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CRONICA MEXICANA

33

Donostiaco Apaízac arguitara emana. Vi–

toriaco Obispo }aunaren baimenarequin.

Donostian: Antonio Baroja-ren moldizte–

guian.

I

870.- En 24.º

1

de 88 ps.-(Con

varias reimpresiones).

A.

'p ,

EL

P.

GASPAR

ASTETE.

Es copiá,- en gran parte, de la traducción

de su famoso

CateciSmo

hecha por Irai usta,

pero cambiando á veces el orden de sus pre–

guntas,

y

también el texto primitivo.

S

304.-Cronica · M€xicana escrita por

Don Hernando Alvarado Tezozomec

hacia el año MLXVIII, anotada por el

S.r Lic. D. Manuel Orozco

y

Berra,

y

precedida del codice Ramirez, manus–

crito del siglo

XVI

intitulado : Relacion

del origen de los Indios que habitan esta

Nueva España segun sus historias,

y

de

un examen de ambas obras, al cual va

anexo un estudio de cronologia mex ica–

na por el mismo

S !

Orozco

y

Berra.

Jose

M.

Vigil, editor, Mex ico, Imprenta

y

Litografia de Ireno Paz, r $78..- En 8.

0 ,

de 712 ps.

P.

EL

p.

JuAN DE

TOVAR

T ratando

E.

Beauvois, en la

R evue de

Questions H t'storiques,

de la famosa

Rela–

ct"on del origen de los I ndt''os,

que aquí se

imprime por primera vez (?),y del modo co–

mo se hizo con su Ms.D. José F.Ramírez,de

quien tomó el nombre de

Codex J?amt'rez ,

dice de ella lo siguiente , con ·referencia á

las notas é ilustraciones que dicho señor

había puesto al tomo

I

de la

DO

menos

fa–

mosa

Ht'stona de-las I ndias de Nueva Es–

paña,

de Fr. Diego Durán.

cll

fut si fier de sa trouvaille (dice) q u'il

lui attribua, inconsciemment sans doute,

une importance exagérée. Voici ce qu 'il en

rlit daos l'introduction meme de son éd ition

du P. Duran : ''Le P . Duran prit pour base

de son reuvre un vieil abrégé bistorique

qui parait avoir été originairement écri t

p.ar

un .

In

di

en du Mex.ique en sa propre

TOMO IV.

langue ;

il

suit en effet le meme ordre, et

j 'ai rencontré de longues périodes repro–

dui tes si littéralemen t q u'avec leur aide j'ai

pu corriger des erreu rs et remplir des !acu–

nes du texte [du P . Duran ]. C'est le livre

que je cite plu sieurs foi dans mes notes

sous le titre de

Ort'gen de los Indios

ou de

E l ''anom'mo.

C'est aussi le meme que le

P.

J .

Acosta attribue

a

un jésuite et qui se

retrouve presque en entier et a la lettre,

daos son

H iStoú·e naturelle et mora/e des

I ndes.- Le

volume de l'Anonyme contient

toutes les matieres de la présente histoire,

mais fort abrégées. Aussi le P. Duran en-

¡

treprit- il d'ampli fier ces notices qui se ré–

~

duisent souvent

a

la simple énonciation

. d 'un fait, et de les augmenter en ajou tan t

1

tout ce qui avait été omis. 11 me parait

meme qu'il eut sous les yeux quelque autre

histoire ou des mémoires anciens.... " Le

fa ux point de vue ou son éditeur s'est placé

a entraioé celu i-ci dao s une série d'erreurs

qu.'il fau t signaler et réfuter.

1

<~Voici

ce qu 'il dit ailleurs du memesujet:

"Que l'au teur [de

l'Ort'gt1ie des I7,tdz'ens ]

fUt

un la'ic, c'est un fa it cer tain, vu la sévé–

r ité avec laquell e il traite les ecclésiastiques.

A la.. ... [ p. 65 de l'édition], il leur reproch e

. leur indolence et leur négli gence a donner

. l'i nstruction ch rétienne, les comparant a

leur désavantage avec les anciens pretres

des idoles." A la..... [p. 9

I],

il dit que le bap–

teme ne fu i: pas administré a Motecuhzoma,

' parce que le pretre séculier qui accompa–

' gnait les Espagnols" passait pour etre plus

. occupé

a

chercher des trésors avec les sol–

, dats qu'a catéchiser le pauvre roi. ,, Tres

différen t est le langage de tous les écrivains

eccl ésiasti ques. Cette appréciation, sug–

gerée

a

Ramirez par ses préjugés anti–

cléricaux, n'est pas conforme aux faits .....

Le P . Duran n'est pas moins sincere en

pareil cas; car s'est précisément a son

H t's–

toire

(t . u, pág. 37) qu 'est emprunté le

second des deux passages cités plus haut; il

est meme bea ucoup plus sévere que l'Ano–

nyrne .... pour "ce clerc que le Marquis

[Cortés

J

trainaitaveclui . Ce devait etrepour

le moins un irrégulier, suspendu et excorn–

munié ; car j'entends dire qu'il se lava les

mains daos le sang des innocents, plus sou-

3