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OU LA DIALECTIQUE.

La

Met!zode;

'4)

l

voie difiinB:ement les dive-rs rapports, en faiíifi'e puiqa m–

ment tout l'enfemble;

&

qui, poífédant bien

fa

mat1cre ,

d ans

fon tout

&

dans fes diverfes parties:,

Ia

maitri le

&

la

fobjugue perfévérammem , foit clans

le

plan auquel

il

faut

l'aífnjettir,

foit

dans lt:: développement

qu'il

faut

lui- donner.

Illº. La

Méthode

dont nous donnons

ici

l'idée, pe u t

&

doít avoir

li.eu

, non-feulement dans les Ouvrages de ~ience,

mais encore dans les Ouvrages d'ágrémem; par exemple,

dans

un Poeme épique, dans un Roman,

dans-

une Tra–

g édie, dans une Comédíe, dans une Hiíl:oire : puifque le

mérite de ceux - ci , ainíi que le mérite de ceux - la , doit

n eceíTairemem réfolter cl'un aíforriment convenable de cho–

fes

1

qui foit pro-pre

a

produire l'eff~t que l'on en

att.en

-cl.

IVº.

Le

défaut de M étlwde

fe

fait eneore t rop

fonvent

fentir , dans la plupart des

Ouvrages

fcientifiques.

La

on

trouve prefqne toujours. des vérires utiles , quelquefois

~m eme des vérités neuves

&

piquantes , qu i par le1:1r narnre

pourroient iméreífer

la

pl-upart des efprits : mais qui, mal

préfentées, mal digé rées ,

fort

embrouiJl! es, deviennent

tres-rebutan-res par leur -maniere;

&

ne peuvent etr,e d¿vo–

rées, que par un

fort

petit nombre d'efprits

aífamés

pour

ainíi dire de connoiífan.ces.

,

'

Le défaut de méthode ne

fo

fait pas moins fentir clans

une foule

d'Ouvrages

d'agrément,

qui

fe

foutiennent: par des

beautés de détail; mais

ou

manqi1e

le mérite

de

l'Enfemble

&

du Tout.

_

·-·

~67.

CoNCLUSION.

Le

mér-it-e de

l-a

M:thode,

te!' eíl:

le

, principal mérite

que

nous

nOU,S

fommes efforcés

de-

donner

a

tout

cet Ouvrage élémentaire ;

&

en particulier ,

a .

tonre

cette

théorie du Raifonnement

,.

qui n'e-n fera_ peut-e.cre pas

la moins intéreífantt: partie ;

qui eíl: -du

moins celle

qui

nous.

a cofaé le plus de foin

&

de travail.

ll

nous eut été facile

de

donner au Public un

Cours

de–

Dialeélique

,

qui,

en

s'app-efantiífant

(ur

tous les objets de

cette fcience, devine _ tres-prolixe

&

tre_s-volumineux

:

fans-.

o·evenir plus riche, plus folide ,. plus intelligible.

11

ne nous

a pas été également facile de lui donner un Cours de Dia..

le

crique

q.ui

, en embraífant·tous les objets quelconques

de:

cette meme fcience,

&

en

ne laiffant rien,

a

defrrer en ce

genre' renfe.rmat

a

la fois le méri-te

&

de la rich

1

eífe ,

&

de la dané ,

& ,

de la f0li<lité ,

&

de la cqn ciíion.

En cherchant k Conciíion , il.

efl:

poffible

de

tomber dans

l'obfcuru é ; mais

il

eíl: p,offible auffi de

n'y

tomber pas :

puifque nous voyons des Ouv:rnges tres-courts

&

tres–

concis, qui fom tres,clairs

&

tres-1.umineux- ;

co rnme

110-US

F

f

iv: