-
181 -
.
.
general y presic!ente del rumbo de CcoLLA-
SUYO, cuya vasta extension se ha expre–
sado.
Por dicho principio debió descender de ·
alguno de los grandes Curacas del Collao,
pues en el gobiemo de los Incas jamas se
daban los empleos y mandos de un depar–
tamento a individuo de otro, por meritorio
que fuese, a ménos de ser .de los de la san–
gre real.
Residia en la·corte
y
como general de
division marchaba con el ejército a conti–
nuar sus conquistas de CHINCHASUYO, de
que se ha hablado, y por consiguiente pre–
senció los acontecimientos de ÜLLANTAY y
sin duda debió de ser uno de los ·que lo hu–
biesen atacado en su fortaleza en el tiempo
en que se mantuvo en ella. No podia so–
brelle,•ar ni avenirse con semejante infide–
lidad al Inca legimito, ni la emulacion
simulada, que siempre reina entre perso–
najes de igual rango, le hacia soportable
la vista de una nueva testa coronada, que
tan poco ántes habia sido un compañero·
suyo y tan vasallo como él. Luchando su
imaginacion con esta idea, y con el arbi–
trio de que podría valerse para destronar
á aquel nuevo rey, sin que nadie fuese
capaz de penetrar sus planes, no halló <:>tro
que el de hacerse delicuente de uno de los
más sacrílegos delitos que podian come–
terse.enaquella gentilidad y de que jamás
se habia dado ejemplar.
Sin comunicar
á.
nadie su pensamiento,
resuelve una noche escalar los muros del
monasterio de las ACLLAS, y se introduce en
él. La vista de un hombre entre aquellas
vírgenes causa tal conmodon y alarido
dentro de la casa
qu~
los clamores resuenan
car
¡¡
fut général et président de la province
de CcoLLASUYO, de la vaste éfendue ele
laquelle on a déja parlé.
Par cela méme,
i1
devait descendre de
l'un des grands Curacas· du CoJlao, car
sous le gouvernement des Incas, on
¡~e
confia jamais les charges et
les comman–
dements d'un département
a
des
indi~idus
· d'un autre département, quelque méritants
qu'ils fussent,
a
moins qu'ils n'appartins–
sent au sang r0yal.
I1 demeurait
a
la Cour, et, comme géné–
ral de division, marchait avec l'armée pour
continuer la conqueú: de CHINCHASUYO
dont on a parlé, et par conséquent assista
aux événements concernant ÜLLANTAi, et
sans doute fui un de ceux qui l'attaque–
rent dans son fort alors qu'il s'y mainte-
. nait.
I!
ne pouvait ni souffrir, ni accepter
une semblable infidélité
á
l'égard de !'Inca
légitime, et la rivalité secrete qui existe
t
0
ujours entre personnages du meme rang
ne pouvait lui 'rendre supportable la vue
d'une nouvelle tete couronnée qui, peu de
temps auparavant, avait été son égal et
vassal comme lui. Son imagination se ré–
voltant :\ cette idée, et ne faisant que cher–
cher le moyen par lequel il lui serait pos–
sible de détróner ce nouveau roi, sa¡¡s que
personne·pllt pénétrer ses pr9jets, il n'en
trouva pas d'autre que de se rendr,.e cou–
pable d'un des sacriléges les plus criminels
qui pussent se commettre
a
cette époquc
d'ido!atrie et dont jusqu'alors on n'avait
jamais eu un.seul exemple.
Sans communiquér son projet¡\ personne,
il résolut d'escalader pendant la nuit les
murs du palais des VJERGES. n'ÉUTE, afin
de s'y introd'!ire. La vue d'un
homn~e
au
milieu de toutcs ces vierges, causa une
telle
émotion et une
tellc
alarme
·a