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EXERCICIOS SPIRITVALES DEL B. P. IGNACIO DE LOYOLA
met with no public belief», se dice en
Woodstock Letters
(February, 1895, vol.
XXIV,
53).
En la misma
Revista
se añade también
dos años después lo siguiente:
« Tlze autlzor–
slzip oj tlze Exercúes o/ St. .lgnatius.
This
questi on of literary hi story which caused a
good deal of commotion and sorne bitter
feeling in the
i
7th century, has lately been
revived and treated agai n by two learned
Benedictine Monks, in the January number
of the ''Revue des Questions Historiques"
arid in the "Revue Bénédictine'' of Novem–
ber i896. Let us hope that these iwo lear–
ned essays habe set the question definiti–
vely at res t far outsiders; for usJesuits it has
never existed. What the Society has never
denied is that St. Ignatius in the beginning
of his conversion made use of Garcia de
Cisneros' Exercitatoriurn. Very probably
he also read the Lift! of Christ by Ludolph
of Saxony. Dom Jean Martial
Be~se
in the
"Rev1rn des Q uesti ons
hi~toriq
uesi•, treats
the subjet very thoroughly in approved
motlern fashion. He places under his rea–
ders' eyes in parallel columns the passages
from Gareia de Cisneros and from the
Spiritual Exercises of our holy Father, in
''vhich there seems to be identity or simila–
rity of thought or express ion. In summing
up , this writer, as well as the distinguished
writer in the
"R~vue
Bénédictine", reaches
the conclusion which already in 1607 Fa–
ther Ribadeneira, after a thorough exami–
nation, had arrived at, viz., that in the
beginning of hi s conversion. St. I gnat ius
derived great prcfit from the reading of,
Cisneros' Exercitatorium, but that our Spi–
ritual Exercices are an original work of
our lioly Father
eutirely
lzis
own»
(I
une,
I
897¡
XXVI,
330-33
I ) .
Poste1iormente al artículo de Dom
J.
M.
Besse, aunque el mismo año de 1897, salió
á
luz un curiosísimo folleto del P. Watri–
gant, intitulado
La Genese des Exerdces
de Sai11t Ignace de Loyola.
Vuélvese
á
exa–
minar e n él la misma cuestión; y después
de un «abrégé fidele» del famoso
E xercüa–
tori·o,
«ou l'on a cru trouver la source des
Exer cices d'Ignace de Loyola», se añade lo
sig uien te
á
nu est ro propósito : «Tl ne sera
pas difficile maintenant de déterminer en
quoi les deux productions se ressemblent,
en q uoi elles diferen t»; y prosigue el cote–
jo: «La ressemblance qui frappe le plus, au
premier coup d'reil, est dans le dessein gé–
néral des deux auteurs: ils ont, en effet, l'un
et l'autre, voulu donner une méthode pour
conduire les a mes
a
Dieu par le moyen
d'exeráces
réglés. Mais il suffit d'un peu
d'attention pour voir qu'ils ont compris et
réalisé ce dessein de deux mani eres tres dif–
férentes. Et d'abord, le li
vre
de D om Gar–
cía n'est fait que pour des relii?;ieux et pour
des religieux contemplatifs¡ l'ensemble des
directionsqu'il renferme ne convient qu'aux
ames vivant dans les cloitres. Ignace, au
contraire, s'adresse aux hommes de tous les
états; tous peuvent apprendre chez lui
a
rectifier,
a
ordonner leur vie, tant intérieure
qu'extérieure, conformément aux exigences
de la fin derniere, dans quelque situation
que la Providence leur assigne.-Puis Gar–
cia, n'écrivant que p our des contemplatifs,
ne leur parle guere que de l'oraison, dont
il voudrai t , non
a
tort, qu'ils fissent leur
occupation principale; il leur présente la
contemplation,
ou l'oraison dar;s sa forme la
plus haute, comme le terme le plus en viable
de leurs efforts. I g nace de Loyola, dans ses
Exercices, donne
a
l'oraison un tres grand
róle, mais ce n'est pas pour elle-rneme qu'il
la recommende; sans fermer le chemin de la
pure contemplation aux a mes que Dieu y
appelle, il ne la pr9pose jamais comme un
but; l'oraisón n'est pour lui qu'un moyen,
énergique entre toust pour
se dispose1·,
avec
l' aide de la grace,
a
l'act/on
ordonnée en
vue de la fin derni ere.-Ces divergences
radicales en amenent d'autres non moins
profondes dans la marche des deux rnaitres.
Que la division des trois
vais
(purgative,
illuminative et unitive) ne soit pas donnée
bien explicitement par Ignace, peut-etre
cela ne tire-t-il pas
a
conséquence; car il <lit
une fois, en passan t, que "la voie purgative
répond aux exercices de la premiere se–
maine et la voie illuminati
ve
a
ceux de la
seconde''. Ce qui est plus irnportant
a
re–
marquer, c'est que sa divi sion en
semaines
n'a qu'une affinité apparente avec les pe–
r iodt:s de sept jours, daos lesquelles sont