroitre ou reparoi tre fur.
la fcene.
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LA
NATURE
'D'UN DIEU.
DAN
s
cett~
feconde Seétion -, qui
2
pour objet la
rrature
d'un Dieu exiíhnt; d'un Etre incréé
&
Créateur ; nou~
allons fucceílivement analyfer
&
examiner
,
dans tout au–
tant
d'articles·différens,
fa
S implicité ,
fa
Providence,
fa
Liberté,
fa
Puij]ance,
fa
S cience:
objets infmiment intéreífans en eu x..
memcs, mais
objets roujours neceffairement par enx- me–
mes en partie inacceffibles
a
nos lumieres; puifqu'ils fo ot
l'apanage
naturel
d'un Sujet en qu i tout a d roit de nous
intéreífer au ,fupreme degré; TT1ais dont la nature, en
tout
infinimen
t
élevée au-deífus de la
neme,
laiLfe toujours l'in~
fini , entr'elle
&
mrns.
·
ARTI'CLE PREMIE R.
LA
SIMPLICJTÉ DE
DIElJ
0
'628.
ÜBSERVATIO~.
N
ous
la' ífo-ns
a
des
Philof~phe,g;
plus fubtils que
raous,
k
foip
d'e).(aminer en quoi .coníifre et:
K k
jj
.