- CLIX-
P.
Para,
plnie.
Pana,
samr
par rapport au {rrJí•e.
Pur1y,
ma?·cher.
Puka,
?'auge.
Pat~a,
lieu, te1·re.
Pata,
bauc.
P.
Pitny,
saulCi'.
Pnku,
assielte.
Pakry,
IJ;·isc;·.
Pnnny,
bátnnne;·.
Pn'ha,
·¡·obe,
lwbit.
Pata,
mo;·sw·c.
1?.
Riüa,
irrité.
l~utry,
bonillir.
Rnru,
plume.
Risha,
cinq.
Rukuy,
souflle?'.
Rata,
crevé.
Le P se p¡·ononce comme en f!'anc:ais : le
1?
est le lll'écédent fortement
aspiré; quant au
P,
Garcilaso tlit au sujet rle Paf1a, qu'il écl'it Ppacha:
" La 1n·emiere syllabe de
ce
mot se prononce en serrant les le\'res et
en les ouvrant ensuite a u
m
oyen de l'aii' de la yoix; cela se démontre
1lita
roce
et ne peut s'enseigner autrr.ment. "
'l'tll'res Rubio reconnait égalcment l'existence de ce son, mais il l'ex–
pliqn<J moins bien que Gnrcilaso :
"Ce
mot Ppacha, ,Jit-il, se prononce
l'll
ounant
le~
lenes a\"ec Coree au moyen de l'nir, et signifii)
í'Obe
ou
lla/Jil;
si l'on prononce simplement Pacha, il signille
licu, eildi'Oil."
·
L'aspir,;e
J;>
n'ayait été jusqu'it ce jour exactement appréciée par
ancnn grammairien, et Cl'lH' IHlant on trom·e en r¡uechna la sé1·ie sui–
,·ame : Pata,
banc;
I.':}ta.
Ci't'r<:;
P~!~·
;;w;·s¡o·c;
trois mots dont la
:>i¡!nitication tlill'ére sui\"ant que ron motlilie la consonne initiale.
11
est nai que nous trou\"ons Jan:; la grammaire rle Tsdllldi un
P
surmoiHe tl'nn accent, qn'il semble aYoir
consa~·ré
ú
repre~entcr
le son
tJ,\
no> tn• 1;'. ..\!ais en ex:uuinant cette grarnruaire et
~pecialement
le
vücabnlairt' tlu
meme
auteur. IWns trouYons qu'il n'emploie pas son
P
aú't'Illll<'
dans
l't'rtains mots oú il lt>
!andi·air.
N
que
rice ·¡·c;'so
il
l'ern-