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,

.

- 1'/4 ....,.

privilegio de ·los Incas cuando en su rei–

nado reformó, revocó y estableció tantas

l~yes

cuantas nos expresa la historia de sus

días, y todas dirigidas al alivio y prosperi–

dad de sus vasallos.'

Bajo de estos irrefragables princ1p10s es

indubitable, que la casa de ÜLLANTAY

se ha hecho acreedora desde vuestro padre

MANco-Cc.APAC, a toda la exaltacion que

quieran darle sus Incas, y que vos señor

como tal podeis verificarlo sin limites;

asi pues parece que en vuestra real mano

está el concederme la última y mayor

felicidad que me queda que pediros para

mi y para mi posteridad; pero, señor..

>> -

« Porque no concluyes?

»

le dijo el Inca,

« que desconfias? No hablas con tu rey

que es tu padre?

>>

-

« Señor, es así,

y esa dulce y benéfica palabra, que ya

os merezco es la misma que os pido

realiceis, concediéndome la mano de vues–

tra NusTA.

>>

Al concluir ÜLLANTAY la expresion se

suscitó entre todos los concurrentes un

agitado murmullo , increpando el tre–

vimiento con que insultaba al Inca y á

su Dios\el Sol intentando divinizar su

sangre, cosa que hasta entónces ni tenia

ejemplar, ni jamás se creyó que hubiese

quien la imaginase. El Inca con un sem–

blante displicente y airado le ·dijo :

« Hasta este instante, creí que

mi

vasallo

ÜLLANTAY era un hombre de sana razon y

de rectas y justas intenciones; nunca me

persuadí que fuese capaz él

ni

oltro

alguno, del sacr(lego delito que ha propa-

inviolables auxque)l!lS il

p.'

es~

Pl!rtni$

;l.

per.

sonne de résister. Le grand PACHACOUTie,

parmi vos aieux, a bien confirmé ce privi–

lége royal et spécial aux Incas quand, pen–

dant son regne, il réforma, révoqua et éta- .

blit les lois dont nous parle l'histoire, !oís

ayant toutes pour but le soulagement et la

prospérité de ses sujets.

D'apres ces irrécusables príncipes, il est

indubitable que la maison d'OLLANTAi s'est

rendue digqe, des le temps de votre pere

MANco-CcAPAC, de toute l'élévation que

les Incas ont voulu lui concéder, et que

vous-meme , sire, pouvez, comme te!,

augmenter sans limites aucunes. Ainsi

done, il . dépend de votre main royale de

m'accorder la derniere et la plus grande

félicité qu'il me reste a vous demander

tant pour moi que pour ma postérité;

mais, sire....

>> -

«Pourquoi n'acheves-tu

pas? lui dit !'Inca, «que crains-tu? Ne

parles-tu pas a ton roi, qui est ton pere?

»

- « Oui, sire, et ce nom de pere, si doux

et si bienveillant, que déja vous avez pris'

a mon égard, je viens vous prier de le

rendre véritable en m'accordant la main de

la princesse votre filie.

>>

A

cette conclusion d'OLLANTAi, il s'éleva

parmi les assistants un violent murmure,

blamant la hardiesse par laquelle il insul–

tait !'Inca, et son Dieu le Soleil, en pré–

tendant diviniser son sang, chose dont jus–

qu'alors

i1

n'y avait pas d'exemple et dont

on n'aurait jamais cru que la pensée püt

venir a quelqu'un. L'Inca, d'un ton sévere

et irrité, luj dit : « Jusqu'a présent, j'avais

cru que mon sujet ÜLLANTAi était un

homme sage et plein d'intentions droites

et justes : jamais je ne l'aurais

soup~onné

capable, ni lui

ni

aucun autre, du cri¡ne

sacrilége qu'!l vient de com1p.ettre centre