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i.ritentarlo vencieiido sus eminencias é imic–
cesible cumbre, ocupadas de permanente ·
nieve. Desde MANco-CcAPAC, que con–
quistó este pueblo, hasta el dia jamás se
ha visto ó sabido que alguna vez, aquellos
habitantes .
ú
otros hayan atrevídose a se–
mejan.teempresa : y así es que la existen–
cia de este monumento, confrontada con
lo que relata la tradicion de nuestro propó–
sito, confirma demasiado su ver_dad, á pesar
del silencio de los historiadores, en una
materia que de suyo es tan circunstan–
tanciada.
Otro indicio ó señal muy recomendable
se encuentra tambien en este pueblo, de que
debió hablar la historia, y tampoco hace
mencion de ella. Esta es la pintura al tem–
ple que
á
pesar de
halie~
sufrido la incle–
mencia del tiempo en tantos años, se
.. conserva hasta el día muy clara y percep–
tible en el alto y al raso de la peña, que á
la banda oriental del río de YucAY forma
una estrecha entrada al pueblo. Figura di–
cha pintura á un indio enarbolando el brazo
en ademan de hacer uso de la honda, y
por consiguiente como un centinela que
custodia la tal entrada. En ella hasta poco
há se consen·an vestigios de garitas; y todo
esto hace ver que aquella fué plaza de ar–
mas, y que debió de ser cierta la rebelion
de ÜLLANTAY.
tenter en franchissant ces hauteurs et
cretes inaccessibles couvertes de neiges per–
pétuelles. Depuis MANCO-CCAPAC qui sou–
mit ce peuple jusqu',\ ce jc;mr, on n'a
jamais vu ou su qu'une seule fois ces habi–
tants ou d'autres aient essayé· une entre–
prise semblable; etc'estpourquoi l'existence
de ce monument, rapprocl1ée de ce que la
tradition nous rapporte sur le sujet qui l!ous
occupe, en prouve clairement la vérité, en
dépit du silence des historiens sur une ma–
tiere dont les détails sont par eux-memes
si intéressants.
On trouve également dans ce bourg un
autre índice ouvestige dont l'histoire devrait
faire mention, mais dont elle ne dit ríen non
plus. Je veux parler de la peinture en dé–
trempe qui, apres avoir enduré l'inclémence
du temps
pe~dant
d'aussi longues am1ées,
s'est conservée jusqu'aujourd'hui tres-nette
et tres-visible en haut et sur les parois du
roe, qui, du
c~té
oriental de la riviere
d'YucAY, forme une étroite entrée pour le
peuple.
La
dite peinture représente un In–
dien e5quissant un geste du brll$ comme
pour faire usage de la fronde, et par consé–
quent comme une sentinelle préposée
a
la
garde qe l'entrée. On y voyait encore
il y a peu de temps, quelques vestiges de
guérites, et tout cela· démontre que ce lieu
a dú etre une place d'armes et que la rebel–
lion d'OLLANTAi a dú etre un événement
certain.