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'c>U

LA 0IALECTIQUE.

Propq(irio,fi:

·17t

'vent erre en méme tems

f~Nff~s;

&.

qui'

éc-a nt füppofées

fauífes

~

encrainent refpeB:ivement la vérité de ~leurs cleuXi

contraditt:oires> lefqu.e\l~s

fo~t -P,1'©Giíémenc

les deu:ic.'prop.@!i-.

tions fous-cont<raires

d@m) t

dl:

ici (ilt1.efü9n. · · \.

·

E>ans les deliX exeinpl~s .qµe

1

nous veno~,s

d~

doimner;

a,u

fu

jet des

Prí>p

p/z_tionf

fa1.t~

..-

contrajr¡¡

_,

&

(jl-es •1I9ro.pofi't'io.n~

comraires fous ·1efque~les el~e~ ,

(óm

!;Ofl'Jiefil111es·

r

ii:1 ,

eft vifi"".

ble que la premiere propoÍÍtion fous-contraire eíl: la con-:

tra<liétoire

de

la {

eco.n.de

.propó-fiti0n oontraire

&

qu'on

peut dire la rneme chp(~., ·de, la feconde pr,op@fit,ion fo ~s–

contraire , rebtive ment

a

la

premiere

prop0íitíon con-.

traire.

,

.

.

1

_

IIº.

Jl

efl

impo.fl

ble que tleux p;opofit!ons fous-contraires foient

jamais

en .méme

tems

fauffes :

Pll.ifqu'etiles

fom

les deux

c_oncra•

diétoires de ,deu~ priopofid0ns -cocitraires univerfeHes , quJ

n.~

-,

peuvent j.ll11;1ais ~ tt,e

en

meme tems vraies ' (453 );

&

qu:i

étant fupp©(ées nune vraie

&

fautre fanífe

~

entr~inent re{–

.peaivemerM

la

vérité <le l'une

&

la fa11ífeté

de

l'autre de leurs

deux c0mtra.di.él0ires, lefqHeMes

font

,précifémenc les-deme

-propofüions

fo.us

-e.oontrai-r-es

tlont ·

nb us parlohs. ' '

111º.

Puifque deux propoíitions-fous-concraires

peuv.ent

étre en ,neme tems ,v,rai-es ,. fans po~uvoir . jaina1s

eíi'? .

e:n

mérne ,tems fauíTes:

i'l

s'enfoit .de-la; que

la

pét'iié Je l'zine,

n'entraíne

pas

toujour-s néceffairement

la

fzuffeté de

l'qutfe;

mai_s

que

la faujfeté de !'une

,

entraíne toujours nécef[airelne'(it

la véri¡¿

.de l'autre.

'

Par conféquent, démontrer que l'un_e des deu'x prop<;>íi-.

tions fous-contraires,

dl:

.fau!fe; c'eft

dé,montrer in_direél:e~

ment

que l'autre eíl: vraie.

PROPOSITIONS

Stl:BALTER.N

~S.'

45

1

6.

DÉFINITION.

On. nomme

Propojitiorz.s fub4lter.nes;

«Jeme

propo.frtions done !'une

efi

univerfelle

&

] :;iutre

par–

ticuliere;

&

quí font, ou toutes les deux aífi.rmatives, ou.

toutes '1-es deux négatives.

·

Telles font ces deux propofitions aJ}irmati,ves : ( tout

homme efi morcel, quelque homme eíl: monef

).

TelJes

font

auffi ces deux _propoíirions négarives : (

au-'

cun

lion n'eíl:

un

quadrupede, , quelque liop n'eíl: p<).,s

un

quadrupede ).

T elles fonc eñfin ces denx propofitions encore affirma ti–

ves : (

~out

Eur~péen

eíl:

~fuj et

dn

Roi -de Franc.e,,

1

quelq~e

Eu59peen eíl: ÍL!Jet

du

Roí de

France ).

Il fu ffi ra <le faire remarquer ici, au fujet des propoíid oQs

fubalternes :

l'>.

Qu'il ejl

pojji_ble qu'ertes

foimt en

mime

tems v raies

,'

A a

ij