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- LXXX\"IIl -

comédie. ,\.ujourd'hui pous rnanquons des moyens nécessaires puur

juger rle l'exécution de c0s

pil~ces.

Il est probable, romme le cornportait

l'état d\me nation r¡ui n'était pas enr.ore rntierement furmée, que cette

exécution deyait étre assez g-russióre, mais. quelle f]lt'elle fút, la simple

conception de l'idée t!'un divertissement de ce geme est déjú une preuve

de la culture intellecluelle r¡ui distingue, d'une facon honorable, les

Péruviens des autres races arnéricaines, lesqnelles ne connaissaient

d'autres distractions que la guerre ou les jeux féroces qui en relletent

l'image. "

Les auteurs r¡ne nous venons de citer nc sont pas sculs

a

affirmer

cornme un fait indiscutable que le gcnre rlrarnatir¡ne était cultivé dans

la littératme des Incas. Cantit lui-múme

CJ

en pal'iant des r¡ualités

éminentes de la langue quechua et rlu !!l'and développemcnt qu'cllc

avait acr¡uis du ternps des Incas, déclare sans hésitatiun r¡ u

e

les anciens

Péruvicns se distinguaient dans la composition de tragédics et de

cornédies.

Pour rendre plus complete l'idée r¡uc les historiens nous rlonnent du

drame avant la conr¡uéte, nous ajouterons que les anciens Péruviens

ne connaissaient pas les changements scénir¡nes du théatt'e. Les dia–

logues, comme Garcilaso les appelle, et r'est en effet

le

nom qni leur

convient, étaient récités rlr"·ant le.'

~onyerain~

et les granos Seignr;ttr:'

dans une surte de

hu~r¡ne'L

artifir:it•l

r¡11•~

les ln•lir·n.<,

:'t

l'llcca,i•J!l

u•;.;

grandes sulenuités, élevaient en l'honnt·nr .¡,,la i"'r'r,¡¡¡¡•;

IJII.il

""'llaic•JJt

fl-ter. En elfet, non-seulement les

A,,f,,s Sr,·,·o;;"''d"r,·s

•lit

Jfusf,_·,·cs,

composés par

le~ :\Iis~iunnairr·~

<lans k ln1t

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l'allliliat·i,r·¡· 1,,, illdi;r(,JJr,;;

avec les choses ,]e la f'oi. Inais rl'alltre' U:IIYI'•:o drau,atiqnc:e, unt

continué

ú

étre

repréoentér~

rl'a1'res leo nsa:c·eo 1rarlitiu11Jwh,

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,iusr¡u'it nos jonrs, rlans certaine,; lol'alit•;,, ""

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appelle 1,, lH:tit ¡,,J,r¡net iiHpruvi,;,; l"Jill' cet r.l•jd. r

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