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lengua quechua formó pocos años há el

D. D. Antonio Valdez, cura que fué de

Sicuani. Bien que confeccionada dicha

pieza con el uniforme relato de la tradi–

cion, se encuentran innovaciones y volun–

tariedades que sin duda se las franqueó

la licencia poética ; ya en la invencion de

de los nombres de los sujetos que repre–

sentan el drama, y ya en el desenlace que

resulta de él; que ni la tradicion lo minis–

tra, ni la equidad y justicia lo permiten;

. haciendo que un rey premie extraordinaria–

mente la infidencia de ÜLLANTAY, y en

nada recompense la fidelidad heróica de

RuMiñAHur. Lo más notable en ello es el

apacronismo que padece, haciendo imme–

diato sucesor del Inca PACHACUTIC, en cuyo

tiempo, y al fin de su reinado, supone el

suceso de ÜLLANTAY, áTUPAC-INCA-YUPAN–

QUI que fué nieto de aquél é hijo del ·

INCA YUPANQUI, .verdadero sucesor inme–

diato de PACHACUTIC (A).

El sujeto que ahora presenta esta

misma relacion, es un cuzqueño, que ha

sido prolijo en indagar las antigüedades de

su país, y que la vertirá aquí en los mismos

términos que le comunicó otro paisano

suyo de bellas luces, crítica, y no de vulgar

instruccion, que un tiempo fué su maestro

en filosofía. El motivo que tiene de verifi–

carlo en el dia, es la amistosa ihsinuacion

que ha tenido para- ello del señor jefe po–

lltico superior, y comandante general de

esta provincia, brigadier D. Antonio Maria

Alvarez, con motivo de que á dicho señor

(•)

V~ase

la comedia que se intitula : • Los

rigo–

res de un Padre

»,

comedia tnjie3 de Olb.ntay.

langue quechua, composée

il

y

a quelques ·

années par Don Antonio Valdez, qui était

curé de Sicuani. Dans cette piece, bien·qu'ar–

rangée d'apres le récit uniforme de la

tradition, se rencontrent des innovations et

des choses arbitraires, autorisées sans doute

par la licence poétique, soit dans l'jnven–

tion des noms des personnages qui figurent

dans le drame, soit aussi dans le dénoue–

ment qui le couronne, dénouement que ni

la tradition ne foumit, ni

l'éq~té

et la jus–

tice n'autorisent, puisqu'il fait qu'un roi

récompense extraordinairement la trahison

d'OLLANTAi, ct n'accorde aucune récom–

pense

a

l'héroique fidélité d'CEIL-DE-PIERRE.

Mais ce qui est plus

a

remarquer dans ce

drame, c'est l'anachronisme qu'il renferme,

en supposant que le successeur immédiat

de !'Inca PACHACOUTIC,

a

la

fin

du regne

duquelilrapporte l'événement d'OLLANTAi,

fut ToUPAC-INCA-YOUPANQUI, lequel n'était

que son petit-fils et le fils de l'INCA You–

PANQUI, successeur réel et immédiat de

PACHACOUTIC (a).

Celui qui présente aujourd'hui cette

meme relation est un Cuzcain, qui a tou–

jours été tres-scrupuleux dans la recherche

des antiquités de son pays et qui la repro–

duira ici dans les termes memes dans les–

quels elle luí a été transmise par un autre

Cuzcain, homme distingué par ses lu–

mieres, sa critique et son instruction non

ordinaire, qui avait été dans le temps son

professeur d,e philosophie. Le motif qu'il a

de la publier aujourd'hui est l'aimable de–

mande que lui en a faite M. le brigadier

Antonio Maria Alvarez, chef politique su-

(•) Voyez la piece intirulre ;

Les

rigueurs d'un

P~re

•, piece tragique sur Oll:uuay.