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SuMAC (A). La tradicion que ha oido el que
da este papel no expresa ni lo uno ni lo
otro. Con moti1•o de estarla escribiendo
ha preguntado á D. Juan Huallpa casique
noble
y
de sangre de la parroquia de Belen
de esta cuidad lo que sabia en el particu-
lar,
y
este le ha dicho que Don
N...
de la
parroquia de S. Sebastian
y
Don
N...
de la
de San Bias, indios igualmente nobles
y
principales, le dijeron cuando YiYian que
la rebelion de ÜLLANTAY se aseguraba
haber provenido del robo que éste hizo
de una AcLLA del covento de ellas, sin saber
expresar más; así anda variada la relacion
de este hecho.
§
SEGUNDO.
Carácter
y
empleos de
RIMiii.AHUI.
Ardid de !Jeroica fidelidad con que
subyugó
a
ÜLLANTAY.
Ru~uñAHUI,
contemporáneo de ÜLLAN–
TAY, tuvo en el imperio de bs Incas el
mismo rango
y
empleos que éste, pues fué
lo otro, es \'isto que.: no
fu~
c.!mprcnJiJa sino con
el
fin exclusivo Jc hacer Jc clb una cinJ:lllcb
incxpug~
gnablc (como
b
tuvic.:ron
bs
metrópolis Jc
b
anti–
güedad), un muro inqm::brantablc contra
l.tsinvacioncs,
un inaccesible castillo, un formiJabk ingenio Jc ofensa
terrible
y
Je
scgurisim.l
defensa.
(:\ata
del
Dr
~IF.s.\.)
(A) h!A·SL'M.u: quiere Jc.::ir algo mas que n bcllis–
sima
1>.
Ello es que, si pues ni
qm
los supcrbtivos se
pucJ~.:n
expresar en cspai10l cicnas pal.\br:ts Jc
b
que–
chua ; tiene cst.:\
lcng~1a cil.!rt;~s p;~bbr;~s
y
fr;~scs
que
~n.:ic-rrln
mucho
siguific;~Jo
y
que- son intr.lduciblcs.
IMA-SUMAC (a). La tradition qui a été en–
tendue par celui qui écrit ces lignes, nc
parle ni de !'une ni de l'autre. Avant de
l'écrire, il a demandé
a
D. Juan Huallpa,
cacique de noble naissance, de la paroisse
de Belen, de cette ville, de lui dire ce qu'il
savait de particulier sur ce sujet. Celui-ci
lui a dit que Don
N...
de la paroisse de
S. Sébastien, et Don
N...
de celle de
S. Blaise, Indiens tous deux, nobles et nota–
bles, lui dirent de leur vivant, que l'on ra–
contait que la révolte d'ÜLLANTAl avait eu
pour cause le rapt qu'il avJit commis d'une
vierge choisie du couvent oü ces vierges
étaient renfermées, sans pouvoir en dirc
dal'antagc; telles sont les divergences dans
la relation de ce fait.
§
SECOND.
Caractere et cbarges
d'CErL-DE-PIERRE.
Arti.fice d'!Jérolque fidélité qu'il em–
ploya pour soumettre
ÜLLANTAI.
CErL-DE-PIERRE, contemporain d'OLLAX–
TAl, occupa dans l'empire des Incas le
meme rang ct les mcmes charges que lui :
terc-sse Ju Cuzco, Olltrc qu'ils cxaltent
incomp;~r;~blc~
mcnt ccttc
puiss;~ncc
ct ces progrCs, on voit qu'ils
n'ont étb cntrepris que
J;~ns
le but cxclusif J'l.!n fairc
une
cit;~Jellc
inexpugnable (comme en nvaü:nt les
grnnJes métropoles de
l';~ntiquit~).
une muraille iné–
bmnbble contn: les inv;:¡sions, un cháteau fort
inaccl.!s~
siblc, un formidable engin Je guerre, soit offl!nsif, soit
défc-nsif.
Note du
nr
~[ESA.)
(.1) h!A·Sl::.L\C
,-..:ut Jire qudquc chosc Jc plus
que u trCs·bdlc. )) C'c-st qu'cn cfT..:t, il
y
a dans le
que~
chua
J~.:s
mots qu'on nc peut rcndrc en cspagnol,
mCmc avcc les supcrbtifs. Ccttc b nguc possCJc des
cxprcssions ct des tournurcs trCs-énergiqucs ct qui sont
intraJuisiblcs.