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283

le

eneca:s, au point du jour, tra9aient un demi-cercle ur le

ol de

Ja mai on du conseil autour d'une croix de bois, des bra de laquell e

pendaient deux clúens récemment étranglés, sans lais er noter

ur

leur peau aucune lésion.

Ils leur égalisaient artificiell ement la cou–

leur et leur mettaient de

rubans rouge

et blancs; roug - cetL qui

étaient attaché

ru· le nez et pre de yeux et blanc celui du cou,

d'ou pendait un objet rond caché en dedans d'un autre ruban égal -

ment blanc et qui devait etre placé directement

lll'

l'oreille droi te.

A un signe du chef, cleux j eunes guerri er

a pergeant cl'ea.u la

roix, chacun deux prenait un chien, et, clan

leur bras, le pré en–

lait au chef, qui le recevait avec un air ele révérence et le-mettait

sm le feu qui fl ambait au piecl de la croix. Dans une autre partie

de

cérémonie , clurant le

pau es des priere , le chef prenait d'un

linge blanc ·qu'il portait dans sa main gauche, une portian cl'herbe

odoriférantes seches et les j etait au feu.

956

Tout ici a une val eur symbolique en rapport avec le mythe de

la tempete et la pluie fertile des hamps. Le demi-cercle et la croix

ont cléj a tre -connu ; la coul eur de rubau

es t naturelle, s'agissant

de feu et lum'iere; mai

leur position e t tre - naturell e. Elle re tent

placées

ur la figm e clu clúen en formant deux bande

parall ele

égale

a

:::==

tab ,

deux, .brUler , flamber. On

ait que l'objet rond

e réfere

a

vent, tempete, et le ruban, oú il est caché, est mi

l'oreille, parce que cet organe

'appelle en s uméri en

pi,

mot qui dit

aus i feu, étant en sumérien

bi,

bruler, enflammer.

957

Le chien est ju tifié par son nom en sumérien

1ir ,

parole qui

vaut aussi potu- ville,

construí.re

, fonder , planter, garclien. protéger,

récolter g:;s,

il

e t tre -notable qu'en as yrien

iirn

soit lumi ere, jom.

969

omme ymbole de la fertilité du sol ou comme protecteur et ga r–

dien de la mai son, de toutes fa9ons sa pré ence es t bien expliquée.

Le nombr

trois avait une grande importance, au point de vue

ymbolique, pour le

incliens de la Nouvelle-France; ainsi dans leur

deuil général ou comrnémorati on des défun ts, les chanteur · et musi–

ciens deva ient etre trois; on dan ait en fil e le· un

derri ere les

autres autoru· ele tro is

apin

ou pieux planté pour cet obj et, et le

danse devaient durer troi ' j om

uivis.

960

( harencey,

L ci

cosmogonie algique

en

Gong/es intemational des mnéricaniste.,;

de

Bruxelles,

t.

II,

pp. 259- 260.) -

Les algonquins cassaient. la tete d'11n chien qu'il

. sus-pendaient

nsuit e en honneur du dieu eles eatL\:. Les illinoi asaienl aussi

l'habitucle ele pendre <les ehiens en honneur

du

tonnerre

el

les kni. tineam;, en

honneur

du

soleil.

.

•• 0

:.\fuss-Arno.11,

Emulworterbnch,

citada, p.

92.

00

°

Charencey, p.

258.