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fija su atencion en las resultas de
la
causa
de
Ru~nñAHUI;
mas este guardaba un pro–
fundo silencio hasta que concibió que el
estado dd proceso habia manifestado su
comportamiento entre las ACLLAS en el
corto tiempo. que estuvo con ellas. Entón–
ces hizo una representacion al Inca, expre–
sándole, que en la espantosa habitacion de
sucalaboso le habiahablado
el
PACHACAMAC
de materias muy graves y conducententes
a su vindicacion y al bien del imperio, que
era preciso las supiese S. M. sin pérdida de
instante, y que para ello le concediese una
audiencia reservada.
El Inca consultó esta solkitud con
el
VILLACCUMU
O
sumo S:Kerdote y con SU
consejo;
y
como la proposicion ministraba
tanto aparato de importancia, y al mismo
tiempo se fundaba en la rcvelacion o su–
persticion que operaba demasiado en el
ánimo de aquellos gentiles, se resolvió
fuese permitida la audiencia en los térmi–
nos que
la
pedia d preso.
Con todo el aparato y rigor de su pri–
sion fué conducido al palacio
y
presentado
al Inca a quien fué muy dolorosa su vista :
y retirados
á
donde no pudiesen ser oidos,
le dijo : « Incallay (mi vcncrodo rey); has
creido tal ,·ez, que tu amado
y
t:lYorecido
general RuMniAuur ha desmerecido
tu
pa–
ternal proteccion,
y
ha cometido d exe–
crable delito de que se halla acusado?
«La prision que me oprime,
y
el
deshonor
en que me hallo, no labran tanto en mi
:inimo cu:mto
la
consideracion de tener
ment connaissance. Tous tenaient leur at–
tention fixée sur les résultats du
proc~s
d'CE!L-DE-PIERRE; quant
¡\
lui, il gardait
un profond silence jusqu'au moment ou il
pensa que la procédure avait mis en lumicre
sa conduite chez
le~
VmRGES o'ÉLITE pen–
dant le court laps de temps qu'il y était
resté. Alors
il
adressa une requete
a
!'Inca,
lui exposant que pendant son affreux séjour
dans le cachot, le PACHACAMAC (l'étre su–
preme) tui avait parlé de sujets tres-graves
et qui devaient conduire
:i
sa justification
et au bien du royaume; qu'il était urgent
qu'il les communiquat
:i
Sa Majesté sans
perdre un instant, et que, pour cela, elle
voulut bien tui accorder une audience par–
ticuliere.
L'Inca discuta cette demande avec le
VILLACCUMU ou
~rand
prctre, et son
conseil, et comme la proposition en ques–
tion paraissait :woir une grande impor–
tance, et en mcme temps s'appuyait sur la
révélation ou la superstition qui dominait
outre mesure sur !'esprit des idohitres de
cettc époquc, on résolut d'accorder la dite
audience dans les conditions formulécs par
le prisonnicr.
Avcc tout l'appareil et hl rigucur de sa
captivité, il fut conduit au palais ct admis
en la prése!!CC de !'Inca,
:i
qui sa vuc fut
trcs-pénible; et quand ils se furent retirés
l:i
ou personne ne pouvait ks entcndre, il
dit : « Incallay, (mon roi vénéré), as-tu
done pu croirc par hasard qu'CErL-DE–
PrERRE, ton général aimé et fa,·ori, ait pu
se rendrc indigne de ta protcction patcr–
nelle, et qu'il ait commis l'exécrablc crime
dont on l'a accusé?
« La prison qui m'opprime ct le déshon–
ncur qui me frappc n'accablcnt pas tant
mon úme que de voir ton cocur royal et