voyons
é
1
m~ner ou
réfolrer
de tels ~, tels ani_maux ,·· de tels
&
rels
vegetaux, -de
tels
&
tels
mmeraux , noui
annoncem:
&
nous,
clécelent, clans
cha-qu-€ efpece
diff&reme, l'exif–
tence de
certaines Propriétés diflinetives,
cl'ou
p.u.iírem dérivC:: r
ces effers
propres achaque
e{pec~,
&
amtquelJes 1o¡c
a tta–
chée la
nature propre
a
chaque efpece :
quelque invifi):>les
&;
quelque inconnues
que puifTent
nous
_etre d'ailleurs,
ces
propr;étés difrinfüve.s , cette
nature fpéc1fique.
) C'eft ainfi eniin que
rout
efet
exifiant
nous app-rend
·&
nous démontre qu'il
a
QU
qu'il
a
eu
une
caufe exií¼ante
i
que
tout Ejfet connu
nous
·m~ne
a·
la connoiífan~e de ~a
caufe , feofible ou
inf
eníiblc:; :
quand meme la nature
de
cette caufe, fero~ d'aille.urs en tour
point
incompréheníible
pour
notre
ef
prit.
·
· 179.
Ass!RTION
U.
On ne -peat attribue,r
s
une Caufe
, '
'llá
effit
qui
excMeroit la p-uiffance ou
l ~aflivité
de cette cmife : zfonc
tout ce qu'i.f
y
a.
de
pe,fiilipn d-an$
l~ejfe.e, do:it
fa
t,rouwr
~
ou formellement
,
ou éminemment
,
ou 'Jlirtue.tlement,
dtJ.nsla
caufe
de
-cet ejfet.
(
166).
·
DÉMOiNSTR.J.TION.
Colllme l~s
perfoE#cns
de l'Effit,
quel
qu'il
foit ,
ne peuv~nt
e}(iíl:~dan:,
l_uq,
qu'au_tant
oq.u'ell~
1,ui
fom:
dondes
par la
Ca-u.fea
qui
·il
doit
l'e:l{iftem:e,
&
<iJUi
les lui communique
.aV€.C
l'exillcm~e ;
iJ
efi
évid~1u
qu~
l'effet ne
peut
avoir
plus de
perfeétioij ,
que ne
peut
lui
;eq.
tranfmettre
&
lui en
communiquer
la cal:ffe ;
&
que
la
caufe
ne
peut pas
hii
<WfflJil'lt,miquer
&
lui
tranfm~ttr.e p'lus
de
perfeaion,
qu'eUe
n',en
a elle-meme :
:
par.ceque~
dans
une
caufe
quekonque, la
pui(íam;e
cdl:
tOJilj:OU,rs
néeelf-a-ire–
mer.1t circol'lfc,-ipte par l'étr-e ;
&
-que la puiífance .n~ p-ea t
jamais
excéder l'aéhvité de fon etre.
C.
Q.
F. D.
1·80.
CoRoLLArn.aE.De
la
il
s'-enf.uit néce
íra:ir.-ernent :
1°.
Ql!1e
ia
P-enfée
ae
pe
1
Nt
p~ -etr,e
r<~ga:
rd.ée,comme un
effet. .de la
Matie'fe:
ít
1a f)€®fée
!\enferme des
per.f.e&ion.s
ou des pro~ié,r-és, qui
e«-c·€«-eflt
·1'a&ivi1:é
de ' la maili~re,
qui
11e
p11iífem ~s emaner <!les o(;}N~it•tHifs -de
fa
mat,ier,e:
IIº.
Que
l'Harmonie
de la
Natu-re,
Re
peut
pas -étr.e attri_.
buee
a
l'aétion de la m,at-ier-e
&
cfo
hafar-d :
!i
.la
maúere
&
le h~fard
font
évidem·ment ia-ca~ables ti.e
p:Fodnir-e
e~ttc
har...
rnome de la Nature ·:
·
'
_
·
IHº. Que
l'O,ganifation de
Ja
Matkre,
n~efi
-p©int
1.1:n d Fet
qui puitTe avoir eu pour
cal!l-fe ,
-tme
maiti~re
diH,.1fH-e
.&
nota
organifé"e : s'il efl:
évi-dent
que
la rn-a-tier,e
-li>ri1,re .& nGn or_ga-
111fée
n'a ni
l'aétioa,
·ni
l'inte-füg-enc-'€, qH!e~4~e-
.&
(jH~
fop–
pofe
néceífaire~ot
·une
·t-e-l~
0.-ng_afliíall'-ien ;
,&
aü'lfi.
du
~-dle,.
·
, ·