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arracher, transporter, précipiter, dét.ruire
69
2;
acte tou propres aux
météore tempetueux.
La croix e trouve, chez le navajos, comme embleme des quatre
vents carclinau."'<
et apparalt aussi dans leur figures mythologiques
en rapport étroit avec l'eau et avec les fruit et fl eur terres tre .
A.ini au milieu d\me de arenes pein te , que décri t te en on , il
y a une croix dont le bras ont peints tout le long de clifférente
coulems; les barres noire expliquent les bCtches de pin ; les ligne
blanches, l'écume de l'eau; les j aunes, de restes végétaux rélU1Í par
le bCtches · et les bleue et rouge , les rayon solaire . La tache
bleue du centre de la croix inclique eau.
693
(Figure no.
1 .)
La croix e t en relation avec les rayon solaire , l'ea u et la
végétation."
Le premier est déj a expliqué; le econd vient de l'union
ele la croix avec la tempate et la pluie; et le dernier, de ce qu la
croix est idéogramme de vie, d'esprit. Pnisque ce igno est embleme
de vent.s, il est naturel de l'apparenter aussi avec un autre phéno–
mene tempatuelu, la pluie.
·Quoique ces considéralion suffisenl pour ac ·epter e qui a été
dit, j e i:étrécirai davantage l lien en tre l' méri que et la Mé opo- .
tamie. Les rois a syrien portaient la croix, comme ymbole de vie,
ur leurs habits, tel qu'on p eut le voir sur quelques bas-relief nini–
vites, déposés aujourd'hui au mu sée britannique.
59
.i
Pui que le cunéiforme
béi.ru+
sor vait pour oxprimer l'appell nti f
du cli eu du feu, comme j e l'ai déja démontré; et puisque celui-ci
était
a
chaque pas confondu avec le dieu de la tempete, chose qui
ne. choque pas, jusqu'a ce qu'a la fin les deux furent fondu en un
eul , on voit faiTement le point de contact qui a du exisler entre
la tempate et le igne
béini.
En plu la tempete, seul em nt
a
ca use
de la pluie, était un phénomene bienfai ant, et, ponr les ·clrnldéen ,
produclrice de élément , en dernier lien; done, que] procédé plu
natm·el qu'unir la roix, symbole de vie, avoc la pluie, a pro–
d ttclri ce?
Il y a e11Core des inclice plus concrets. Les umérien ont
adoré
tU1
clieu
Du'lll uzi ,
qtti l'était de la teri'e des vivanls et de
mort et qui , en plus, fa.isait pous er la végétation et reverdir la
terre au printemps.
695
Or, cette divini té des champs et el e, fruits et
qui veillait aussi sur les animaux, était appelée
da.nsl'écrilure
000
H.
~Iaspe~o,
Jlistofre a11cien11e, les origines,
p.
645,
noia
3.