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lacé
Clivmó.
'rein~a
por otra paft'é
~iié
uh
hecho tan extraordinario y sin ejemplar lle–
gase, coma ya podia ser, á oidos del INCA,
y que sus fatales resultados afligiesen extre–
madamente á su cómplice·. Se figuraba á
las veces. la lisonjera y audaz idea de que
sus ·prendas personales, sus recomendables
servicios, sus altos empleos y el favor del
príncipe lo habian elevado, y aproximado
al rango real que ya habia usurpado impu–
nemente, y entre el debate de la razon con
el orgullo y amor propio tomó el desespe–
rado partido de insinuarse con el INCA y
pedirle su hija.
La
estacion en que se ha–
llaban favorecia sus miras; porque era la
de presentar al rey el contingente de miles
de hombres de guerra que le habia pedido
de su distrito de ANTISUYO para continuar
la conquista del rumbo de CHINCHASUYO.
Consideró ÜLLANTAY que la ocasion más
favorable y comprometida para el reino
en su favor seria la del dia en que hiciese
la revista general del ejército, y en que
procuraria llamarle la atenciony complacen–
cia, con lo lucido y disciplinado de las tro-:
pas del
~ercio
de su mando ; para ello se
esmeró m:is que nunca en abrillantarlas y
perfeccionarlas. Este acto era solemnísimo
pues lo hacia el INCA con toda su corte, y
·grandeza : á cuya vista presentaban. los
generales sus respectivos cuerpos. Llegó al
fin
el plazo y en él se distinguió verdadera–
mente
ÜLI.fu'lTAY con bizarría marcial y
esmerada disciplina. Al tocarle su vez de
presentar las tropas, se afrontó al rey con
d
CHAMPI ó alabarda en un mano y con
hiérarchie ne l'élevait pas au-dessus de son
rang de vassal, et que comme tel, il ne pou–
vait ni ne devait aspirer
a
une allian:ce di–
vine. D'autre part,
i1
craignait qu'un faít
aussi extraordinaire et sans exemple ne
parvint, comme il pouvait bien arriver, aux
oreillés du roi, et que ses funestes résultats
n'attirassent sur sa complice de terribles
souffrances. Il se flattait parfois de l'agréable
et audacieuse idée que ses qualités person–
nelles, ses services remarquables,ses hautes
dignités et la faveur du prince l'av;iient
anobli, et rapproché du rang royal dont il
avait déjA impunément usurpé les droits, et
dans cette lutte de la raison contre l'orgueil
et
l'amo~r
propre,
i1
prit le parti désespéré
de s'insinuer adroitement
aupr~s
de !'INCA,
et de lui demander sa filie.
La
circons–
tance oil l'on était favorisait ses projets ;
car il devait présenter au roi le contingent
des milliers d'hommes de guerre qu'il avait
demandés
a
son district d'ANTISUYO pour
continuer la conquete par la voie de CHrn–
CHASUYO.
ÜLLANTAi cousidéra que
l'occasion la
plus f.1vorable pour lui et qui engagerait le
royaume entier en sa faveur, serait ·le jour
oú l'on passerait la revue générale de l'ar–
mée et oil il aurait l'occasion d'attirer l'at–
tention et les félicitations par l'élégance et
la discipline des troupes de la division pla–
cée sous ses ordres, auxquelles en con·si!:–
quence
i1
s'effor~a
plus que jamais de doh–
ner de l'éclat et de la perfection. Cette
revue était solennelle : car !'INCA la passait
entouré de toute sa cour et de sa noblesse,
auxquels les généraux présentaient leurs
corps respectifs. Le jour fixé arriva enfin,
et ÜLLANTAi s'y distingua en effet par son
attitude martiale et sa scrupuleuse disci–
pline. Quand arriva son tour de présenter
: