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tima, ni el vasallo aspirar
á
divinizar la
suya con semejante enlace-cM
§
TERCERO.
Pueblo de
O
llanta
y-
Tambo en la
jurisdiccion del partido de Urubamba.
Este pueblo, que en su legítimo nombre
Indico es ÜLLANTAY-TAMPU, está
á
once
leguas del Ccoscco en el distrito de URo–
PAMPA. Se ven en él hasta el dia primoro–
sas obras de fortificaciones quehan merecido
la admiracion de los hombres de buen
gusto y que han viajado exprofeso á recono–
cerlas. Ninguno de loshistoriadores del Peru
relata el motivo que tuvieron los gentiles
para la fábrica
deestagrandeobramilitar~,
ni tampoco este sitio fué en aquella época
un limite 6 frontera del imperio de los
Incas que necesitase de tales fortificaciones
para su seguridad contra algunanacion·beti–
cosa de los Andes; ésta misma es por su na–
turaliza una barrera que lo pone a cubierto
de toda invasion por aquella parte; aun
cuando los Indios de dichos Andes, que hoy
los llamamos Chunchos, fuesen capaces de
(A)
G.ucll:lSO en
sus
Comentuios, pan:. 1, lib.
s,
ap. 17, hablando del va11e de Yue1y y Tampu, dice
que los Incas lo enriquiecleroa con suntuosas fábricas,
especialmente el Inca Va.•
cocn;
pero
nada.
dice de
la
fort~eza
que vemos,
y
es de ex.traMr, cuando ha–
bló
en su
obra de la ·del CcOsro, la de Chaucum:uca
en Andaguaylas y de otms muclus con panicub.r desig..
nacion..
•3-
soit au dehors, selon leur rang ; car le roi
ne pouvait prostituer la pureté de son sang
dans une branche illégitime, ni le vassal
aspirer
a
diviniser le sien par une union de
ce genre.
§
TROISIEME.
Bourg d'Ollantai'-T
a~bo
·
dans la
juridiction dtt district d' Umbamba.
Ce bourg, dont le nom véritable est
ÜLLANTAi-TAMPU, est
á
onze lieues du
Cuzco, dans le district d'URUBAMBA. On y
voit encore aujourd'hui les superbes travaux
de fortifications qui ont mérité l'admira–
tion des hommes de gm1t dont plusieurs ont
fait expres le voyage pour le voir. Aucun
des historiens du Pérou ne mentionne pour
que! motif les idolátres construisirent ce
grand ouvrage militaire(a)'; méme
á
cette
époque, cet endroit n'était pas une limite ou
frontierede l'empiredeslncas, qui ellt besoin
de semblables fortifications pour étre pro–
tégée contre quelque nation belliqueuse des
Andes; car il est, par sa nature méme, une
barriere qui est
á
l'abri de toute invasion
de ce cóté, méme de celles que les lndiens
des dites Andes, que nous appelons aujour–
d'hui les Chunchos, eussent été capables de
(a) Garcil;tSo, dans ses Commento1ires,p. I,liv.
s,
cbap.
27,
parlant
de l:1
vallée d'YuC4y et
Tampu, dit
que
les
IacD.S
1:1
dotUent
de riches
fabriques,
principalement
l'in01 Vnt4COCHA;
nu.isi1
ne dit
rien
de
la
forteresse
que nous
y
voyons, .ce qui est
~trange,
o.lors que
da.nsson ouvrage,
íl
p:llle
avec
d~tllil
de celles du
Cuzco, de Cb:tucumara
en
Andagu:1ylu et de
be:J.u–
coup d'autres.