- 184-
afligido
y
consternado tu amoroso
y
real
pldn d'amour si affligé et consterné.
ánimo.
«No, Señor, no es así :
Ru~nñAHUI
es el
mismo en su acrisolado honor ;
y
el estado
en que lo ves, es el efecto del amor
:1
tu
real persona; de la fidelidad que eterna–
mente te profesará,
y
de los deberes del
alto carácter en que lo has constituido. El
atentado cometido por
el
soberbio ÜLLAN–
TAY ha sido
el
objeto de mis miras, pues
no pudiendo sufrir mi lealtad el ultraje que
aquél ha hecho á tu corona, buscaba en
mi imaginacion los medios de castigarlo
y cortar el vuelo á su orgullo; guardaba en
mi corazon estas honradas ideas, y al fin
resold para lograrlas, practicar un hecho
como el que se ha visto, que al mismo
tiempo que resonará en todo tu imperio
por singular y enorme, sin quebrantar el
espíritu de la formidable ley que lo priva,
me diese la denominacion de un sacrílego
criminal hasta su tiempo.
« Mi entrada en el coYento de las AcLLAS
sed
la
caida de aquel traidor : yo te pro–
testo, y
sabr~
cumplirlo rindiéndolo á tus
piés. »
.« Cómo puede ser eso, » le contcnstó
el Inca, « cuando tu Yiolacion de
la
casa
de la d rgenes ninguna concxion puede
tener con la rebelion de ÜLLANTAY ;
y
por
otra parte tu delito Ya irremediablemente a
dar fin con tu e"istencia por una ley irre–
,·ocable? »
«Señor,» le respondió,« esa ley irrevocable
lo es justamente para el que quebranta su
espíritu y fin
ben~lico
á
la
socied:td. Yo no me
hallo en este caso : rel'isa nuestros QuiPt:s
y
legislation, ,·eras en ellos que está im-
« Non, Seigneur, il n'en est pas ainsi :
CEtL-DE-PIERRE a toujours son honneur
intact, et la position dans laquelle tu le
YOis, n'est qu'un effet de l'amour qu'il
porte
i
ta royale personne, de
la
fidélité
qu'il professera éternellement pour toi, et
des devoirs qui découlent de la haute posi–
tion
á
laquclle tu !'as élevé. Le crime com–
mis par l'orgueilleu" ÜLLANTAi a été
la
cause de mes projets : car ma loyauté ne
pouvant supporter ]'insulte qu'il a faite
a
ta couronne, je recherchais dans mon
imagi~
nation les moyens de le punir et d'abattre
son orgueil. J'ai gardé dans le plus profond
de mon cceur ces honorables idées et enfin
pour les mettre
i
e"écution, je résolus de
commettre l'action qu'on a vue, laquelle
en meme temps qu'elle reteniirait dans
tout ton empire par son énormité et sa
singularité, sans enfreindre !'esprit de
la
loi
terrible qui la prohibe, me donnerait pen–
dam le temps nécessaire la dénomination
de crimine] sacrilége.
« Mon entrée dans le couvent des VIERGES
o'ÉLITE sera la chute de ce traitre, et je
t'assurc que jc saurai la réaliser en
le
trai–
nant
a
tes pieds.
>>
« Commcnt cda peut-il etre, » répondit
!'Inca, « quand ta profanation de la maison
des Vierges n'a aucun rapport a,·cc la re–
bellion d'OLLANTAi, et que d'un autre cóté
ton crime Ya étre
irr~missiblcmcnt
cause de
la fin de ton cxistence, d'aprcs une loi irré–
YOcable? »
ce
Seigneur,»lui
r~pondit-il,
"cette loi irré–
YOcablc l'cst justemcnt pour cclui qui en
cnfreint !'esprit et le but, qui est le bien
de la société. Jc ne suis pas dans ce
cas. Rc\·ois nos QcJPOS et notrc législation.