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1!xtremes ,

entre l'infinie imeUig<mce

&

le <i'éfam t_otal d'in•

t elligenc~.

ll

a .,

en

.genre d'intelleétiv~ré,

~

d~s:

perfec–

tions

qm le rendent cap:rble de connonre mfia1~:hblement

-ce rtaines vérités,

p>k1.cées

dans

fa.

fpher.e;

&

de-s

-i,1nperfeo–

ifi-0ns

qui le meuent

hors

d'état el'aneind're cer,tain:es am-n:s

vérirés, plac~es au-dela de

fa

fphere. Les li>om~s·

&.

le·s im–

p~rfeébons

.de Pe{pri1

lmm-ain ,,

ne détruifent done

p.rs

fon

i11faiHibilité ,

a

l'ég,ard de cenaines vérités

q:wi

ne font

point

hors de

fa

fphe~e,

&

qui

font

bien en

prife

a

fon.

intelligence.

.

Place

pot1r

:a-infi

di're entre deme abymes, que I'efprit

lmmain ,

en voyam

ffe.

fos

fYePfeél:ions

&

fes

i1r.rperfcfüon·s ,

apprenne

a

ém

f

ttge

Jfec

fobriété'

felon le

confeil

duc

gránd.

Aporre("'}.

.

1

-

'.

Qu'1l s"efforce

de

s·enrióhir de eonnoiífances mites

&

proportfonnées

a

fon

innell•igence;

pour

ne

¡i>as

rendre

v

i:n'~

les dons qu'il tient <lu Ct"éateur

!

Mais qu'it fe garde fag:e•

me,nt

de

vouloir

poner

des -regairds

t-emé'rairemeQt a1:rruá•

c-iem,., for certaines

Véti-tés

d'un

ardre fúpérieur

.

dont

la

pl'eiñe

&

parfaite' connoi4fance efi e,-xcluñvement rMervée

a-

oette

erernei.le

&

infinie fotell-i

~en.ce

,

a

qui fre-ule il eft

donné

tfo

{out

voir

fans

ténebrcs

da

ns le

grand faqfemble des

cho(~s;

&

dem l'attrcibut

eíiemid

e-íl:

de

t@ut comprendre,

&

~e

refter

tQujours en grande partie i-Fleo-mp:réhenfihle

!

Qu'il

11'oublie

jamais,

que

la Sdence finit,

la

oit

l"

Foi- commence {

p

E R

S

ú -

A SI

O

NS

l L L U S ·O IR E

s.

; 13. 0BJECTIO~

Ul.

'L'in'lirlie puiífance de l' Aa-reur

des

~tres , ne peur-elle pas former

un hon1me

qui

foit

perfé–

véramment

tt oxrnpé pa-r fe~ ldées ,

&

qui

feit perfévéra1n–

ment perfuadé

qu'P

ne

fe

trompe

pas

?

Or,

quelle preuvé

démoníhative

&

dééi.five puis-je avoir, que je ne fuis pas

cct

homme

?

Un fou de nrai«anice, livré

a

nrte folie

perm'a-:

nenie, efi toujours dans l'mufiori

&

dans l~rreur;

&

p·eut~

érre

fe

croit-il

le feal

fage.

RÉPONSE.

La bannale

comparaifon

que

préfente

-eett~

{)bjefüon , entre les

fa.gé5

&

fos fous ,

á.

!té

de tour tems

~omme le

cheval de

bataille

4u

Scepticifme. Elle

Fl'eft

guere

propre

a

rendre

foe.ptiques

les

Sages: j'ignore freUe eft

plús

,apable de rendre fceptiques les

Foas.

lº.

Ce n'efi pas circonfcrire

&

b0rner l'infini-e puitTance

de l'Auceur des

etres

,

que d'aífurer qu'il ~e peli.t rien

fairie

(~) Non plus

frpere, quam oportet

fa~re; {ed fape:r"e

ad

fg~

i ri.etate:m.

Rol!(,

u.