THÉOR-IE
DÚ
RAISONNEME'N~
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:. ·4:57.
DÉ-F-INITIO~.
LA
Converfion
d'une
pJtopojition,
con~
'fiíl:e dans
u.ne -cenai.ne,.tr:~rnfpofiti-on .de
termes .,
qui ·du
fuje"t
fait
-l'amibllt _,
&-qui
.de
l'attribut
.fait
le
fu
jet ·;
&
-eh
vemi
~qe
··1aque) le
~n -concLu·t -Ugitimement, dela pr.Jpojition primitive.,
·
a
J¡¡.
prop<i}ii
ion
tramformée
:
en
telle
f<_>rte q-ue la
vérité
de la
propofition pr1nútive , entraine néceírairement
1a
v~rité d·e
.la.
propo.fi,rion
convercie. · _
. _
, Par
exemple,
{i
dans cer-te propofiúon uaiverfolle né.gativ~
( aüc_úi:i
h0mme n'efi
1;1~
éliph:am)
.je
fa.ischanger
·-de place
'a4.
fojet
&
a
l'attribut; ~a. .propof.i~,ion
primitive fera
conver–
t ie
&
t~'a:n5formée ,
en celle -
~i (
auc~n élépha~t
n'eft
un
ho.mme): en telle forte ·que Je pourrai condure del¡¡ pre–
rniere
~
la fecon<le,
ou que
je
pourrai
.dire ,
·en bohne clia–
]efüque ;
_íi.
aücun 'hom_mc n'eíl un élé-,phant , e.-onc aucun
élépili rnt
n'eft
un homiñe.
'
1°. On nomme
C"nverjion
jimple
cl'une
propofition .,
celle
ou
le fujet
&
l'attribut charlgenr pu'remcnr
-&
frmplement de
place ; celle ou tout_le fujet devient l'attribut -,
&
9u
t_out
, l"attribm deviem le íi~et: commc dans l'exemple c;¡ue
noas
· -yenons
de donner.
1
•
•
·
Mº. On nomme
'Conver/zon accident-ellt
d'une pr~p·oíition ;·
c e-lle
ou
ce n'efl: ,pas
-tont
l'attribut, mais fimplement uné
partie de l'artr"ibut, qui devient le fojet: comme
dam
cet
exemple: (
Tom:e cerife
efi
un fruit-a noyau;
done
ql:lelque
frui t
a
noyau, eíl: une· cerife).
_
·IH.
0
•
On a imaginé encore, pour la propoli.tion· parriculiefe
11égativ~ , une
Converfion par contrapo/ztion,
·
qui
c,onfifie.
a
- faire
changer de
place
au fujet
&
a
l'attribm, en mettant
tlevant l'ún
&
devam l'autre 1,a
particule
négati've.
Mais
cette
rroifieme
efpcce
de
convedion , efi
fi
barbare;
íi
inimelligible ,
fi
complettemenr inutile; qu'elle ne pe'ut
mériter,
a
,,ancun titre , l'attention de la Philofop'hie. E.a
,;