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ea!-------------------------

ment:

fans

quoi

il

pAourroit_

fe

fa-ir.e

gu'un_-b~n.t

ou un bloc

de

marb'te·,

fe

remuat de

lm-meme

!

te qui repugne

a

toutes

les lumieres de l'expétiertce

&

de

la raifon~

La

matiere

qui

~fi

en

mouvement ,

doit

done ce

monve–

mend une caufe:difünguée d'elle..amenie, qui

le

_lui imprime

&.

le lui

communique.

IIº. La Matiere ne

fo

mouvant point

J>ar elle-meme,

&

n'ayant

de fon

fond

qu'inertie

&

qu'indifféreñce

au

monve–

menr

,

il

eft

évident que

la

Matiere

qui efl en mouvement, foít

J.ans le

gloh-e

lerreflre

,

joit

dans les

globes célefles,

doit

fon

mou.,.

'1ement

á

un

premiet

Moteur

difiingué de

la

matiere.

Car , pour donner le branl~

&

le

mouvement

~

cette

immeníe pnrtion de

matiere

que nous voyons

fo

mouvoir;

il feroit abfurde

de

r~cóurir fimplement

a

lii1e

autre

M.uiete

EJUi

lui

imprimar

le

mouvetnent

·:

puifqu'íl refieroit

roujonrs

a

expliquer

d'ou

vient le

tnouvement

a

cette autre

matiere

motricé ,

qui

ñ'a de

fort

fonds

&

par

fa

rtature ,

comme

ma–

tiere , qu'inertie

&

qu'irtdifférence nu

mouvement ;

&

qu'il

fandroit toujours recotirir

a

un premier Moteur,

diíl:ingué

de

cette matiere

qui imprime

le

'mouvemer1t.

IIIº. Ce

preinier Moteur

·de

la

matiére;

néce!fairem~nt

diíl:ingué de la

matiete ,

efi un

Erre

ci\une

pu,i-iTance

infini–

ment

fupérieure

a

la

pui«ance

de

l'homme

:

ptüfque

íi

l'homme

a une

vertu

motrice,

il coníl:e que certe

verm

motrice

ne

peut

s'étendre

qu'a

une infinimem

petite

portion

de la matiere.

'(Phyf.

75

&

76).

IVº. 11

réfulte de-la

que

ce prem

ie,

Moteur de /4 (11.atiere,

nécef[airement

dijlingué

de la matiere

,

e.ft

ou

D

ieu

Lui-méme

;

01,–

quelqu'etre imme'!fement p~iffant,

a

qu

i D

fr~'Communique ce port·

'Voir.

Done

H exiíl:e un

Etre

d'~ne

p,uiífan~e

infinie, qni

meut

par lui-meme

la

Nature; ou qui communique aquel–

qu'Etre fubalterne immenfement puiífant, la

vertu de mou-

voir la Na_ture

:

done

il

exiile un Dieu. C.

Q.

F. D.

p

p

R O P O S

I

T 1 O

N

l

v.

~

611.

11

y

a,

dans

l'Efpace infini qui nous enviro11ne, uñe

lmmenfe quantíté de Matiere

;

qui

y

forme ,

&

les

giobes

lumineux,

&

les

globes

opaques ,

&

tous

Ie-s

corps

quel–

conques

qui font

attachés

ou

annexés

aux uns

&

au:xi'·antres.

Done

il

y

a

dans la

N

ature vijihle, un Etre incréé

&

créateur,

fans let¡uel la

M .1tiere

qui exijle ,

n'auroit

jam,ús

pu étre

exif-

lante

:

done

il

exifle un Dieu.

·

DÉMONSTRATION'.

Cette

qnatrieme PrópOÍition eft

1fo(.

ceptible

a

la fois

&

de preuve direél:c

.&

de preuve indi–

ceéte.

De l'eníemble de ces d~ux

fon~s

de

preuve,

réfultera

.

liij