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,-----

TnÉORIE DE

Dn:v :

PARAGRAPHE

TROISI"EME.

ÚÉMONSTRATIONS

MÉTAPHYSIQUES

DE L' t XISTENC? ,

n'uN

Drnú.

.

I

(525.

ÓBSEl'lVATION.

ºNd.onne

quelqu~fois, furl'Exif..

t"ence d'un

Dieu

1'

deux différentes

fones

de Démoníl:rations

mét.aphyíiques : l'une fondée

f

'-;Ir

l'Ídéc des Chafes vijibles,

que.J'on,

coníidere

cómme

·contingentes; l'autre fondée

fur

'l'itlÚ

méme_

de

Dieu

,

que

ron

envifage

comme

l'Etre inífoi

·ou comme

l'Etre

néceífaire.

·

Mais

comme

celle-ci,

te11e qu'on ·

la

donne communé_.

,nent ,

n'eff au

Í0!1d

ou qu'un vaín fophifme, ou...

qu'une

inepte

pétition.

de principe

1'

ou qu'un ennuyeux enchaineº

ment

de

fubtilirés

frivolemem conteftées , nous nous bor–

nerons

a

la

premiere. On

peut

voir,

dans

notre

Cours

co.m–

plet

de Métaphyíique ,

eh

quoi coníifie le tres-fobril So-.

·phifme

tle cette prérendue- clémonfiration par l'idée.

p

R O P O S 1 T 1

Ó

N.

.

·tS,26.

Les Etres vifzbles

fónt

contingens, .ou indifferens

a

exijler.

'Done il

exijle un

Etre nécejfaire, qui

a

·détemiiné

les

Etres {en-.

,.

fibles

a

exifler

:

done

it

exi:fle un Dieu.

:

, PÉMONSTRATION.

lº.

~ 'exifience de chaque

homme,

de

' cbaqtre plante

1'

de chaqu_e

animal ,

de

chaque cail!ou, de

chaque

inél~vidu _

de quélqu'efpece que

ce

foit,

efi contin–

gente :

puifqu'il,

n'y

auroit

auc:une inconféqueI:Jce

&

an~une

ahfurdir:é

a

fuppofer

dans

chaque efpece,

la

non-exifience

,de c~aque

individue-a .parrjculier. Done

toute la collefüon

<le~ E

tres

fenfibles, efi auffi contingente : puifque

to~te

la ·

·tolleéhon des Erres, n'efi aurre

chofe que·

tous les

Individus

pris.ehfemble.

llº.

1:_ous

les

E

tres

f~nfibles étant

coatiagens ,

ou

indif-

..férens

a

i'e~ence :

il

efl: evident que ces

fares

fenfibles

n'a1:,1roient

jamais

pu exifier, fa~s l'int1uence d'n:ne Ca-ufe

prée

,xi.íl:

ente qui. les

ait primitive1~ent

déterminés

a

exifier. .

. 11

n'eíl: pas

moins évi<lent

que <:ette Caufe n'eut

jamais

pu

1eur donner rexifience:

fi

elle

n'avoit eu elle-meme l'exif~

tence ,

"9u

par

la

néceffité de

fa

ryature,

ou·

par l'i~fluence

ij'une premiere Caufe qui fUt l'exiftence

par

la néceffite d.e

.

fa

nature.

J

Done l'exiflenc.e

~es Etres-

feníibles fuppofe-

.eífe'11tielle-

. ment

l'éxifience

d'un· Erre

néceífa-ire,

on

d'un

Erre

nécef–

fairement

exifiant

par

fa

nature

&

par

fon

eífence :

done

texifience

des Erres.

fenfibl~s annonce

&.

clémom.re

l'exift

ience~'no

Dieu. _C~

Q.

F~

Di