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- 16()-

§CUARTO.

Casa de Escogidas,

ó

de Vírgenes en el

Ccoscco,

y ley penal para

el

que

se aÚeviese

á

violar

á

alguna de

ellas

(A).

La casa de Vírgenes escogidas (ó AcnAs

en

el

idioma indico) que hubo en el

Ccoscco, y ocupaba el sitio en que hoy

está el monasterio de santa Catalina de

Siena, fué una de las mas célebres entre las

muchas que tuvo el imperio de los Incas.

Se componía de mil y quinientas niñas,

fuera de las criadas destinadas

a

su servicio.

Debían ser precisamente de la descendencia

legítima de los reyes y entrar en la clausura

á

lo más de edad de once años, con tal es–

trictez en su recogimiento que la escogida

que recibían en él, no volvía

á

ver, oir, ó

hablar ni aun con sus propios padres, siendo

solo permitido

:l

la reina, ó CcoYA y á las

Infantas ó ÑusTAs de la familia real, el en–

trar y visitar aquella casa; y aunque tam–

bien el Inca tenia igual permiso por la ley,

jamás hizo uso de semejante privilegio. Por

declaracion de la misma, debia enterrarse

viva

á

la AcLLA ó monja que delinquiese

contra su virginidad, y al cómplice de éste

delito, que se le ahorcase, matando junta–

mente con él

a

su mujer, hijos, criados, pa–

rientes, ganados y todos los moradores del

pueblo en que nació, y que éste se arra–

sase y sembrase de piedras para hacerlo

(A)

Esta rcb..:ion aunque

rcpcLiJ:J.,

vi~nc-

:tqui muy

bil.:n .11

c.1so,

como se

\'Cr.t.

§

QUATRIEME.

Maison

des

Choisies ou Vierges du

Cuzco, et loi pénale contre celui qui

oserait en violer quelqu'une

(a).

La maison desVierges d'Élite (ou AeLLAS

en langue quechua) qui existait au Cuzco et

occupait le lieu oil se trouve aujourd'hui le

monastere de Sainte Catherine de Sienoe,

fut une des plus célebres dans le grand

nombre de celles qui existaient dans l'em–

pire des Incas. Elle renfermait mille cinq

cents jeunes filles, sans compter lesservantes

attachées

a

leur service. Elles devaient tout

d'abord etre de la descendance légitime des

rois et entrer en clóture

a

l'age de onze

ans au plus, et la réclusion était si stricte

que l'élue qui y était admise ne pouvait

plus retourner voir, entendre mcme ses

propres parents, ni leur parler; la reine ou

CcOYA, et les infantes de la famille royale

ou ÑusTAS, avaient seules le droit d'entrer

dans cette maison et de la visiter, et, bien

que !'Inca possédat de par la loi un sem–

blable privilége,

il

n'en profitait jamais.

Par une disposition de la meme loi, on de–

vait enterrer vive 1'AeLLA ou religieuse qui

aurait violé son vceu de virginité, et quant au

complice de ce délit, il devait etre pendu, en

mcme temps que l'on tuait sa femme, ses

enfants, ses domestiques, ses proches, ses _

bestiauK et tous les habitants du village oü

(a) Ce

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