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171-

lacé

Clivmó.

'rein~a

por otra paft'é

~iié

uh

hecho tan extraordinario y sin ejemplar lle–

gase, coma ya podia ser, á oidos del INCA,

y que sus fatales resultados afligiesen extre–

madamente á su cómplice·. Se figuraba á

las veces. la lisonjera y audaz idea de que

sus ·prendas personales, sus recomendables

servicios, sus altos empleos y el favor del

príncipe lo habian elevado, y aproximado

al rango real que ya habia usurpado impu–

nemente, y entre el debate de la razon con

el orgullo y amor propio tomó el desespe–

rado partido de insinuarse con el INCA y

pedirle su hija.

La

estacion en que se ha–

llaban favorecia sus miras; porque era la

de presentar al rey el contingente de miles

de hombres de guerra que le habia pedido

de su distrito de ANTISUYO para continuar

la conquista del rumbo de CHINCHASUYO.

Consideró ÜLLANTAY que la ocasion más

favorable y comprometida para el reino

en su favor seria la del dia en que hiciese

la revista general del ejército, y en que

procuraria llamarle la atenciony complacen–

cia, con lo lucido y disciplinado de las tro-:

pas del

~ercio

de su mando ; para ello se

esmeró m:is que nunca en abrillantarlas y

perfeccionarlas. Este acto era solemnísimo

pues lo hacia el INCA con toda su corte, y

·grandeza : á cuya vista presentaban. los

generales sus respectivos cuerpos. Llegó al

fin

el plazo y en él se distinguió verdadera–

mente

ÜLI.fu'

lTAY con bizarría marcial y

esmerada disciplina. Al tocarle su vez de

presentar las tropas, se afrontó al rey con

d

CHAMPI ó alabarda en un mano y con

hiérarchie ne l'élevait pas au-dessus de son

rang de vassal, et que comme tel, il ne pou–

vait ni ne devait aspirer

a

une allian:ce di–

vine. D'autre part,

i1

craignait qu'un faít

aussi extraordinaire et sans exemple ne

parvint, comme il pouvait bien arriver, aux

oreillés du roi, et que ses funestes résultats

n'attirassent sur sa complice de terribles

souffrances. Il se flattait parfois de l'agréable

et audacieuse idée que ses qualités person–

nelles, ses services remarquables,ses hautes

dignités et la faveur du prince l'av;iient

anobli, et rapproché du rang royal dont il

avait déjA impunément usurpé les droits, et

dans cette lutte de la raison contre l'orgueil

et

l'amo~r

propre,

i1

prit le parti désespéré

de s'insinuer adroitement

aupr~s

de !'INCA,

et de lui demander sa filie.

La

circons–

tance oil l'on était favorisait ses projets ;

car il devait présenter au roi le contingent

des milliers d'hommes de guerre qu'il avait

demandés

a

son district d'ANTISUYO pour

continuer la conquete par la voie de CHrn–

CHASUYO.

ÜLLANTAi cousidéra que

l'occasion la

plus f.1vorable pour lui et qui engagerait le

royaume entier en sa faveur, serait ·le jour

oú l'on passerait la revue générale de l'ar–

mée et oil il aurait l'occasion d'attirer l'at–

tention et les félicitations par l'élégance et

la discipline des troupes de la division pla–

cée sous ses ordres, auxquelles en con·si!:–

quence

i1

s'effor~a

plus que jamais de doh–

ner de l'éclat et de la perfection. Cette

revue était solennelle : car !'INCA la passait

entouré de toute sa cour et de sa noblesse,

auxquels les généraux présentaient leurs

corps respectifs. Le jour fixé arriva enfin,

et ÜLLANTAi s'y distingua en effet par son

attitude martiale et sa scrupuleuse disci–

pline. Quand arriva son tour de présenter

: