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'
CRONICA MEXICANA
le modele du P. Duran, est au contraire un
abrégé de son histoire fait par le P. Juan
Tobar. C'est qui ressort ind ubitablement de
la confrontation d ' une lettre de ce dernier .
avec un passage de la
R elation.
Nous avons
eu la bonne fortune d'etre le premier a re–
marquer que, dans cette lettre, il parle du
papa Topiltzin absolu ment dans les memes
termes dont se sert la
R elatúm de !'origine/
et, c'était en envoyant a u P. José de Acosta
le résumé de deux histoires des Mexi cains,
!'une composée par lui et l 'autre due a un
dominicain de ses parents. Or, comme il
passait pour avoir communiqué a l'éloquent
jésuite l es ouvrages du P. Duran, ce n'est
certainement pas d u texte meme de celui-ci
qu'il s'agit, mais bien d'un abrégé fait de
mémoire et qui est précisément la
R elation.
J. d'Acosta, se référant
a
cette derniere,
parle en termes élogieux de J. Tovar de
qui il la t enait. On ne pouvait lui en de–
r.nander davantage et il n 'avait pasa men–
tionner le P. Duran, dbnt probablement il
ne savait pas le nom et n'avait jamais lus
les reuvres. C'est done a t ort q u'on I'accuse
de plagiat. La démonstration qui va suivre
l'en disculpera entierement, en meme temps
qu'elle éclairera beaucoup d'autres points
obscurs de la littérature hispano-mexicaine»
(pág.
I 10).
Cumpliendo perfectamente, según hemos
visto, con lo que promete, concluye así:
«De ce qui précede on peut conclure que
les travaux du P. Duran sont bien une des
s01uces du P. J. Tobar et par suite du
P . J. d 'Acosta ; que celui-ci ne les a connu
que par une communication partielle, com–
me le dit fort justement Da vila Padilla, et
probablement sans savoir de l 'auteur autre
chose que sa q ualité de Dominic¡¡in, sa pa–
ren té avec T obar et son accord avec les
traditions indigenes. Il était done fort ex–
cusable de ne pas les ci ter nomina tivement;
grace a cette réserve, il n·'a pas mis sur le
compte du P. Duran les erre urs de T obar,
le seul
a
qui il eu t affaire. C'est injustement
qu'on l'a acc usé de plagiat et les J és uites
n 'ont pas eu
a
commettre de faux pour l'en
disculper. Il serai t g rand temps q ue cer tains
Américanistes se dé fi ssent de la mauvaise
habitude d 'inj urier les
P adres
en général,
et en particulier les membres de la célebre
Compagnie, auxquels ils doivent a peu pres
tout ce qu'ils savent de l'histoire précolom–
bienne et des langues indigenes du Nouveau
Monde!» (págs. 157-58).
Muy lejos está de imitará esos America–
nistas, á quienes con tan ta razón y severidad
reprende Beauvois, el Sr. García Icazbal–
ceta, el cual, habiendo copiado la carta
arriba citada del P. Tovar al P. Acosta
(páginas 264-65 del
Apéndice),
y
dádonos
cuenta de haber impreso anteriormente Sir
Thomas Phillips un fragmento de
la .Histo–
r ia antig ua
con el título de cHistoria de la
benida de los Indios á Mexico.... H echa por
el Padre Juan de Tovar, de la Compañía
de Jesus, enviada al Rey, nuestro Señor, en
este original, de mano escrito. Prívate
Print, Middle-Hill,
1860~>,
en fol. º de 12 ps.
(266-67), añade lo siguiente en su
Estudio
sobre
D on
Fray
yuan
de
Zumárraga:
<~De .
la comparación hecha por el Sr. Bandelier
entre el fragmento impreso de la obra de
Tovar y el Códice Ramírez, publicado re–
ciente~ente,
resulta tal semejanza, que no
puede cacer duda de que ambas obras son
una misma cosa. El Sr. Ramírez creía que
el
Códice
se escribió originalmente en me·
xicano, y lo que tenemos es la traducción
castellana hecha por el P. Tovar. Mas el
Sr. Bandelier opina que el
Códzee
es com–
posición original del Padre;
y
la segunda
historia que escribió por haberse extraviado
la primera en poder de_! provisor Portillo,
que es la irnpres.a por Phillips. P or mi parte,
sin entrar en mayores explicaciones, que no
son propias de
er.telugar, ·me inclino ácreer
que de la
prúnera
historia del P . Tovar
nada se sabe todavía: que el impreso es un
fragmento de la
segunda:
que el
Códi'ce
es
esta historia, no del todo completa: que el
hecho de estar escrito en una columna, de–
jada en blanco la otra, no prueba que en
ésta debía haberse colocado el texto original
mexicano, al lado de la versión española,
como supone
el
Sr. Ramírez, pues igual–
mente probaría que se pensó en hacer · una
ver sión mexicana, que fuera aJ par del texto
español que tenemos; pero· que por los an–
tecedentes del caso, puede creerse que los
indios
A
quienes ocurrió el P. Tovar para