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ou

LA DIALECTIQUE.

Propofitions.

,7,.

précifement le fens de la comracliétoire univerfelle ,

omnis

homo efl mortalis.

ExPLICATION

II.

Cette regle eíl: également v,raie dans les

Contradié1oires

dont la propofztion univerfelle efl nigative.

Et

pour le faire voir

&

fentir, je prends de méme au hafard,

pour exemple général , ces deux conrradiéloires:

nullus horno

efl

mortaLis, aLiquis horno efl mortalis.

1°.

D'abord ,

{i

je

mets la /particule négative devant

le

fo

jet de

la

concradiétoire univerfelle, fans ríen changer dans

la comradié1oire parriculiere; j'aíirai cette propofition

:

non

nullus /zomo efl mortaLis.

Or,

que fignifie cette derniere propofition

?

Elle fignifie

qn'on ne peur pas dire avec vérité, qu'aucun homme n'eft

morrel. Mais que faut-il pour qu'on

ne

puiífe dire avec

vérité, qu'aucun homme n'eíl: morrel-?-

11

faut íimplement

que

quelque homme foit morcel ; ce qui eíl: précifément

le

fens de

la

centradiétoire particuliere ,

aliquis homo eft

mortalís.

Uº~.

Enfuite , íi je inets la particule négative clevant

le

fujec

de la comradiétoire particuliere , fans rien changer

clans

la

comradiétoire univerfelle; j'aurai ~ette propofition:

non aliquis hom0 efl mortalis.

Or, que íignifie cette derniere propoíition

?

Elle fignifie

qu'on ne peut point dire avec vériré, qué quelque homme

e.íl:

monel. Mais que faut-il, pour qu'on ne puiífe point dire

avec vérité, que quelque homme efi mortel?

11

faut nécef–

fairement qu'il n'y ait aucun .homme quelconque qui foic

mortel : ce qui eíl: précifément le

feos

de

la

contradiétoire

univerfelle,

nullus homo efl mortalis.

Par

conféquent, quelles gue ~oiern les deux contradiétoi–

res, dont l'une eíl: univerfelle

&

l'autre particuliere: en

mettam la panicule négative devant le fujet . de l'une des

deme indifféremment, on donne

a

celle-ci exaétement

&

pré~ifément le fens

&

la valeur de l'autre. C.

Q.

F. D.

465.

REGLE

II.

Deux Propofztipns contraires univerfelles

auront le méme fens

&

la méme vaLeur :

ji

l'

on place la parti.cule

nigative Ím(llédiq.tement aprds le fujet de l'un~ des deux indijfé-

_

umment

,

fans [aire aucun changement dans l'autre.

DÉMONSTRATION.

Pour.

faire fenrir la vérit6 de cette

feconde regle, je prends au hafard , p0ur exemple général,

ces deux propofoions contraires univerfelles , auxquelles on

pourra en fub(füuer deux autres femblables quelconques :

fJmnis

hamo

efl mortalis, nullus horno efl mortalis.

Selon l'idée qu'on a

&

qu'on doit avoir

des_propofirions:

/.