- 161-
le han presentado un busto ó cabeza que
sirve de vaso _para beber, obra de
lo~
gen-
. tiles, en barro, asegurándole que el indio
que ja. conservaba
(A)
protesta ser imágen
del general RuMriiAHUI, que sin duda la ha
sabido conservar como un sagrado monu–
mento- d7 sus mayores.
Esta tan antigua y recomendable pieza
manifiesta por si misma, y autoriza la ver–
dad · de la tradicion de que se trata. Ella
hace ver que la persona á quien representa,
fué un general por el adorno que trae en la ,
(rente, de la Masccapaicha (s), asegurando
el indio que la ha dado, que tenia embuti–
dos de chapas febles y pequeñas de oro que
no conserva, en sus recortes. El peinado
del busto es de las mismas trencitas cortas
que usaban los nobles ; y sobretodo las
cicatrices , estampadas ó gravadas en el
rostro, son la última y mayor
prueb~
que
ministra este monumento de que lo
es
del
general RuMrñAHur, y de que con éste su–
cedió realmente lo que la tradicion telata.
Para entrar en ella, y para su mejor cono–
cimiento parace preciso anticipar el recuerdo
de algunos hechos y leyes de este genti–
lismo, que se hará en . los párrafos si–
guientes.
(A)
El indio es Fabi.1n Tito, que c:ua.ndo
b
inun–
d:acion del C:1llao era mozo ; de lo que se infiere
u:~er
más de 90 años,
y
hasta cst:1 ed-.d no le
fálu.baun
diente ni
teni:~. mucl:~.
picada. Su ;¡fimcnto ordinario
eru
las
yer~
llanu.d.u
Cunucot y. .htuño.
(D) Insignin que ';!Saban los mayores pcrson:1ges de
.la
gentilidad, ero poco ménos clásica que
Ct
LLA.UTU
.que lle\•aban los Incas 6
R~·cs
.
.
périeur et commandant général de cette
province
a
l'occasion du présent qu'on lui
avait fait d'un buste ou téte servant de vase
a
boire, ouvrage en terre
cuit~
des idola–
tres, en lui assurant que I'Indien qui le
possédait (a) protestait que c'était l'image
du général CEn.-DE-PIERRE ; saos doute, il
l'avait conservé comme un legs sacré de
ses' ancetres.
Ce morceau si anden et si remarquable
manifeste par lui-méme et démontre la•véé.
racitédela tradition. Cequi prouvequela per–
sonne qu'il représente était un général,
c~est
l'omement de la Masccapaicha (b) qu'elle
porte au front, l'Indien qui !'a donné assu–
rant qu'il était garni
a
ses extrémités de
petites plaques d'or tres-minces qu'il n'avait
pas gardées. La coiffure du buste est com–
posée des memes tresses courtes dont
les nobles avaient I'habítude de faíre usage.;.
et par-dessus tout , les cicatrices impri–
mées ou gravées sur le vísage, sont la
demiere et la meilleure preuve que cette
imagemonumentale est bien celle du géné–
ral CEIL-DE-PIERRE, et que ce que raconte
la traditíon est réellement arrivé. Avant
· d'en parler et pour la rendre plus claire, il
parait
nécess~ire
de rappeler quelques faits
et quelques lois de cette natíon idolatre,
ce que nous allons faire .daos les · paragra–
phes suivants.
(a) Cet
In~
ten
~st
F:1bian Tito, qui
ét::tit
tout jeune
:a.u
moment de l'inondation du C.1.1lao, d'ol)
i1
f:1ut
conclure qu'il
:~ovait
plus de 90 ltns, et jusqu'A cet
age
il f!e lui
manqu~it p~s
une dent
e~
il
n'nv:tit mCme pos
une molaire
gAt~.
S:1
nourriture
b~t.bituclle
étaicnt les
herbes
appel~s
Cunuc:t et
Muii~.
(b)
Insigne des gnnds pcrsonnagcs chez les idola–
tres, lequel ét:tit uoe distinction ínférieurc otu.
DIADihJE
que portaient les Inc;u; ou Rois.
11 '