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le
eneca:s, au point du jour, tra9aient un demi-cercle ur le
ol de
Ja mai on du conseil autour d'une croix de bois, des bra de laquell e
pendaient deux clúens récemment étranglés, sans lais er noter
ur
leur peau aucune lésion.
Ils leur égalisaient artificiell ement la cou–
leur et leur mettaient de
rubans rouge
et blancs; roug - cetL qui
étaient attaché
ru· le nez et pre de yeux et blanc celui du cou,
d'ou pendait un objet rond caché en dedans d'un autre ruban égal -
ment blanc et qui devait etre placé directement
lll'
l'oreille droi te.
A un signe du chef, cleux j eunes guerri er
a pergeant cl'ea.u la
roix, chacun deux prenait un chien, et, clan
leur bras, le pré en–
lait au chef, qui le recevait avec un air ele révérence et le-mettait
sm le feu qui fl ambait au piecl de la croix. Dans une autre partie
de
cérémonie , clurant le
pau es des priere , le chef prenait d'un
linge blanc ·qu'il portait dans sa main gauche, une portian cl'herbe
odoriférantes seches et les j etait au feu.
956
Tout ici a une val eur symbolique en rapport avec le mythe de
la tempete et la pluie fertile des hamps. Le demi-cercle et la croix
ont cléj a tre -connu ; la coul eur de rubau
es t naturelle, s'agissant
de feu et lum'iere; mai
leur position e t tre - naturell e. Elle re tent
placées
ur la figm e clu clúen en formant deux bande
parall ele
égale
a
:::==
tab ,
deux, .brUler , flamber. On
ait que l'objet rond
e réfere
a
vent, tempete, et le ruban, oú il est caché, est mi
w·
l'oreille, parce que cet organe
'appelle en s uméri en
pi,
mot qui dit
aus i feu, étant en sumérien
bi,
bruler, enflammer.
957
Le chien est ju tifié par son nom en sumérien
1ir ,
parole qui
vaut aussi potu- ville,
construí.re, fonder , planter, garclien. protéger,
récolter g:;s,
il
e t tre -notable qu'en as yrien
iirn
soit lumi ere, jom.
969
omme ymbole de la fertilité du sol ou comme protecteur et ga r–
dien de la mai son, de toutes fa9ons sa pré ence es t bien expliquée.
Le nombr
trois avait une grande importance, au point de vue
ymbolique, pour le
incliens de la Nouvelle-France; ainsi dans leur
deuil général ou comrnémorati on des défun ts, les chanteur · et musi–
ciens deva ient etre trois; on dan ait en fil e le· un
derri ere les
autres autoru· ele tro is
apin
ou pieux planté pour cet obj et, et le
danse devaient durer troi ' j om
uivis.
960
( harencey,
L ci
cosmogonie algique
en
Gong/es intemational des mnéricaniste.,;
de
Bruxelles,
t.
II,
pp. 259- 260.) -
Les algonquins cassaient. la tete d'11n chien qu'il
. sus-pendaient
nsuit e en honneur du dieu eles eatL\:. Les illinoi asaienl aussi
l'habitucle ele pendre <les ehiens en honneur
du
tonnerre
el
les kni. tineam;, en
honneur
du
soleil.
.
•• 0
:.\fuss-Arno.11,
Emulworterbnch,
citada, p.
92.
00
°
Charencey, p.
258.