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TnÉoittE DE D11u :
mettre a-peu•pres au rneme niveau , toutes les panies d~'
globe terrefrre. · · ·
11º. U ne no1.4velle Preuve , plus efficace & plus triom phante
encore , contte la fabuleufe antiquité, de la Terre ; c'eít fa
récente Origine des Arts & des -Sciences, que l'Hiíl:oire fatrée
& profane place d'un commun accord, aífo2 long-tems·apre.-s
le Déluge. ·
Si liTerre étoit a\lffi ancienn.e qu'on -le prétend} l'origin~
de~ Sciences & des Arts, ne devroit-elle pas etre incompa4
rablement plus ancienne? ,Comment & par quelle fatalité
feroit-il arrivé que, pendant une imme.nfe fuite de fiecles· 1
l'Efprit humaill eut été fi fiérile en lumieres & en inven•
tions., qu'il eO.t laiffé a des fiecles fi voifins .du notre, la
gloire & le foin d~invelJ.ter & de perfeétionner l''Agricul..
.iure , la N avigation , l'.Arpentage, l'Imprimerie-, P_Afüo–
nomie,. la Phyíique, la Pee.fte, la Peinture : ta..ndts qu-é
pendant un petit nombre de fiecles de nQ~re connoiífance .a
;;-e m~me EJprit humain a fait tant de déco.uvertes célebres~
a invent~ & feél:ionné tanr <l'Arts & de Sciert.ces ntiles.?
Don.e la n feule défavoue ·ran~iquité. qu.e d.Ó.nnent
a la Terre & au Genre humain, l n vient
de parler. Done la Raifon feule , de la
Rév~l~tion, _nous ~-ngage a m~us e 1~ Chronologi~
de Moife. - -
HIº. L.a Raifon nous apprend q1lenfait d~Hijlo.ire, ilfau8.
croire de préférence a la plus & alá. plus raifonna-ble-.
Or l'Hiíl:ofre de Moi'fe f l'origine des chofes,: lue avec
des yeux fimplemenr _profanes_. a iaco.ntefiabkm;mt & plus
d'autor-ité & plus de vrai(emhlance que toutes 1~ Hiíloire~
qu 'on lui oppofe: comm~ nous le ferons voir dans la rép.(?nfe
ala ft.,d:eme objeétion foivame. ( 6:2.3 ). ·
Done, ane confid·érer-c,ette ·Hifioire de Moife:, grie c0mme.
~ne úmple Hifiuire profane, elle doit ~tre.: crue ~ fuivie d~
préférence. Done 1~Hifioir~ , d'-accord avec la Raifo.n, fe dé–
clare & c.ontre la trop grande antiquir-é qqe don{len.t a fa
Terre les Pe1,1ple.s dont on vienr de parler ~ & pour la beau.~
,oup moin~re antiquite qHe lµl donne MoiJe. C. Q. F. D.
Q D1 ~ (: T ~ Q N S A :R t F U T E R;._
613 : l. La plus ÍQ.rte &. la plus triom-ph ,
de pos demonfü-átions en fáveur d~ 1'-exifience d'un Di
c'eíl: celle q1,1i a poµr ·Mayen oo po\1r fondemcnt, le bel o,..:
cJre aui brille daris la N;itme. Or ce bel Ordre de la Naturc-<>
ne d6montre point l~exií½ence d' une Subll;nc-e infiniment
_ íage & int~llis~me: puifc¡ue c;et bel orc;lre de 1~ N~rn,re peut