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175 -...

lado contra Dios, contra mi real persona,

contra la divinidad de

mi

sangre y contra

la más sagrada

~

inviolable ley que ha

establecido mi padre el Sol

y'

han guar–

dado todos los Incas

sus

hijos : sin duda

has P.erdido la razon, pues que has ima–

ginado lo que acabas de expresar, porque

de otro modo, dime atrevido, has alvidado

que la exaltacion en que se ha puesto tu

casa y tu persona, ni es tanto mérito vues–

'tro, cuanto dignacion de vuestros reyes, y

que aw1 cuando pudiese ser mayor y más

esclarecidá,

jamás podrá sacarte de la

clase de un . vasallo, de la de un puro

hombre y de la impotencia absoluta de ·

aspirar al

~acrilego

atentado de divinizar

tu sangre como lo has propuesto, pidiendo

la mano de una hija mia legitima, cosa que

ni el mismo Dios mi padre pue.de conce–

derla por la divinidad de su naturaleza?

Tu le te has hecho un delincuente con

semejante intento, y muy pronto juzgaré

con mi consejo el grado en que has que–

brantado

hi.

ley, pa&a que seas corregido;

entre

tanto , suspenso de

tus honores

deberás conservane en esta corte, sin poder

salir de ella hasta, nueva órden mia.

>>

El Inca no admitió más contestacion á

ÜLLANTAY; hallándose avanzado el dia y

él aprestado para marchar ardenó lo veri–

ficase, y sé retiró del campo.

Un acontecimiento tan público y que

heria tan al vivo el amor propió y sober–

bia de aquel general, le hizo en el acto

concebir el designio de rebelarse en sus

estados y coronar su

testa con

igual

LuuTU

al que llevaba el Inca. Se retiró

a su cas:t preocupado de una idea deses–

perada, y de los medios que tomaria para

realizarla.

Dieu, contre ma personne royale, contre

la divinité de mon sang, et contre la loi

sainte et inviolable établie par le Soleil,

mon

p~re,

et que tous les Incas, ses fils,

ont observée. Saos doute, tu as perdu la

raison, puisque tu t'es flatté d'obtenir ce

que tu viens de proposer : car autrement,

dis-moi, téméraire, as-tu oublié que le

haut rang ou est arrivée ta

0

maison et ta

personne est dll moins a ton mérite qg';i

la condescendance de tes rois, et que lors

méme que ce mérite serait plus grand et '

plus éclatant,

il

ne saurait te faire sortir

.du rang de vassal et de simple sujet, et

de l'impuissance absolue d'aspirer sacri–

légement

1

diviniser ta race, comme

tu

l'as projeté en me demandant la main de

ma filie

légitime, cl10se que Dieu

lui–

méme, mon

p~re,

ne pourrait t'accorder

par la divinité de

son essence ? Tu

t'es rendu coupable en ayant une sem–

blable pensée, et je vais avec mon conseil

examiner a que! point tu as violé la loi

pour que tu sois puni; en attendant, tu

seras suspendu de toutes

tes dignités,

et tu resteras a la Cour sans pouvoir en

sonir jusqu'a nouvel ordre.

»

L'In"ca

ne voulut admettre

aucunc

réplique de la part d'OLLANTAi, et le jour

étant venu, et lui (!'Inca) étant prét a

marcher,

¡¡.

donna le signa! du départ, et

se retira du camp.

Un te! événement, si public, et qui

b~essait

si vivement l'amour propre et

l'orgueil de ce général, lui fit concevoir

le projet de

se

révolter dans ses états

et de se ceindre la U!te d'un LLAUTU

(diademe) semblable

a

celui que ponait

!'Inca.

n

se retira daos sa maison, préoc–

cupé d'une idée désespérée et des moyens

:l

employer pour la réaJiser.