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general y presic!ente del rumbo de CcoLLA-

SUYO, cuya vasta extension se ha expre–

sado.

Por dicho principio debió descender de ·

alguno de los grandes Curacas del Collao,

pues en el gobiemo de los Incas jamas se

daban los empleos y mandos de un depar–

tamento a individuo de otro, por meritorio

que fuese, a ménos de ser .de los de la san–

gre real.

Residia en la·corte

y

como general de

division marchaba con el ejército a conti–

nuar sus conquistas de CHINCHASUYO, de

que se ha hablado, y por consiguiente pre–

senció los acontecimientos de ÜLLANTAY y

sin duda debió de ser uno de los ·que lo hu–

biesen atacado en su fortaleza en el tiempo

en que se mantuvo en ella. No podia so–

brelle,•ar ni avenirse con semejante infide–

lidad al Inca legimito, ni la emulacion

simulada, que siempre reina entre perso–

najes de igual rango, le hacia soportable

la vista de una nueva testa coronada, que

tan poco ántes habia sido un compañero·

suyo y tan vasallo como él. Luchando su

imaginacion con esta idea, y con el arbi–

trio de que podría valerse para destronar

á aquel nuevo rey, sin que nadie fuese

capaz de penetrar sus planes, no halló <:>tro

que el de hacerse delicuente de uno de los

más sacrílegos delitos que podian come–

terse.en

aquella gentilidad y de que jamás

se habia dado ejemplar.

Sin comunicar

á.

nadie su pensamiento,

resuelve una noche escalar los muros del

monasterio de las ACLLAS, y se introduce en

él. La vista de un hombre entre aquellas

vírgenes causa tal conmodon y alarido

dentro de la casa

qu~

los clamores resuenan

car

¡¡

fut général et président de la province

de CcoLLASUYO, de la vaste éfendue ele

laquelle on a déja parlé.

Par cela méme,

i1

devait descendre de

l'un des grands Curacas· du CoJlao, car

sous le gouvernement des Incas, on

¡~e

confia jamais les charges et

les comman–

dements d'un département

a

des

indi~idus

· d'un autre département, quelque méritants

qu'ils fussent,

a

moins qu'ils n'appartins–

sent au sang r0yal.

I1 demeurait

a

la Cour, et, comme géné–

ral de division, marchait avec l'armée pour

continuer la conqueú: de CHINCHASUYO

dont on a parlé, et par conséquent assista

aux événements concernant ÜLLANTAi, et

sans doute fui un de ceux qui l'attaque–

rent dans son fort alors qu'il s'y mainte-

. nait.

I!

ne pouvait ni souffrir, ni accepter

une semblable infidélité

á

l'égard de !'Inca

légitime, et la rivalité secrete qui existe

t

0

ujours entre personnages du meme rang

ne pouvait lui 'rendre supportable la vue

d'une nouvelle tete couronnée qui, peu de

temps auparavant, avait été son égal et

vassal comme lui. Son imagination se ré–

voltant :\ cette idée, et ne faisant que cher–

cher le moyen par lequel il lui serait pos–

sible de détróner ce nouveau roi, sa¡¡s que

personne·pllt pénétrer ses pr9jets, il n'en

trouva pas d'autre que de se rendr,.e cou–

pable d'un des sacriléges les plus criminels

qui pussent se commettre

a

cette époquc

d'ido!atrie et dont jusqu'alors on n'avait

jamais eu un.seul exemple.

Sans communiquér son projet¡\ personne,

il résolut d'escalader pendant la nuit les

murs du palais des VJERGES. n'ÉUTE, afin

de s'y introd'!ire. La vue d'un

homn~e

au

milieu de toutcs ces vierges, causa une

telle

émotion et une

tellc

alarme

·a